Les Insus

Olympia, Paris, 5 juin 2016.

Crache ton venin-Hygiaphone-Dans ton lit-Fait divers-Argent trop cher-La Bombe Humaine-Au cœur de la nuit-66 heures-Cendrillon-Flipper-J'sais pas quoi faire-Métro c'est trop-Le silence (Acoustique)-Ce soir est ce soir (Acoustique)-Le jour s'est levé-Electric Cité-In Paris-Ce que je veux-New York avec toi-Un autre monde
Encore: Le Vaudou (est toujours debout)-Ça (c'est vraiment toi)
Encore 2: Tu vas me manquer



Telephone, c'est la partie francophone de la bande son de mon adolescence, au côté de mecs bien plus célèbres, bien plus riches, et éventuellement bien plus talentueux qu'eux, les Stones, Bruce, Bowie, les Who....
Il y avait donc beaucoup de nostalgie dans le choix d'aller les voir, un peu d'inquiétude aussi, je me méfie généralement des trucs qui font trop le buzz. On ne sait jamais si c'est vraiment si bon ou si les attachés de presse sont juste particulièrement efficaces. Et puis il y a ces lyrics un peu adolescents, un peu nunuches, et moi qui n’ai plus 18 ans… Je sais pour l'avoir régulièrement suivi que Louis est sacrément bon sur scène, mais les autres je les ai perdus de vue depuis bien longtemps. Billet pour le Zenith en poche, quand  au tout dernier moment l'Olympia se présente et c'est une toute autre histoire, une toute autre envie. Je râte le "get ticket" en essayant de réserver avec mon téléphone parce que je ne suis pas chez moi, et me rattrape le lendemain (re merci Christophe !).
Si l'envie de voir un artiste se mesure à la longueur de la file d'attente, alors l'envie doit être sacrément forte dimanche devant l'entrée, avec une queue qui tourne l’angle de la rue Scribe et poursuit quasiment jusqu'à l'Opéra une demi heure avant l'ouverture. La première partie, c'est une chanteuse assez insignifiante dont j'ai oublié le nom. Juste elle et une strat. Je sais qu'on est sensés être gentils, c'est dur et compliqué d'ouvrir, mais là c'est juste chiant à mourir, et heureusement court. La seule ovation que la donzelle obtient, c'est quand elle annonce "sa dernière chanson" et ça sonne comme un ouf de soulagement.
Le temps de virer son ampli,de scotcher la setlist et de vérifier que tout fonctionne (une petite demi heure ponctuée d'ovations du public qui s'impatiente),  Ladies & gentlemen Les Insus entrent en scène et font fort pour rappeler qu’on les appelait à l’époque les Rolling Stones français. Gimme Shelter dans la sono, Jean Louis qui ressemble encore plus à Jagger et Louis avec un look très Keithien, bandana autour du front (il se fera gentiment vanner à ce sujet  par son chanteur). La fosse entre instantanément en éruption, dès que les premiers accords de «Crache ton Venin» retentissent. Ca tangue, ça chavire, ça saute en rythme, ça chante à l’unisson, euphorie et totale désinhibition, y’a juste à suivre le mouvement. Et en profiter, ce genre d’ambiance se fait rare ces temps ci. Les mecs ne nous laissent pas le temps de souffler. Après nous avoir mitraillé d’entrée de jeu, ils nous napalment la gueule avec un «Hygiaphone» survolté. Ca joue bien, putain que ça joue bien. Deux excellents guitaristes en totale maîtrise, très à l’aise, Richard dont le jeu a toujours un petit déficit de groove, mais qui est impressionnant de technique et de puissance. Aleksander, le bassiste, fait le job très correctement et est scéniquement beaucoup mieux intégré qu’au début de l’aventure. Il ne passe plus son temps caché dans le coin à droite de la batterie mais s’avance régulièrement center stage, partage à l’occasion le micro. Impressionnante cohésion entre les musiciens, beaucoup de complicité (d’amour ?) entre eux (si ce n’est qu’une posture, alors ce sont les meilleurs acteurs du monde). Beaucoup de complicité et d’amour aussi entre eux et le public, et lycée de Versailles. Il y a dans la salle 2500 personnes qui connaissent chaque chanson par cœur et ne se privent pas de le faire savoir. Bizarre d’ailleurs, ces titres pas écoutés pour certains depuis des décennies et dont les paroles vous reviennent instantanément à la mémoire….
J’en reste là pour le déroulement de la setlist, deux heures de rouleau compresseur avec l’intermède acoustique, très beau, très intime (magnifique «ce soir est ce soir»), bienvenu pour éviter à certains le passage à l’infirmerie et le masque à oxygène. Chaque titre un peu plus connu que les autres réenclenche un jumping collectif dans la fosse (Fait divers, Argent trop cher, Au cœur de la nuit, New York avec toi, Un autre monde, Ca c'est vraiment toi), ou quelques marques visibles d’émotion (Le Jour s’est Levé). Superbe et très attendu «Flipper», avec une intro très blues de Jean Louis, décidement bien meilleur guitariste que je ne l’imaginais.
Deux rappels, à l’heure ou les bouches de clim dans le plancher de l’Olympia ont depuis longtemps échoué à maintenir une température raisonnable. Et ce public qui refuse de les laisser partir.

