la presse et le nouvel album

pspa2 a écrit:

Océan a écrit:http://rocknfolk.com/site/etoilesdumois.php
bruce 3/5, Nils 4/5. Quelqu'un acheté ce numéro ? Pour mémoire il avait qualifié de WOAD d'album du mois

http://laurentsamuel.wordpress.com/2012/03/17/les-idees-courtes-de-insi-sur-bruce-springsteen/

Taper sur Rock n folk c'est un peu comme taper sur un vieux un peu en fin de course...comme Bruce.
C'est sûr que ce ne sont pas des fans hyper pointilleux qui font les articles, que tout peut paraitre confus, mais les positions de Springsteen le sont parfois aussi, sauf que quand on est fan on dit qu'il peut y avoir de multiples interprétations.
Sur We take care en particuliers et l'album en général il dit lui-même qu'il faut prendre les paroles au pied de la lettre, alors faut pas reprocher à la presse d'être au ras des pâquerettes, c'est lui qui le demande.

Pour ceux qui parlent anglais couramment, ITW de Ron Aniello lors du brucebrunch d'hier dispo là:
http://soundcloud.com/dan-french42/sets/ron-aniello-interview-by-tom
je suis incapable de faire un résume... donc ne vous privez pas..

Personne pour parler du dernier "rolling stone"?!! je ne l'est toujours pas ,3 librairies dans le quartier et aucune ne l'as encore reçu ,un pote qui est fan de Bruce ,me dis l'avoir lu et avoir été touché par certains morceaux de l'interview,entre autre ceci :
Bruce avait appelé Clarence pour une séance d'enregistrement en studio et le big man aurait repoussé l'invitation en disant qu'il n'était pas bien ,quelques jours après ,il était victime de son AVC ,Bruce serait parti aussitot la nouvelle connu dans la famille du Big C et aurait été présent tout les jours à son chevet ,il lui tenait la main dans ces moments la et dit avoir ressenti sa main se serrer un peu au son de la voix de Bruce .
Bon normalement demain ,je devrai récupérer le n° de "rolling stone" ,comme ça je pourrai vérifier tout ceci !!!

atx a écrit:Personne pour parler du dernier "rolling stone"?!! je ne l'est toujours pas ,3 librairies dans le quartier et aucune ne l'as encore reçu ,un pote qui est fan de Bruce ,me dis l'avoir lu et avoir été touché par certains morceaux de l'interview,entre autre ceci :
Bruce avait appelé Clarence pour une séance d'enregistrement en studio et le big man aurait repoussé l'invitation en disant qu'il n'était pas bien ,quelques jours après ,il était victime de son AVC ,Bruce serait parti aussitot la nouvelle connu dans la famille du Big C et aurait été présent tout les jours à son chevet ,il lui tenait la main dans ces moments la et dit avoir ressenti sa main se serrer un peu au son de la voix de Bruce .
Bon normalement demain ,je devrai récupérer le n° de "rolling stone" ,comme ça je pourrai vérifier tout ceci !!!

Je l'achète ce soir ou demain.
"report" sans faute

L'interview de rolling stone est superbe. On peut oublier les pitreries de brock & schnock et rock first, le boss cause, enfin.

Hugo Spanky a écrit:L'interview de rolling stone est superbe. On peut oublier les pitreries de brock & schnock et rock first, le boss cause, enfin.

Interview du 30 janvier dernier, 7 pages.

Revue de l'album, 3 étoile et demi (bonne critique dans le texte, mais R.S est habitué à etre plus large dans ses étoiles quand il dit qu'il aime)

Bonsoir,
Springsteen revient sur Wrecking Ball dans le dernier numéro des Inrocks, une réévaluation enthousiaste (il est bon de voir un critique développer sa pensée plutôt que de rester sur le ressenti initial) et livre au passage le meilleur papier français sur l'album, érudit, comprenant la démarche artistique, politique et spirituelle de l'album, son approche sonore. De quoi foutre la honte aux analyses superficielles et à l'emporte-pièce que l'on a lu depuis un mois, pas uniquement dans des journaux non spécialisés, mais aussi dans le Monde et surtout dans Rock et Folk, palme du n'importe quoi (et du secrétaire de rédaction qui ne lit pas les articles lorsqu'il compose la Une et rédige les chapeaux).
Bonne soirée.

Thierry Saurat a écrit:Bonsoir,
Springsteen revient sur Wrecking Ball dans le dernier numéro des Inrocks, une réévaluation enthousiaste (il est bon de voir un critique développer sa pensée plutôt que de rester sur le ressenti initial) et livre au passage le meilleur papier français sur l'album, érudit, comprenant la démarche artistique, politique et spirituelle de l'album, son approche sonore. De quoi foutre la honte aux analyses superficielles et à l'emporte-pièce que l'on a lu depuis un mois, pas uniquement dans des journaux non spécialisés, mais aussi dans le Monde et surtout dans Rock et Folk, palme du n'importe quoi (et du secrétaire de rédaction qui ne lit pas les articles lorsqu'il compose la Une et rédige les chapeaux).
Bonne soirée.

