Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
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Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
[/quote]
Bêtement en cliquant sur le bouton du menu qui va bien !!!
Une fois Uploader ... on copie le lien et on clique sur le bouton juste à côté pour coller le lien ![/quote]
merci, suis un peu une buse en informatique, je cherchais l'icone en forme de trombone, qui m'est plus familière . cela dit, mon ordi du boulot me bloque si je tente d'ouvrir l'icone en question. j'essaierai depuis la maison!
alcor- Messages : 6
Date d'inscription : 30/11/2011
Album préféré : Darkness On The Edge Of Town
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
alcor a écrit:Hello
De retour de vacances de New York, je prends le temps de partager mes impressions du show.
J'avais été sélectionné dans la 2e liste et du coup, ça ne jouait plus pour mes dates de vacances, et je n'avais pas de billet.
Mais ma femme a été très compréhensive et m'a encouragé à aller tenter ma chance. Je remercie aussi Fabrice pour ses conseils!
Donc, je suis allé devant le theatre à 18.30 et suis resté env. 30 min à "tester la température". Une quinzaine de personnes faisait la queue déjà pour les éventuels billets disponibles. Je suis donc descendu au shop stubhub à la 39e rue. Le billet single le moins cher était à USD 1'200, ce qui était bien au-dessus de mon budget, mais je voulais tenter ma chance jusqu’au bout et me suis dit que les prix allaient descendre à l’approche de l’heure fatidique, et suis allé boire une bière dans le pub à côté. Je suis revenu à 19.30 chez Stubhub, mais les prix n’avaient que très légèrement baissé. Un autre gars, Patrick, était là pour tenter sa chance et du coup, on a regardé les billets vendus uniquement par paire, en particulier deux places dans le Box B, en 1ère ligne, indiqués à USD 999. À 19.40, le prix a baissé à 799, puis 650, je commençais à hésiter sérieusement à craquer, puis quelques minutes après, le prix a diminué à 599, et on a dit banco ! Le temps de passer la transaction, le prix était de USD 499 (commission de Stubhub non incluse), et il était 19.51, lorsqu’on est sorti du shop, 39e rue, pour courir jusqu’à la 48e, où le show commençait 9 minutes plus tard. On est arrivé essoufflés à 19.59 et le temps de s’asseoir, et de constater que les places étaient excellentes, les lumières se sont éteintes et Bruce est arrivé sur scène.
J’avais lu ici et là quelques critiques et je ne savais trop que penser. Au final, j’ai beaucoup aimé, mais cela ne reste pas mon meilleur concert/show de Springsteen.
Les plus :
- l’endroit. Cadre intimiste, très beau theatre, et les places donnant directement sur la scène renforcent cette impression de proximité.
- l’acoustique. Le son était incroyablement bon.
- la musique. Toute la partie chantée, et particulièrement les titres « My hometown » qui est la suite logique du monologue sur son enfance et sa relation avec sa ville d’origine, puis ses relations avec son père, My Father’s House , très poignant, avec une mélancolie qui résonne encore, 10th Avenue, où la salle est encouragée à participer, et Thunder Road, une de mes préférées.
Les moins :
- le côté « statique » du texte, j’aurais aimé un peu plus d’improvisation mais c’est probablement le format qui veut ça
- le fait qu’il lise son prompteur la majeure partie du temps
- le choix de chanter dancing in the dark, qui me tapait déjà un peu sur les nerfs à la fin de chaque show et qui revient ici sous forme acoustique alors qu’il y a largement le matériel pour d’autres titres plus intéressants dans ce cadre
En résumé, je suis ressorti très content d’avoir pu voir ce show – je serais revenu de NY plutôt frustré si cela n’avait pas été le cas – mais je ne repaierais certainement pas le prix pour le revoir (contrairement à une autre review que j’ai lu sur backstreets je crois).
Ton compte-rendu fait plaisir à lire !
Je suis vraiment contente que tu aies réussi à y aller !
Sipalyne- Messages : 72
Date d'inscription : 15/06/2011
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Album préféré : Darkness On The Edge Of Town
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Un album photo (concert du 2 novembre):
https://www.flickr.com/photos/raph_ph/sets/72157688111405851/
https://www.flickr.com/photos/raph_ph/sets/72157688111405851/
Fabrice- Admin
- Messages : 5511
Date d'inscription : 15/06/2011
Localisation : London, ON
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Pour avoir écouté les boots, je crois que le principal problème avec Dancing in the dark est que cette version de Broadway est juste totalement ratée
crazymat- Messages : 112
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
alcor a écrit:Hello
De retour de vacances de New York, je prends le temps de partager mes impressions du show.
J'avais été sélectionné dans la 2e liste et du coup, ça ne jouait plus pour mes dates de vacances, et je n'avais pas de billet.
Mais ma femme a été très compréhensive et m'a encouragé à aller tenter ma chance. Je remercie aussi Fabrice pour ses conseils!
Donc, je suis allé devant le theatre à 18.30 et suis resté env. 30 min à "tester la température". Une quinzaine de personnes faisait la queue déjà pour les éventuels billets disponibles. Je suis donc descendu au shop stubhub à la 39e rue. Le billet single le moins cher était à USD 1'200, ce qui était bien au-dessus de mon budget, mais je voulais tenter ma chance jusqu’au bout et me suis dit que les prix allaient descendre à l’approche de l’heure fatidique, et suis allé boire une bière dans le pub à côté. Je suis revenu à 19.30 chez Stubhub, mais les prix n’avaient que très légèrement baissé. Un autre gars, Patrick, était là pour tenter sa chance et du coup, on a regardé les billets vendus uniquement par paire, en particulier deux places dans le Box B, en 1ère ligne, indiqués à USD 999. À 19.40, le prix a baissé à 799, puis 650, je commençais à hésiter sérieusement à craquer, puis quelques minutes après, le prix a diminué à 599, et on a dit banco ! Le temps de passer la transaction, le prix était de USD 499 (commission de Stubhub non incluse), et il était 19.51, lorsqu’on est sorti du shop, 39e rue, pour courir jusqu’à la 48e, où le show commençait 9 minutes plus tard. On est arrivé essoufflés à 19.59 et le temps de s’asseoir, et de constater que les places étaient excellentes, les lumières se sont éteintes et Bruce est arrivé sur scène.