Quelle soirée, quelle folie, une ambiance d’une intensité que j’ai rarement connu ces dix dernières années, la dernière fois aussi dingue ça devait être les White Stripes au Zenith en 2007.
Merci Les Insus de m’avoir rendu mes 20 ans le temps d’un dimanche soir. See ya soon…

Joli compte rendu, merci!

Bizarre d’ailleurs, ces titres pas écoutés pour certains depuis des décennies et dont les paroles vous reviennent instantanément à la mémoire….

C'est ce truc qui est le plus troublant, vécu la même...un truc bien imprimé en chacun de nous.
D'autant plus troublant que je n'ai jamais vu aucun des ex téléphone en solo, ni réécouté de disque du groupe depuis leur séparation.
Une boite rangée sur une étagère, qu'on croit bien fermée.
Et puis non.


s'il y a un candidat à ce type de bonheur, j'ai un ticket en trop pour le 9 (demain) au Zénith.
Fosse, prix coutant (45€)

Contact par MP siouplé

..... merci Captain.
impatient je suis , mais les Insus le 12 et le Boss le 13 ...... dur. dur

CC Rider a écrit:Joli compte rendu, merci!

Bizarre d’ailleurs, ces titres pas écoutés pour certains depuis des décennies et dont les paroles vous reviennent instantanément à la mémoire….

C'est ce truc qui est le plus troublant, vécu la même...un truc bien imprimé en chacun de nous.
D'autant plus troublant que je n'ai jamais vu aucun des ex téléphone en solo, ni réécouté de disque du groupe depuis leur séparation.
Une boite rangée sur une étagère, qu'on croit bien fermée.
Et puis non.

Même impression, toutes les paroles sont revenues, ma femme n'en revenait pas...

Merci de partager vos sentiments et vos enthousiasmes... agréables à lire -même si la distance empêche d'en profiter.
Et pourquoi donc ne viendraient-ils pas au Canada? Du temps du "avec fil", ils avaient bien du y venir au moins une fois...
Je vais faire un peu d'archéologie sur le net pour vérifier ça.

Merci captain pour ce moment .....
J'essaye de suivre sans suivre cette aventure.
Je m.explique.
Pour moi c'est pour demain ... Le 9.
Et pour moi ce sera mon premier .... Et donc mon dernier show de téléphone.
Alors j'évite de Matter les vidéos .... Histoire de me mettre en conditions comme si j'avais 15 ans !!!!
Donc oui j'évite youtruc et ses concurrents pour mes petits yeux ... Mais pas pu éviter de lire ta review .... J'adore les reviews ... Ça laisse toujours une place mon son imaginaire perso !!!
Parce que moi aussi je rêvais d'un autre monde !!!!!
Par contre je suis déjà allé à NY avec elle !!!!
Bref à demain les ados !!!!

Fabrice a écrit:Merci de partager vos sentiments et vos enthousiasmes... agréables à lire -même si la distance empêche d'en profiter.
Et pourquoi donc ne viendraient-ils pas au Canada? Du temps du "avec fil", ils avaient bien du y venir au moins une fois...
Je vais faire un peu d'archéologie sur le net pour vérifier ça.