Springsteen revient sur wrecking ball

Merci Papi d'être aussi "vigilant" : je voulais dire Kaganski.
Dont acte (et beau papier à lire).
Bonne soirée à tous.

je viens de le lire, beau papier de SK effectivement ;
comme quoi il s'agit sans doute d'un album qui se digère peu à peu, SK évoque bien tous les ingrédients et leurs connexions ;
p77...

à noter pour ceux qui veulent pas se traduire l'ITW de ROLLING STONE version US que la version française a aussi Bruce en couv' et aussi l'ITW (complète je pense?) ; et puis c'est moins cher et trouvable bien plus facilement...

Thierry Saurat a écrit:Bonsoir,
Springsteen revient sur Wrecking Ball dans le dernier numéro des Inrocks, une réévaluation enthousiaste (il est bon de voir un critique développer sa pensée plutôt que de rester sur le ressenti initial) et livre au passage le meilleur papier français sur l'album, érudit, comprenant la démarche artistique, politique et spirituelle de l'album, son approche sonore. De quoi foutre la honte aux analyses superficielles et à l'emporte-pièce que l'on a lu depuis un mois, pas uniquement dans des journaux non spécialisés, mais aussi dans le Monde et surtout dans Rock et Folk, palme du n'importe quoi (et du secrétaire de rédaction qui ne lit pas les articles lorsqu'il compose la Une et rédige les chapeaux).
Bonne soirée.

Merci Thierry !

Pour les collectionneurs : le Rolling Stone allemand comprendra un cahier spécial et le 45T de Rocky Ground :
http://germantramps.wordpress.com/2012/03/29/das-grosse-bruce-springsteen-paket-in-der-deutschen-rolling-stone-ausgabe/

Fabrice a écrit:Pour les collectionneurs : le Rolling Stone allemand comprendra un cahier spécial et le 45T de Rocky Ground :
http://germantramps.wordpress.com/2012/03/29/das-grosse-bruce-springsteen-paket-in-der-deutschen-rolling-stone-ausgabe/

Indice du prochain single?

merci Fabrice pour l'info sur le RS allemand.
Quelqu'un sait où le trouver sur Paris ? Gare de l'Est peut-être ?

lsamuel a écrit:merci Fabrice pour l'info sur le RS allemand.
Quelqu'un sait où le trouver sur Paris ? Gare de l'Est peut-être ?

Et sur Marseille...?
Et si quelqu'un le trouve, il pourrait me le prendre?

Noëmie a écrit: Et sur Marseille...?
Et si quelqu'un le trouve, il pourrait me le prendre?

Un p'tit tour à la commanderie devrai te permettre de trouver une bonne âme qui pourrai te le ramener de Munich !!!Je crois qu'une équipe de foot fait un déplacement

atx a écrit: Un p'tit tour à la commanderie devrai te permettre de trouver une bonne âme qui pourrai te le ramener de Munich !!!Je crois qu'une équipe de foot fait un déplacement

C'est pas parce qu'on en a bavé hier (contre Munich) qu'il faut se moquer de nous aujourd'hui

atx a écrit:

Noëmie a écrit: Et sur Marseille...?
Et si quelqu'un le trouve, il pourrait me le prendre?

Un p'tit tour à la commanderie devrai te permettre de trouver une bonne âme qui pourrai te le ramener de Munich !!!Je crois qu'une équipe de foot fait un déplacement

Ah c'est vrai, au moins ils ramèneront quelque chose...

Moi, j'dis ça ,c'était histoire de ramener autre chose que des buts dans les valises !!

Ils ont vraiment envie de vendre des CDs!

Descriptions du produit sur Amazon.
Critique
Garou accompagné par Paul Personne, disque soi-disant humaniste d’un chef d’entreprise qui ne perd jamais de vue les règles élémentaires du marketing : jamais un album de Bruce Springsteen n’a été salué de pareille volée de bois vert, accusé des pires maux de redite, voire de radotage désincarné. On se calme : ce qui suit rappelle que – fan un jour, fan toujours – Wrecking Ball ne doit inquiéter que parce que le Boss a, depuis plusieurs semaines déjà, assuré que sa nouvelle production s’enluminerait de sons électroniques, et autres incursions dans l’univers du rap, ce qui, depuis certaines tentations de Neil Young (l’album Trans), fait dresser les poils sur les bras et partout ailleurs. Voilà un péril objectif, bien davantage que toutes les évocations au vitriol des affres de Wall Street (joke).