J’avais lu ici et là quelques critiques et je ne savais trop que penser. Au final, j’ai beaucoup aimé, mais cela ne reste pas mon meilleur concert/show de Springsteen.
Les plus :
- l’endroit. Cadre intimiste, très beau theatre, et les places donnant directement sur la scène renforcent cette impression de proximité.
- l’acoustique. Le son était incroyablement bon.
- la musique. Toute la partie chantée, et particulièrement les titres « My hometown » qui est la suite logique du monologue sur son enfance et sa relation avec sa ville d’origine, puis ses relations avec son père, My Father’s House , très poignant, avec une mélancolie qui résonne encore, 10th Avenue, où la salle est encouragée à participer, et Thunder Road, une de mes préférées.
Les moins :
- le côté « statique » du texte, j’aurais aimé un peu plus d’improvisation mais c’est probablement le format qui veut ça
- le fait qu’il lise son prompteur la majeure partie du temps
- le choix de chanter dancing in the dark, qui me tapait déjà un peu sur les nerfs à la fin de chaque show et qui revient ici sous forme acoustique alors qu’il y a largement le matériel pour d’autres titres plus intéressants dans ce cadre
En résumé, je suis ressorti très content d’avoir pu voir ce show – je serais revenu de NY plutôt frustré si cela n’avait pas été le cas – mais je ne repaierais certainement pas le prix pour le revoir (contrairement à une autre review que j’ai lu sur backstreets je crois).
Alcor et les autres qui y sont éventuellement allés, j'aimerais vous poser deux questions:
1. Est-il envisageable de rencontrer le boss à la sortie? Habituellement, ce n'est pas mon truc mais j'avoue que la petite taille du lieu stimule mes instincts de fan les plus régressifs et je me demande si ça vaut le coup de faire traverser l'Atlantique à mon vinyle de Born to run...
1. Est-ce qu'il est possible de rentrer avec un appareil photo? Si non, y a t-il une consigne où le poser et cette consigne est-elle payante?
Merci de votre attention...
skip mccoy- Messages : 177
Date d'inscription : 24/11/2011
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Nous y allons mercredi soir.
Quelqu'un connait l'heure d'ouverture des portes du théâtre avant le show. Le billet indique 8PM, Le Boss commence vraiment pile poil à cette heure? A quel heure est il présent lui même?
Quelqu'un connait l'heure d'ouverture des portes du théâtre avant le show. Le billet indique 8PM, Le Boss commence vraiment pile poil à cette heure? A quel heure est il présent lui même?
pspa2- Messages : 400
Date d'inscription : 24/11/2011
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
"1. Est-il envisageable de rencontrer le boss à la sortie? Habituellement, ce n'est pas mon truc mais j'avoue que la petite taille du lieu stimule mes instincts de fan les plus régressifs et je me demande si ça vaut le coup de faire traverser l'Atlantique à mon vinyle de Born to run..."
"1. Est-ce qu'il est possible de rentrer avec un appareil photo? Si non, y a t-il une consigne où le poser et cette consigne est-elle payante?"
Y avait une 20aine de personnes qui attendaient Bruce à la sortie, je suis resté 15 min et ai abandonné (ma femme et mes enfants m'attendaient), mais, à voir les quelques videos sur youtube, il faut etre très bien placé et très chanceux pour réussir à lui faire signer un disque parce qu'il sort en vitesse...
pour l'appareil photo, je ne sais pas, je n'en avais pas, mais il y avait un controle plutot strict à l'entrée, pour ceux qui étaient à l'heure. Pour ceux qui, comme moi, sont arrivés à la bourre à 19.59, il n'y avait plus aucun controle, sauf celui du billet (ce qui m'arrangeait bien mais est assez inquietant en soi)
je ne sais pas à quelle heure ouvrent les portes mais en tout cas, le show est ponctuel. il a bien commencé à 8pm pile.
"1. Est-ce qu'il est possible de rentrer avec un appareil photo? Si non, y a t-il une consigne où le poser et cette consigne est-elle payante?"
Y avait une 20aine de personnes qui attendaient Bruce à la sortie, je suis resté 15 min et ai abandonné (ma femme et mes enfants m'attendaient), mais, à voir les quelques videos sur youtube, il faut etre très bien placé et très chanceux pour réussir à lui faire signer un disque parce qu'il sort en vitesse...
pour l'appareil photo, je ne sais pas, je n'en avais pas, mais il y avait un controle plutot strict à l'entrée, pour ceux qui étaient à l'heure. Pour ceux qui, comme moi, sont arrivés à la bourre à 19.59, il n'y avait plus aucun controle, sauf celui du billet (ce qui m'arrangeait bien mais est assez inquietant en soi)
pspa2 a écrit:
Quelqu'un connait l'heure d'ouverture des portes du théâtre avant le show. Le billet indique 8PM, Le Boss commence vraiment pile poil à cette heure? A quel heure est il présent lui même?
je ne sais pas à quelle heure ouvrent les portes mais en tout cas, le show est ponctuel. il a bien commencé à 8pm pile.
alcor- Messages : 6
Date d'inscription : 30/11/2011
Album préféré : Darkness On The Edge Of Town
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
merci Alcoralcor a écrit:"1. Est-il envisageable de rencontrer le boss à la sortie? Habituellement, ce n'est pas mon truc mais j'avoue que la petite taille du lieu stimule mes instincts de fan les plus régressifs et je me demande si ça vaut le coup de faire traverser l'Atlantique à mon vinyle de Born to run..."