La vie est mal faire car j'ai été bien incapable de trouver cette info archéologique sur Téléphone... Cela m'a un peu surpris d'ailleurs de ne pas trouver de site avec des archives à peu près complètes sur le groupe.

Telephone s'est produit à plusieurs reprises au Canada:
En mars 80, ils sont passé à Quebec, Montreal et toronto
Mars-avril 83: toronto, ottawa, montreal, quebec
Juin 84

de mon côté je suis allé les voir le 31 mai à dijon.
30 ans en gros que j'attendais cela puisque je me suis interessé au groupe en 85-86 quand j'avais 14 ans...arff...
depuis le milieu des années 90, je suis régulièrement JLA et LB à chacune de leurs nouvelles tournées, alors inutile de dire le pied que j'ai pris à les voir enfin réunis sur scene et jouer que du Telephone durant 2h15. Un peu étrange au début de retrouver Louis en tant que seconde voix et "simple" guitariste" s'effacant devant JLA, éternel leader. La grosse ambiance regnant dans la salle, la complicité entre eux et leur manifeste pied à être là réuni ont donné lieu à un sublime concert !
je retournerai les voir à Colmar cet été

Comme le rock paraît simple quand il est joué comme il l'est ces jours-ci par les Insus.

Hier soir au Zenith c'était juste un très bon et très grand moment rock. Tout y était : l'attitude - purement rock c'est à dire celle qui ne fait pas semblant, qui ne s'apprend pas mais qu'on a (et ILS l'ont : Louis, Jean-Louis et même Richard un des rares batteurs à pouvoir se voir affubler du qualificatif de "batteur-hero"), la sincérité, la capacité à être là dans l'instant et pas ailleurs (ni dans le passé ni dans le futur mais dans le présent), le partage avec le public, la complicité sur scène et ma foi, l'essentiel : la MUSIQUE. NOTRE musique à tous (du moins à tous ceux qui avait l'âge qu'il faut à la fin des années 70 et au début des années 80).

Une fois cela dit le reste va de soi : les titres s'enchaînent simplement. Jamais nostalgiques même si on a l'impression de voir notre vie défiler avec ces chansons qu'on connaît effectivement par cœur. Ah ces paroles d'Aubert. Elles percutent autant que les coups de baguettes de Kolinka ou les riffs de Bertignac.

Tout ça donc et la bonne humeur communicative. Cette façon de jouer au chat et à la souris avec les Stones : Bertignac et Aubert qui insistent à l'extrême pour paraître comme les Jagger/Richards français. Du coup les citations de Satisfaction, Like a rolling stone ou I got the blues semblent à leur juste place.

Pour quiconque n'avait pas pu les voir ensemble et pour tous il faut profiter encore et encore de ce cadeau qu'ils nous font en tournant comme ils le font ces temps-ci. Des salles à taille humaine pour communier avec le peuple rock de France car la seule mauvaise nouvelle dans tout ça c'est que cette tournée vient confirmer que personne ne semble pouvoir prétendre au trône qu'ils avaient laissé vide en se séparant. Et qui restera vide après.

C'est bien simple... J'en aurais pleuré. De Joie.

Madame #Bismuth sans #Paulo_le_Chrétien en mode Bob hier soir au Zénith pour applaudir son Loulou          

malpaso72 a écrit:Telephone s'est produit à plusieurs reprises au Canada:
En mars 80, ils sont passé à Quebec, Montreal et toronto
Mars-avril 83: toronto, ottawa, montreal, quebec
Juin 84

de mon côté je suis allé les voir le 31 mai à dijon.
30 ans en gros que j'attendais cela puisque je me suis interessé au groupe en 85-86 quand j'avais 14 ans...arff...
depuis le milieu des années 90, je suis régulièrement JLA et LB à chacune de leurs nouvelles tournées, alors inutile de dire le pied que j'ai pris à les voir enfin réunis sur scene et jouer que du Telephone durant 2h15. Un peu étrange au début de retrouver Louis en tant que seconde voix et "simple" guitariste"  s'effacant devant JLA, éternel leader. La grosse ambiance regnant dans la salle, la complicité entre eux et leur manifeste pied à être là réuni ont donné lieu à un sublime concert !
je retournerai les voir à Colmar cet été