On sait que ce dix-septième opus, produit par le chanteur et Ron Aniello, et enregistré en pleine péripéties électorales outre-Atlantique, tente donc de faire du petit bois des banques et autres investisseurs, et porte l’accent sur les oubliés de la croissance (ou les victimes de la crise, c’est selon), galerie de spectres qui ont toujours particulièrement inspiré l’imaginaire américain (on a le droit pour l’occasion de relire Les Raisins de la Colère de John Steinbeck). Mais, nous autres pauvres auditeurs francophones, comment appréhender les treize chansons de Wrecking Ball ? Comme un disque paradoxalement pépère, par exemple, c’est-à-dire surfant sur une certaine tradition de musiques de protestation, et reliant par là-même quelques Pogues effondrés – flûtiaux inclus – sur un débarcadère gris, désolé et déserté, des chœurs gospels dénichant parfois dans la foi une vague raison de continuer à mettre un pied devant l’autre, les chœurs blancs d’une colère qui ne l’est pas moins (« Rocky Ground »), et une tradition africaine assez étrangement revendiquée dans cet univers de cols bleus, prolétaires et enragés. Et même dans les moments les plus calmes du disque, l’Américain évoque ces gens de peu avec une force induite qui ne soulève aucune réserve depuis Nebraska. Blues, rock et gospel sont alors utilisés comme tampons entre un american way of life pour tabloïds en papier glacé et réalité réfrigérée. Certes, à 62 ans, et après une absence de plus de trois années des studios, Springsteen chante le tout dans une inhabituelle retenue dans la voix, balayant d’un revers de manche de chemise à carreaux les effets superfétatoires de synthétiseurs trop prolixes dans la chanson-titre (et on ne dit rien des cuivres échappés d’une scène de Las Vegas), retrouvant à propos les banjos en guirlandes (« We Are Alive »), ou s’arrangeant même avec quelques fautes de goût, comme l’envahissant effet d’écho de « We Take Care Of Our Own » en ouverture, ou le shuntage éhonté de plusieurs titres. Pour le reste, on saluera l’audace de l’artiste, la constance de ses convictions, et un cœur battant gros comme ça. Et on écrasera sans déchoir une larme à l’hommage réservé au frère éternel, le saxophoniste Clarence Clemons disparu en 2011, dans une déchirante et bien troussée épitaphe (too fuckin’ big to die).

Des effets modernistes qui conviennent au Boss comme une brosse à dents à un gallinacé, des compositions qui ne figureront qu’à grand-peine au panthéon des très riches chansons de Springsteen, et une voix en-deçà de nos souvenirs émus : pourquoi alors ne pas rejoindre la cohorte qui, en peloton militaire, fusille consciencieusement l’opus ? Sans doute parce que l’intuition est vive que certaines de ces chansons pourraient devenir de ces hymnes dont nous aurons besoin ces temps-ci. Et puis, tout simplement, car la musique rock ne se résume jamais à des éléments objectifs, et parce que nous ne frissonnons jamais autant que car nous avons beaucoup frissonné. Springsteen nous a accompagné toutes ces années, et nous continuons à cheminer en sa compagnie. Simplement, ici, la marche s’est faite plus tranquille.

Christian Larrède - Copyright 2012 Music Story

des choses interressante dans "rolling stone" ,une discussion plutot qu'un interview de la part de 2 hommes qui se connaissent et semble s'apprécier .Bruce que l'on pensait en manque d'inspiration dit avoir écrit une quarantaine de titres pour cet album ,moi qui suis un peu naif !je lis même qu'un album est déja en boite ,mais mossieur l'as mis à la poubelle car ça ne le représentait pas en ce moment !!1 an de boulot à la corbeille!!!à qui il veut faire croire ça!!!

...Où on a au passage la confirmation que le solo de Big Man sur LOHAD est bien un solo live d'antan, réintégré dans le morceau...

Oui cet histoire d'album jeté à la poubelle est étonnante... sauf qu'il est peut-être plutôt mis de côté que jeté à la poubelle.

lsamuel a écrit:merci Fabrice pour l'info sur le RS allemand.
Quelqu'un sait où le trouver sur Paris ? Gare de l'Est peut-être ?

Je passe par Zurich, mardi prochain avant de m'envoler pour N.Y, qui sait si aux Presses duty free et cie?
Je vais fouiner, si ça interesse qq

pspa2 a écrit:

lsamuel a écrit:merci Fabrice pour l'info sur le RS allemand.
Quelqu'un sait où le trouver sur Paris ? Gare de l'Est peut-être ?

Je passe par Zurich, mardi prochain avant de m'envoler pour N.Y, qui sait si aux Presses duty free et cie?
Je vais fouiner, si ça interesse qq

Ah ouais, ça m'intéresse ! Sinon, on pourra toujours choper le single lors de la journée des disquaires, fin avril.