"1. Est-ce qu'il est possible de rentrer avec un appareil photo? Si non, y a t-il une consigne où le poser et cette consigne est-elle payante?"
Y avait une 20aine de personnes qui attendaient Bruce à la sortie, je suis resté 15 min et ai abandonné (ma femme et mes enfants m'attendaient), mais, à voir les quelques videos sur youtube, il faut etre très bien placé et très chanceux pour réussir à lui faire signer un disque parce qu'il sort en vitesse...
pour l'appareil photo, je ne sais pas, je n'en avais pas, mais il y avait un controle plutot strict à l'entrée, pour ceux qui étaient à l'heure. Pour ceux qui, comme moi, sont arrivés à la bourre à 19.59, il n'y avait plus aucun controle, sauf celui du billet (ce qui m'arrangeait bien mais est assez inquietant en soi)pspa2 a écrit:
Quelqu'un connait l'heure d'ouverture des portes du théâtre avant le show. Le billet indique 8PM, Le Boss commence vraiment pile poil à cette heure? A quel heure est il présent lui même?
je ne sais pas à quelle heure ouvrent les portes mais en tout cas, le show est ponctuel. il a bien commencé à 8pm pile.
skip mccoy- Messages : 177
Date d'inscription : 24/11/2011
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
pspa2 a écrit:Nous y allons mercredi soir.
Quelqu'un connait l'heure d'ouverture des portes du théâtre avant le show. Le billet indique 8PM, Le Boss commence vraiment pile poil à cette heure? A quel heure est il présent lui même?
Je crois qu'il arrive vers 17h au théâtre (d'après BTX).
Pour les collectionneurs d'affiche : le merchandising (dont les affiches en "série limitée") est en vente à l'hotel Crowne Plazza de Times Square les jours de spectacle.
Fabrice- Admin
- Messages : 5511
Date d'inscription : 15/06/2011
Localisation : London, ON
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Fabrice a écrit:
Je crois qu'il arrive vers 17h au théâtre (d'après BTX).
Pour les collectionneurs d'affiche : le merchandising (dont les affiches en "série limitée") est en vente à l'hotel Crowne Plazza de Times Square les jours de spectacle.
J'ai cru voir vers 18h...Ca doit donc dépendre des jours
Pour le merchandising (autre qu'affiches), il y a un stand au Hard Rock Café de Times square aussi.
marv- Messages : 694
Date d'inscription : 15/06/2011
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
marv a écrit:Fabrice a écrit:
Je crois qu'il arrive vers 17h au théâtre (d'après BTX).
Pour les collectionneurs d'affiche : le merchandising (dont les affiches en "série limitée") est en vente à l'hotel Crowne Plazza de Times Square les jours de spectacle.
J'ai cru voir vers 18h...Ca doit donc dépendre des jours
Pour le merchandising (autre qu'affiches), il y a un stand au Hard Rock Café de Times square aussi.
moi j'ai même vu, sur ce forum, 18h30 - 19h.
Où as tu vu ça Fabrice?
skip mccoy- Messages : 177
Date d'inscription : 24/11/2011
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
http://www.backstreets.com/btx/viewtopic.php?f=3&t=1462753
skip mccoy- Messages : 177
Date d'inscription : 24/11/2011
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Suivant les jours il arrive entre 17h et 18h30. Et il passe de plus en plus de temps à signer des autographes avant de rentrer.
Sipalyne- Messages : 72
Date d'inscription : 15/06/2011
Localisation : Vence
Album préféré : Darkness On The Edge Of Town
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Un petit up car il me semble qu'une poignée de participants au forum ont vu le show... leurs impressions sont les bienvenues!
Fabrice- Admin
- Messages : 5511
Date d'inscription : 15/06/2011
Localisation : London, ON
"LE" show
Me concernant je pense avoir vu le dernier show de l'année 2017 puisque j'étais dans le salle le 29 décembre. Dernier "working day" avant le week-end que s'octroie le boss chaque semaine et, en l'occurrence, avant la bascule en 2018 (à moins qu'il n'y ait eu un show le 31/12 mais j'en doute).
J'avais atterri à NYC 3 jours plus tôt le temps donc de me recaler sur les horaires US et de ne pas subir un jetlag trop violent durant le show. Après tout lorsque le show se termine aux alentours de 22h30 il n'est jamais que 4h30 du mat' en France !
En tout cas chapeau bas à l'organisation générale. Accueil chaleureux dans la salle, le théâtre est effectivement à taille plus qu'humaine et on se sent tout de suite à l'aise dans la salle. Quel que soit l'endroit d'où on assiste au show selon moi. J'avais pour ma part pris un billet à 200 dollars et j'ai trouvé que la visi et le son étaient juste fabuleux. C'est un énorme plus de cette série de concert je pense. Le voir comme jamais on ne l'a vu et comme jamais (avant longtemps en tout cas) on ne le reverra. A part les bouffes du nord qui offrent un cadre un peu similaire (et encore les bouffes du Nord me semblent être plus grandes que le Walter Kerr theater), je ne vois que peu de salle équivalente à Paris.
Pour ce qui concerne le show (c'est un bien un show et l'appellation "On broadway" n'est pas là juste pour faire jolie sur l'affiche) j'ai adoré de bout en bout. Il faut dire que j'ai toujours adoré le côté conteur du boss. Cette voix qui introduit très longuement The River sur le quintuple live de 86 m'a tellement accompagné que la retrouver intacte m'a plus qu'emballé.