et pour compléter l'info donnée par Malpaso, c'est le moment de rappeler que l'enjeux pour le groupe à un certain moment de leur carrière a été un éventuel développement à l'international.
Ca devait passer par le Canada et NY. Et l'Allemagne.
Il y a eu aussi un concert à NY, de mémoire. Mais c'était un concert où il n'y avait que des français expat selon ce qui s'était écrit dessus à l'époque.
Et la stratégie passait par la sortie d'un album en Anglais, qui a l'arrivée a été un mini LP 6 titres. Une réduction de "Dure Limite" donc.
C'est Bob Ezrin qui a produit "Dure limite" qui était en charge du projet et il avait demandé une traduction des textes à Lou Reed.
J'avais cet album et je ne l'ai plus.
Je l'ai gardé un certain temps, car il était symbolique de tout ce qu'il ne fallait pas faire pour intéresser les ricains quand on est français et qu'on fait du rock.
L'album (de mémoire) n'est sorti qu'en allemagne (au moment du rockpalast) et en Angleterre (parce que c'était le premier album chez virgin, emblématique boîte anglaise à l'époque)

Ceci dit il m'est déjà arrivé de chercher des détails de la vie du groupe sur le net, et c'est impossible de trouver un site intéressant et documenté à leur propos.
Et c'est aussi ce qui fait le charme de tout çà.

C'est la mémoire qui turbine et les détails reviennent parfois au hasard des discussions. Comme les paroles des chansons de téléphone pendant le concert

Merci pour vos réponses!

J'ai été un peu surpris de l'absence de sites fiables sur la carrière de Téléphone (l'intérêt pour groupe n'ayant jamais vraiment été démenti..comme le prouve la présente tournée.. même si c'est 3/4 du groupe).

Les villes visités au Canada sont des villes de l'est avec communautés francophones et françaises assez importantes (de relative importance selon les villes). S'agissaient-ils de visites dans des salles un peu conséquentes ou El Mocambo à Toronto par exemple?

CC Rider a écrit:
il était symbolique de tout ce qu'il ne fallait pas faire pour intéresser les ricains

c'est à dire?

J'ai chez moi une bio de Téléphone. Je jetterai un coup d'oeil à mon retour, il serait surprenant que cette mini tournée américaine ne soit pas évoquée (me souvient plus). Si je fais appel à ma mémoire de l'époque, il me semble bien qu'ils ont joué ailleurs qu'à NYC (De mémoire toujours Rock n Folk avait pondu une review). Et que le truc globalement avait été un échec. Wikipedia évoque Chicago et un concert exécuté devant....2 spectateurs.
Merci à Sonic Boom pour son intervention, il résume parfaitement le truc. Toujours pas redescendu de dimanche dernier. Si je laisse de côté la poignée de héros déjà évoquée dont je suis fan, addict, junky, avec toute la subjectivité de mise, cet Olympia des Insus est l'un des tous meilleurs concerts auxquels j'ai eu le bonheur d'assister. Je reste très frustré de ne pas avoir anticipé la chose et programmé une demi douzaine d'autres shows, à 40 euros le tix et quitte à dormir dans la bagnole c'était jouable. Il me reste à ronger mon frein jusqu'à Bercy.

En cherchant des infos sur le groupe Téléphone que j'avais vu au début des années 80, je suis tombé sur ce blog qui parle d'un concert avec Kim Wild:
...
http://www.day-by-day-kim-wilde.com/article-kim-wilde-et-le-groupe-telephone-54562036.html
...
Il y a  quelques photos...

A new york ils se sont produits dans des petits clubs.
Pour plus d'infos , il faudrait relire le bouquin de Corine "au fil du temps"...je l'ai revendu récemment... il vient d'etre réédité je crois.
En lisant ce bouquin , il y avait quelques anecdotes sympas. Elle parlait notamment de leur rencontres avec iggy pop ou encore avec les Stones, Bertignac et aubert avaient jammé une nuit entiere avec eux alors qu'ils enregistraient leurs albums dans le même studio.Sinon d'une manière générale, j'avais trouvé ce livre trés decevant et assez mal écrit d'ou ressortait essentiellemnt un mal être dans un groupe de rock entourée que de mecs et de groupies...