Le parallèles entre le livre et le spectacle sont évidents mais ce n'est jamais le livre "lu et accompagné à la guitare ou au piano". Cela ressemble davantage à un biopic dans lequel le boss aurait décidé de jouer son propre rôle avant que quelqu'un s'en charge dans quelques années. D'ailleurs je suis certain que lorsque le boss ne sera plus "Springsteen on Broadway" sera encore joué sur scène. Simplement le chant se fera en playback ou un ersatz qui lui ressemble jouera et chantera comme il peut. En tout cas l'écriture est souvent théâtralisée. Et ça fonctionne car la musique est là. Toujours préssente ou presque. Soit par quelques accords qui l'accompagnent durant ses monologues soit lorsqu'il chante un morceau. Et il y en a quelques uns de toute beauté. Les temps forts : Tenth avenue arrive très largement en tête et je n'ai pas retenu mes larmes lorsqu'il a rendu hommage à Clarence. C'est simplement émouvant. Comme lors de la tournée Wrecking Ball en plus intimiste et donc d'une certaine manière en plus fort. Autres grands moments : my hometown et sa splendide intro parlée, BITUSA, long walk home et sans hésiter la chanson dédiée à sa mère.
Beaucoup d'émotions donc. Sans vouloir dire que cette expérience était UNIQUE (car Bruce est capable de rendre unique n'importe lequel de ses shows - c'est sa grande force), la valeur ajoutée de NYC est évidente. Il joue chez lui. Le théâtre est à plutôt mal insonorisée et les hurlements des sirènes de police ou d'ambulances qui passent près du théâtre rythment le show (Bruce incorpore d'ailleurs ce bruit de fond au show). C'est une ambiance à nulle autre pareille.
Enfin le final en forme de prière "Notre père qui êtes au cieux..." passera peu-être mal auprès de certains mais je l'ai trouvé au contraire réussi et parfaitement cohérent étant donné les paraboles qu'il utilise et l'histoire, la sienne, qu'il raconte.
Pour conclure et réponde à une question sur l'opportunité de le voir de près ou de faire des photos, je répondrai par l'affirmative à la première question. Je n'ai pas voulu quitter en trombe la salle pour me mettre derrière les barrières situées près de la porte de sortie des artistes mais malgré cela je l'ai vu comme jamais je ne le reverrai je pense (ce n'est pas mon truc de faire le pied de grue mais là il était à 15 mètres de moi donc comment résister?). Pour les photos je me suis astreint à ne pas en faire pour respecter son souhait et l'ambiance du théâtre. Mais on peut en faire à la marge c'est évident.
Voilà. Que ceux qui iront se préparent à un beau moment.
J'avais atterri à NYC 3 jours plus tôt le temps donc de me recaler sur les horaires US et de ne pas subir un jetlag trop violent durant le show. Après tout lorsque le show se termine aux alentours de 22h30 il n'est jamais que 4h30 du mat' en France !
En tout cas chapeau bas à l'organisation générale. Accueil chaleureux dans la salle, le théâtre est effectivement à taille plus qu'humaine et on se sent tout de suite à l'aise dans la salle. Quel que soit l'endroit d'où on assiste au show selon moi. J'avais pour ma part pris un billet à 200 dollars et j'ai trouvé que la visi et le son étaient juste fabuleux. C'est un énorme plus de cette série de concert je pense. Le voir comme jamais on ne l'a vu et comme jamais (avant longtemps en tout cas) on ne le reverra. A part les bouffes du nord qui offrent un cadre un peu similaire (et encore les bouffes du Nord me semblent être plus grandes que le Walter Kerr theater), je ne vois que peu de salle équivalente à Paris.
Pour ce qui concerne le show (c'est un bien un show et l'appellation "On broadway" n'est pas là juste pour faire jolie sur l'affiche) j'ai adoré de bout en bout. Il faut dire que j'ai toujours adoré le côté conteur du boss. Cette voix qui introduit très longuement The River sur le quintuple live de 86 m'a tellement accompagné que la retrouver intacte m'a plus qu'emballé.
Le parallèles entre le livre et le spectacle sont évidents mais ce n'est jamais le livre "lu et accompagné à la guitare ou au piano". Cela ressemble davantage à un biopic dans lequel le boss aurait décidé de jouer son propre rôle avant que quelqu'un s'en charge dans quelques années. D'ailleurs je suis certain que lorsque le boss ne sera plus "Springsteen on Broadway" sera encore joué sur scène. Simplement le chant se fera en playback ou un ersatz qui lui ressemble jouera et chantera comme il peut. En tout cas l'écriture est souvent théâtralisée. Et ça fonctionne car la musique est là. Toujours préssente ou presque. Soit par quelques accords qui l'accompagnent durant ses monologues soit lorsqu'il chante un morceau. Et il y en a quelques uns de toute beauté. Les temps forts : Tenth avenue arrive très largement en tête et je n'ai pas retenu mes larmes lorsqu'il a rendu hommage à Clarence. C'est simplement émouvant. Comme lors de la tournée Wrecking Ball en plus intimiste et donc d'une certaine manière en plus fort. Autres grands moments : my hometown et sa splendide intro parlée, BITUSA, long walk home et sans hésiter la chanson dédiée à sa mère.
Beaucoup d'émotions donc. Sans vouloir dire que cette expérience était UNIQUE (car Bruce est capable de rendre unique n'importe lequel de ses shows - c'est sa grande force), la valeur ajoutée de NYC est évidente. Il joue chez lui. Le théâtre est à plutôt mal insonorisée et les hurlements des sirènes de police ou d'ambulances qui passent près du théâtre rythment le show (Bruce incorpore d'ailleurs ce bruit de fond au show). C'est une ambiance à nulle autre pareille.
Enfin le final en forme de prière "Notre père qui êtes au cieux..." passera peu-être mal auprès de certains mais je l'ai trouvé au contraire réussi et parfaitement cohérent étant donné les paraboles qu'il utilise et l'histoire, la sienne, qu'il raconte.
Pour conclure et réponde à une question sur l'opportunité de le voir de près ou de faire des photos, je répondrai par l'affirmative à la première question. Je n'ai pas voulu quitter en trombe la salle pour me mettre derrière les barrières situées près de la porte de sortie des artistes mais malgré cela je l'ai vu comme jamais je ne le reverrai je pense (ce n'est pas mon truc de faire le pied de grue mais là il était à 15 mètres de moi donc comment résister?). Pour les photos je me suis astreint à ne pas en faire pour respecter son souhait et l'ambiance du théâtre. Mais on peut en faire à la marge c'est évident.
Voilà. Que ceux qui iront se préparent à un beau moment.
sonic boom- Messages : 218
Date d'inscription : 16/06/2011
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Merci
Merci
Merci
Merci de ce compte rendu détaillé.
Moi, qui j'avoue n'est absolument pas fan du concept, je me suis mis à m'imaginer vivre ce moment.
Et du coup à m'intéresser à cette tournée.
Pas au point d'aller le voir car .... impossible en ce moment.
Le banquier a toujours le pouvoir de dire non !!!!!!!!
Mais je vais aller voir ce qu'on trouve comme traces de tout çà ...
Oui merci !
Merci
Merci
Merci de ce compte rendu détaillé.
Moi, qui j'avoue n'est absolument pas fan du concept, je me suis mis à m'imaginer vivre ce moment.
Et du coup à m'intéresser à cette tournée.
Pas au point d'aller le voir car .... impossible en ce moment.
Le banquier a toujours le pouvoir de dire non !!!!!!!!
Mais je vais aller voir ce qu'on trouve comme traces de tout çà ...
Oui merci !
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
pour ces impressions. Ca donne effectivement envie d'y aller et à force de prolonger, ça devrait pouvoir se faire!
Et comme on dit en anglais "Keep them coming" vos compte-rendus...
Et comme on dit en anglais "Keep them coming" vos compte-rendus...
Fabrice- Admin
- Messages : 5511
Date d'inscription : 15/06/2011
Localisation : London, ON
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Grand merci pour ce compte rendu....
outlawpedro- Messages : 2846
Date d'inscription : 15/06/2011
Age : 66
Album préféré : Darkness On The Edge Of Town
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Je ne vais pas dévier de ce qu’a écrit l’ami sonic auparavant.
Je suis véritablement tombé en amour pour Springsteen à l’écoute de « The River" sur le "Live 75-85 » et son intro sous forme de confession. Les années et boots aidant, je découvrais que Springsteen se racontait beaucoup sur scène et que cette facette de « conteur » (storyteller comme on dit là bas) était une des choses qui me fascinait le plus chez lui… Barrière de la langue faisant, c'était aussi devenu ce me manquait le plus dans les prestations live qu’on avait pu connaître en France (même s’il avait un peu développé ses histoires ces dernières années notamment en 2012 avec son long monologue à Bercy avant « We are alive »).
Alors quand avait été annoncé ce « Springsteen On Broadway » et la forme qu’il prendrait, j’avais, à l’inverse de beaucoup ici (ce que je peux tout à fait comprendre), été plus que curieux….On passera la galère et le bordel pour obtenir les précieux sésame (il y a un autre sujet pour ça) ainsi que le côté financier de la chose (là encore, je comprends les critiques et les partage) pour ne rester que sur l’artistique et l'expérience vécue sur place.
Ce qui frappe d’abord quand on va voir le show, c’est effectivement le côté intimiste de l’endroit: à à peine quelques mètres du tumulte de Times Square, le Walter Kerr Theatre fait figure de havre de tranquillité…Entre la rue et la salle en elle même, à peine 1 couloir de 2 mètres, et on rentre dans un autre monde. L’endroit est beau, sans être ostentatoire. Pas de rideau qui cache la configuration de la scène avant le spectacle (car il s’agira bien d’un spectacle construit, scénarisé et non d’un concert): celle ci est sobre, sans fioriture (un mur de briques, quelques caisses, un piano et un micro).
J’ai vu Springsteen dans plein de configurations différentes: tribunes, fosse, pit, stades, salles à dimension gigantesque ou plus humaines….Mais jamais comme ça. Ou que vous soyez placé (en ce qui me concerne en mezzanine), cette sensation de proximité avec qui va se passer sur scène est présente.
On est également loin de l'atmosphère "compassée' qu'on aurait pu craindre d'une telle organisation: même si on n'approchera jamais le tumulte d'un show avec le E Street Band (heureusement puisque ce n'est pas le but), Springsteen encourage parfois le public à se manifester "bruyamment" et les "Bruuuuuuce" ne sont pas totalement absents
Ce cadre intimiste dont la singularité (l'acoustique et la dimension modeste du Theatre permettant à Springsteen de s'adresser à plusieurs reprises au public sans l'aide du micro) fait que le spectacle aurait bien du mal à être transposé dans des salles plus grandes (et encore moins dans des pays non anglophones, la moitié du show est « parlé »). Le Boss, dans la grande tradition des légendes qu'on se passe de générations en générations, raconte son histoire dont les fêlures viennent petit à petit embrasser celles d'une autre Histoire, celle de l'Amerique.
Aussi drôle ( on frôle parfois le stand up et comme on pouvait s'en douter Springsteen se révèle un excellent comédien) qu'émouvant (l'évocation de ses chers disparus), et bien evidemment porté par des version acoustiques ( parfois même des ré interprétations comme celle tétanisante de « Born in The USA ») à tomber d'une quinzaines de titres venant comme des illustrer des points précis de l'histoire, un bonheur qui se termine malgré tout sur une petite note douce amère...et si ce moment privilégié qu'il semble ne pas vouloir arrêter, en regardant dans le rétroviseur ( à la fois thématiquement et par la taille du lieu choisi) était sa façon à lui de dire, tout doucement...au revoir ?