Amérique du Nord 1983 (Source "Telephone, ça c'est vraiment eux" de Pierre Terrasson et Pierre Mikaïloff).

Los Angeles "Roxy", San Francisco (annulé faute de réservations), Chicago (8 spectateurs...), Toronto "El Mocambo", Ottawa, Montréal, New York "Ritz".

Captain Jack Sparrow a écrit:Amérique du Nord 1983 (Source "Telephone, ça c'est vraiment eux" de Pierre Terrasson et Pierre Mikaïloff).

Los Angeles "Roxy", San Francisco (annulé faute de réservations), Chicago (8 spectateurs...), Toronto "El Mocambo", Ottawa, Montréal, New York "Ritz".

El Mocambo : décidément, ils se plaçaient dans le sillage des Stones.

Alors ce 9 juin au Zénith ....
Ce fut donc une première pour moi.
Je n'avais jamais eu l'occasion de les voir ... vu q'ils ont coupé la ligne alors que je commençait à peine ma vie d'ado rocker !!!
Ce fut donc aussi une dernière ... vu que je n'ai pas d'autres places pour d'autres dates en poche et que si je comprend bien ce qu'il se dit .... ensuite ce sera Et voilà c'est fini !
Donc oui une grande première.
Rien pour comparer.
Que de la découverte ... de l'ancien.
Drôle comme sensation.
Les vieux prennent donc possession de la place sous une ovation et un light show .. minimaliste mais ultra efficace. J'ai vraiment adoré ce jeu de lumière tout le long du concert.
Ils enchainent leur titres entre classiques connus de tous et classiques connu des fans.
Et découvrir tous ces titres en live fut un immense bonheur.
Les retrouvailles sont belles.
Je ne sais pas avec quoi comparer. Moi qui les découvre finalement !
Mais pfff que c'est bon de les voir jouer ensemble (même si en plus je ne les avais jamais vu jouer seul ! .. mise à part Auber le temps d'une chanson aux enfoirés !).
Les sourires sont complices.
Le plaisir qu'ils nous donnent ont l'air de leur faire plaisir.
Ils prennent leur pieds.
Nous aussi.
Show parfaitement exécuté.
Mention spéciale à la Bombe Humaine ... que j'adore !
Et à Métro c'est trop ... pas pour le titre mais pour le light show étudié aux petits oignons ... avec cet efet visuel d'être tassé dans un tunnel de la RATP !!!
Oui j'ai adoré ce concert.
Je suis vraiment content de cette reformation (au 3/4 certes !!!!)
D'avoir découvert un vieux truc ... qui tient grave la route !!
Messieurs ... merci !
Et merci our ce rappel ... tu vas me manquer !
Très touchant.
Seul petit bémol ... public ... très parisien ... un peu froid très longtemps ... et chaud sur la fin du show .. quand ça réalise que c'est bientôt fini !

Merci TOF. Dommage que le public n'ai pas été totalement à la hauteur. C'est bizarre, s'il y a en ce moment un groupe qui mérite qu'on se laisse aller à l'euphorie, qu'on se lâche, c'est bien eux. J'ai regardé quelques trucs sur youtube et d'un concert à l'autre l'implication des spectateurs varie énormément. Comme si un déclic se produisait ou pas sans qu'on sache trop pourquoi. Pas sur que ce ne soit qu'une question de ville qui pulse ou pas. Je me souviens de la fantastique ambiance lors du concert de Bruce à Bercy en décembre (?) 2007....pfff déjà 9 ans. Et quelques mois plus tard, au Parc des Princes, réaction très moyenne alors que sur scène c'était au moins aussi bon.
J'ai finalement craqué pour 3 concerts supplémentaires cet automne. Décidé du coup à faire la queue aussi longtemps que nécessaire pour être devant, en espérant que la météo soit bienveillante. Là au moins avec les ultras, j'aurai ma dose de secouage de popotin et de bousculades. Quoi qu'il arrive.