“I wanted to know the whole American story . . . and to be able to tell it well. I hope I’ve been a good traveling companion.
Je suis véritablement tombé en amour pour Springsteen à l’écoute de « The River" sur le "Live 75-85 » et son intro sous forme de confession. Les années et boots aidant, je découvrais que Springsteen se racontait beaucoup sur scène et que cette facette de « conteur » (storyteller comme on dit là bas) était une des choses qui me fascinait le plus chez lui… Barrière de la langue faisant, c'était aussi devenu ce me manquait le plus dans les prestations live qu’on avait pu connaître en France (même s’il avait un peu développé ses histoires ces dernières années notamment en 2012 avec son long monologue à Bercy avant « We are alive »).
Alors quand avait été annoncé ce « Springsteen On Broadway » et la forme qu’il prendrait, j’avais, à l’inverse de beaucoup ici (ce que je peux tout à fait comprendre), été plus que curieux….On passera la galère et le bordel pour obtenir les précieux sésame (il y a un autre sujet pour ça) ainsi que le côté financier de la chose (là encore, je comprends les critiques et les partage) pour ne rester que sur l’artistique et l'expérience vécue sur place.
Ce qui frappe d’abord quand on va voir le show, c’est effectivement le côté intimiste de l’endroit: à à peine quelques mètres du tumulte de Times Square, le Walter Kerr Theatre fait figure de havre de tranquillité…Entre la rue et la salle en elle même, à peine 1 couloir de 2 mètres, et on rentre dans un autre monde. L’endroit est beau, sans être ostentatoire. Pas de rideau qui cache la configuration de la scène avant le spectacle (car il s’agira bien d’un spectacle construit, scénarisé et non d’un concert): celle ci est sobre, sans fioriture (un mur de briques, quelques caisses, un piano et un micro).
J’ai vu Springsteen dans plein de configurations différentes: tribunes, fosse, pit, stades, salles à dimension gigantesque ou plus humaines….Mais jamais comme ça. Ou que vous soyez placé (en ce qui me concerne en mezzanine), cette sensation de proximité avec qui va se passer sur scène est présente.
On est également loin de l'atmosphère "compassée' qu'on aurait pu craindre d'une telle organisation: même si on n'approchera jamais le tumulte d'un show avec le E Street Band (heureusement puisque ce n'est pas le but), Springsteen encourage parfois le public à se manifester "bruyamment" et les "Bruuuuuuce" ne sont pas totalement absents
Ce cadre intimiste dont la singularité (l'acoustique et la dimension modeste du Theatre permettant à Springsteen de s'adresser à plusieurs reprises au public sans l'aide du micro) fait que le spectacle aurait bien du mal à être transposé dans des salles plus grandes (et encore moins dans des pays non anglophones, la moitié du show est « parlé »). Le Boss, dans la grande tradition des légendes qu'on se passe de générations en générations, raconte son histoire dont les fêlures viennent petit à petit embrasser celles d'une autre Histoire, celle de l'Amerique.
Aussi drôle ( on frôle parfois le stand up et comme on pouvait s'en douter Springsteen se révèle un excellent comédien) qu'émouvant (l'évocation de ses chers disparus), et bien evidemment porté par des version acoustiques ( parfois même des ré interprétations comme celle tétanisante de « Born in The USA ») à tomber d'une quinzaines de titres venant comme des illustrer des points précis de l'histoire, un bonheur qui se termine malgré tout sur une petite note douce amère...et si ce moment privilégié qu'il semble ne pas vouloir arrêter, en regardant dans le rétroviseur ( à la fois thématiquement et par la taille du lieu choisi) était sa façon à lui de dire, tout doucement...au revoir ?
“I wanted to know the whole American story . . . and to be able to tell it well. I hope I’ve been a good traveling companion.
Dernière édition par marv le Jeu 11 Jan 2018 - 12:14, édité 1 fois
marv- Messages : 694
Date d'inscription : 15/06/2011
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Lire vos compte rendus est un bonheur.
merci!
merci!
CC Rider- Messages : 6876
Date d'inscription : 14/06/2011
Age : 104
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
oui, oui ! merci de vos compte rendus...
je suis d'accord avec CC sur le bonheur et avec TOF sur l'intérêt que cela suscite pour moi alors que le concept me paraissait inintéressant...
j'ai l'impression de retrouver dans ce que vous décrivez "le" Springsteen qui m'a toujours scotché : grande qualité d'impro pour raconter des histoires au travers des morceaux dans un set super construit , le lien "affectif" avec le public... alors que je trouvais ces dernières années plutôt un déroulé de tubes et de la "harangue" du public qui m'ont éloigné un peu...
je suis d'accord avec CC sur le bonheur et avec TOF sur l'intérêt que cela suscite pour moi alors que le concept me paraissait inintéressant...
j'ai l'impression de retrouver dans ce que vous décrivez "le" Springsteen qui m'a toujours scotché : grande qualité d'impro pour raconter des histoires au travers des morceaux dans un set super construit , le lien "affectif" avec le public... alors que je trouvais ces dernières années plutôt un déroulé de tubes et de la "harangue" du public qui m'ont éloigné un peu...
transpirator- Messages : 975
Date d'inscription : 21/06/2011
Age : 63
Localisation : Arcachon
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
j'ai l'impression de retrouver dans ce que vous décrivez "le" Springsteen qui m'a toujours scotché : grande qualité d'impro pour raconter des histoires au travers des morceaux dans un set super construit , le lien "affectif" avec le public... alors que je trouvais ces dernières années plutôt un déroulé de tubes et de la "harangue" du public qui m'ont éloigné un peu...
Ce qui me touche dans ces quelques compte rendus est un ton narratif que je qualifierais de "bonheur modeste", de retour à l'essentiel.
C'est très touchant car c'est vraiment comme cela, dans une relation intime entre événements rares (les tournées étaient plus rares) et sorties d'albums, un peu "tout seul" avant d'augmenter les membres des bandes au fur et à mesure des tournées, que j'ai découvert puis beaucoup aimé le boss.
Cette modestie dans la (re)découverte me touche.
J'ai choisi de ne pas y aller. Le concept lui même m'est étranger et je ne comprend pas comment on peut mettre autant d'argent dans un show.
Ça n'est pas une critique à ceux qui ont suivi le boss jusque là, c'est juste mon point de vue.
Ne suis pas sur et certain non plus d'aimer la période actuelle de la carrière du boss.
Certainement car ses derniers disques ne me nourrissent, ni ne m'intéressent.
Je ne suis pas nostalgique du mieux avant. C'est juste que le maintenant m'est radicalement indifférent.
Pas le boss lui même, non, juste ce qu'il propose artistiquement depuis des années, ce ronronnement et cette gestion de carrière pépère, loin de l'urgence que j'ai pu connaître.
La repetition des grosses tournées en stade et les play must en roue libre, c'est pas mon truc, tout simplement.
Aujourd'hui l'urgence est ailleurs qu'à Broadway pour moi, mais boudiou qu'il est agreable de vous lire!
Merci
CC Rider- Messages : 6876
Date d'inscription : 14/06/2011
Age : 104
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Merci Sonic et Marv, superbes compte-rendus
Manque jusque 2 ou 3 blagues à 2 balles je trouve
Hâte d'être le 15 Mars en lisant ça (sauf si le blizzard s'en mêle )
Manque jusque 2 ou 3 blagues à 2 balles je trouve
Hâte d'être le 15 Mars en lisant ça (sauf si le blizzard s'en mêle )
Marc- Admin
- Messages : 5784
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Marc a écrit:
Manque jusque 2 ou 3 blagues à 2 balles je trouve
Hâte d'être le 15 mars
genre "le 15 mars, si le Boss tonne, le blizzard se met le rapace soit relâche minet et tinte faute de froid ! "
transpirator- Messages : 975
Date d'inscription : 21/06/2011
Age : 63
Localisation : Arcachon
Re: Springsteen On Broadway: Set list et impressions.
Je ne sais pas si je poste au bon endroit, désolé..
un bon papier :
Springsteen on Broadway : l’ADN du « Boss »
...
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1077784/philippe-rezzonico-springsteen-broadway-new-york-residence
...
un bon papier :
Springsteen on Broadway : l’ADN du « Boss »
...
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1077784/philippe-rezzonico-springsteen-broadway-new-york-residence
...
NEW YORK – Les biographies sont fréquemment adaptées pour le cinéma et la télévision. Bruce Springsteen s'est chargé de transposer la sienne au théâtre avec Springsteen on Broadway. Le résultat se veut le spectacle intimiste le plus achevé et le plus émouvant de la longue carrière du « Boss ».
Un texte de Philippe Rezzonico
« ADN » est le premier mot prononcé par Springsteen après le tonnerre d’applaudissements qui a accueilli son entrée sur scène, mardi soir. Ces trois lettres résument parfaitement ce que l’Américain propose 5 soirs par semaine aux 975 spectateurs massés dans le minuscule théâtre Walter Kerr – il n’y a que 17 rangées au parterre – de la 48e rue : un homme, ses mots, sa musique et son passé.
Pour ce spectacle digne d’un voyage dans le temps, la production est minimaliste : une scène nue, des guitares acoustiques, un piano, deux micros et un tabouret. Springsteen, seul sur scène, ce n’est pas une première. Deux tournées solos, The Ghost of Tom Joad (qui a fait escale à Montréal en janvier 1996) et Devils & Dust (qui ne n’est pas arrêtée au Québec en 2005), ont précédé cette résidence à New York. Mais les similitudes s’arrêtent là.
Springsteen a vraiment pris le mot « Broadway » au pied de la lettre. Ce spectacle, c’est bien plus qu’un moment intimiste qui pourrait s’apparenter aux anciennes séries Unplugged, de MTV, et Storytellers, de VH1. C’est une vraie pièce de théâtre où l’Américain est le principal acteur et le narrateur.
Dès la première introduction qui précède Growin’ Up, le ton est donné et Springsteen met les choses en perspective : « Je n’avais jamais travaillé cinq jours par semaine. Jusqu’à maintenant… »
Avec sérieux, avec humour et toujours à propos, Springsteen fusionne de longs passages de son autobiographie Born to Run avec ses compositions du passé. Les textes sont littéralement intégrés aux chansons.
Durant Growin’ Up, Springsteen marque des temps d’arrêt pour mimer les poses qu’il prenait avec la guitare louée par sa mère quand il avait 8 ans, ainsi que pour évoquer le jour où « la révolution a été télévisée » avec le passage d’Elvis au Ed Sullivan Show. Pendant My Hometown, l’artiste ironise sur le fait que le type qui a écrit Born to Run « vit aujourd’hui à 10 minutes de l’endroit où il a grandi ».
Homme de théâtre
Les commentaires sont parfois faits sans micro, sans amplification sonore, plaçant plus que jamais l’Américain dans un rôle de comédien qui lui sied à merveille. Springsteen a toujours été un raconteur hors pair durant ses concerts, mais dans ce contexte, l’effet est décuplé. Plus de proximité que ça et on prend une bière avec lui.
Moments forts du segment lié à son enfance, il y a les interprétations et les mises en contexte pour My Father’s House et The Wish, dédiées respectivement à son père et sa mère. Dans la première pièce, Springsteen se souvient d’un soir où sa mère lui a demandé d’aller chercher son père au bar, à une heure tardive, quand il était enfant. Bouleversant. Dans la seconde, il vante les mérites de sa mère et toutes les qualités humaines qu’elle lui a transmises. Une bouffée d’air frais, après la noirceur liée au paternel.
Cette alternance chanson-texte-chanson s’avère fort à propos. Elle maintient une notion d’inattendu durant tout le spectacle et empêche les amateurs de chanter les paroles, ce qui est une fichue de bonne idée. Ce spectacle n’en est pas un de Springsteen et de son E Street Band où des milliers de fans chantent à l’unisson. De toute façon, avec 80 % des billets vendus entre 400 $ et 800 $ US, la dernière chose que tu veux, c’est d’entendre un gros type à la voix caverneuse chanter à deux sièges de toi. Et le public l’a compris dès les premières minutes… y compris le gros type à la voix caverneuse.
C’est la raison pour laquelle tout le monde a bu en silence les paroles de la mirifique Thunder Road, premier titre de la soirée interprété sans interruption narrative. Il y a des choses sacrées auxquelles il ne faut pas toucher, et cette chanson-là est du nombre.
Thunder Road, en mode guitare-voix-harmonica, peut être entendue occasionnellement durant les concerts du E Street Band. Tout comme The Promised Land, inspiré d’un voyage en direction de la côte ouest durant lequel il a dû conduire, « moi qui n’avais pas de permis et qui ne savais pas conduire. Pas trop glorieux pour celui qui a écrit Racing in the Street… »
Le E Street Band en mode acoustique
D’ordinaire, Springsteen joue essentiellement les chansons de ses disques solos (Nebraska, The Ghost of Tom Joad, Devils & Dust) lors de ses spectacles personnels, mais ici, pour les besoins de la thématique (son histoire), il livre en mode acoustique des pièces qui sont habituellement réservées à son groupe.
Quel plaisir de réentendre Born in the U.S.A. dans sa version originale guitare-voix de janvier 1982, qui précède la version atomique de l’album du même nom de 1984. On l’avait entendue ainsi le 7 janvier 1996 à la salle Wilfrid-Pelletier. Et quel choc d’entendre Tenth Avenue Freeze-Out, la chanson emblématique de la naissance du E Street Band, en mode piano-voix!
Springsteen se paie la traite avec une interprétation dynamique durant laquelle il salue tous les membres passés, présents et disparus du groupe, avec un hommage spécial à Clarence Clemons, le géant saxophoniste mort en 2011.
« Perdre Clarence, ça a été comme perdre la pluie… » Durant la chanson, à la phrase-clé « When the change was made uptown and the Big Man joined the band », Springsteen a cessé de jouer et a crié : « Pour le Big Man! » Et là, la foule, qui écoutait religieusement, s’est mise à hurler et à applaudir comme si les Beatles étaient devant nous. Cela fait des années que Springsteen rend hommage de cette façon à son frère de sang durant les concerts du E Street Band, mais dans ce contexte intimiste, c’était plus émouvant que jamais.
Durant ce spectacle où la famille sanguine et musicale de Springsteen est omniprésente, c’est l’épouse de Bruce, Patti Scialfa, qui fait le lien entre les deux. Ils jouent ensemble les deux titres les plus souvent interprétés en duo au cours des ans, Thougher Than the Rest (piano) et Brilliant Disguise (deux guitares).
Entre rage et espoir
Springsteen n’évoque les problèmes d’aujourd’hui qu’une seule fois dans de ce spectacle éminemment personnel.
« Nous normalisons la haine… Nous méprisons la vérité… Nous bafouons les institutions… », a-t-il lancé avant d’interpréter Long Walk Home et The Rising, probablement ses deux plus grandes chansons des années 2000. Durant cette dernière, les faisceaux lumineux braqués vers le plafond se voulaient symboliques.
Au terme de ce spectacle qui a survolé sa vie et son oeuvre, Springsteen a admis que ce qui lui manquait de sa jeunesse – maintenant qu’il est âgé de 68 ans –, c’est la « liberté de la page blanche qu’il reste à remplir, sans savoir de quoi elle sera faite ».
Histoire de boucler avec fougue une prestation de 2 heures et 10 minutes sans entracte, l’Américain a conclu avec Dancing in the Dark, The Land of Hope and Dreams et Born to Run, trois chansons que les amateurs du « Boss » sont habitués d’entendre avec un E Street Band composé de 10 à 17 membres, lors des récentes tournées.
Et pourtant, l’homme et sa guitare ont subjugué l’attention. Entendre Dancing in the Dark, chanson de l’ère MTV, mise à nue à ce point, c’était stupéfiant. Et que dire de Born to Run, l’hymne des hymnes de la génération de Springsteen et de quelques autres générations par la suite.
D’habitude, Born to Run fait danser et chanter des milliers de gens en même temps. Mais cette fois, personne ne s’est levé de son siège, personne n’a chanté, personne n’a crié, parce que nous l’entendions tous ainsi pour la toute première fois. Et personne ne voulait gâcher ce moment unique.
Un quart d’heure plus tard, j’étais assis au pub irlandais en face du théâtre, encore remué et ébahi par ce spectacle qui parle avec sensibilité et humour de vie et de mort, de famille et d’amitié. Et une pensée m’est venue à l’esprit.
Après 52 ans de carrière discographique pour Springsteen – premiers enregistrements avec The Castiles en 1966 –, 45 ans avec le E Street Band, des millions de disques vendus, des tas de tournées mondiales, une foule de Grammy et un Oscar… que diable reste-t-il à dire après un tel spectacle?
François- Messages : 525
Date d'inscription : 27/04/2016
Album préféré : Live In New York
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