Vends 1 place pour le festival main square festival à arras le dimanche 3 juillet (les insus/editors/band of horses/ghinzu /the struts....)
Il s agit d un e billet

Et pan v'là Bernie et Nono...l'idée qu'elle est originale du moment

Promis, après on arrête. Parce que chronologiquement la suite des groupes français qui pourraient se reformer, c'est Gold...

Le groupe emmené par Bernie Bonvoisin et popularisé par sa chanson « Antisocial » va redonner des concerts pour fêter son 40e anniversaire.

« C'est vrai, on remet le couvert. On s'est tapés dans la main, on a dit : Banco, Trust, c'est reparti ! » C'est l'un des deux fondateurs du groupe, le guitariste Norbert Krief, alias Nono, qui nous l'a confirmé. Trust, le plus grand groupe français de hard rock, a décidé de se reformer pour fêter son 40e anniversaire en 2017. Huit ans après son dernier album, « 13 à table », sept ans après sa dernière tournée, l'« Apocalypse Tour », on va pouvoir réentendre en concert ses grands classiques, à commencer par l'hymne « Antisocial ».

Norbert Krief et Bernie Bonvoisin, le chanteur, ont scellé leurs retrouvailles il y a dix jours à la terrasse d'un café. « Comme deux vieux copains qui se retrouvent, confie Nono. Nous étions en litige depuis trois ans. Certains ont voulu remonter Trust sans moi, qui ai cofondé le groupe et composé 99 % de son répertoire. Pas question. Je serai le guitariste de Trust jusqu'à ma mort. Nous nous bagarrions et nous avions tous une part de responsabilité, à différents niveaux. Nous oublions le passé, nos histoires minables, et ne regardons que le présent et l'avenir. Le temps passe. Il faut en profiter. »

«Nous oublions le passé, nos histoires minables, et ne regardons que le présent et l'avenir»

Bernie Bonvoisin va passer demain le cap de la soixantaine. Cet artiste multicarte, chanteur mais aussi réalisateur, des « Démons des Jésus » et « Blanche », scénariste, comédien et écrivain, tourne jusqu'à la fin juillet dans un film entre la Belgique et Paris. Nono aura 60 ans le 17, mais il commencera à les fêter la veille sur scène au 10e festival Guitare en scène, à Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie). Il y rejoindra son ami guitariste Johnny Gallagher. Et en fin d'année il sortira un album baptisé « Father and Son » avec son propre fils, chanteur et musicien sous le nom de David Sparte.

Ce n'est pas la première fois que Trust se reforme. La première séparation du groupe remonte à 1985. Nono est alors devenu le guitariste de Johnny Hallyday, de 1986 à 1994, a sorti deux albums solo, en 1995 puis 2011, et joué sur une centaine de disques comme ceux de Jean-Jacques Goldman ou de Florent Pagny. De son côté, Bernie Bonvoisin s'est lancé dans une carrière de chanteur solo, avec quatre albums à la clé entre rock et blues.

Le succès du retour de Téléphone dans des grandes salles, autre figure des années 1980, a-t-il joué dans celui de Trust ? « Non. On va d'abord reprendre la route des petites villes, des petites salles, comme au tout début. On va aller jouer où personne ne va. Comme lors de notre première tournée, où on jouait dans des salles des fêtes, des préaux d'école... On est là pour partager et donner aux fans de Trust ce qu'ils veulent entendre. On veut faire beaucoup de dates. On en profitera certainement pour composer des titres. »

Car la tournée coïncidera avec l'élection présidentielle. Et le groupe a toujours été engagé, signant de nombreux brûlots, comme « l'Elite », « Police Milice », « le Mitard » ou « Marche ou crève ». « On ne fait pas de plan, mais connaissant Bernie, je le vois mal ne rien dire en cette période, avoue le guitariste de Trust. Il a déjà quelques textes bouillants en réserve et moi, j'ai aussi des musiques bouillantes. »

Avec Corinne ?

vu hier soir aux vieilles charrues , la foule immense qui dansait et sautait partout .
niveau son , rien à dire , ça fait du bien d'entendre tout correctement .
2 h de show , ça fait bizarre quand même après lundi soir , ça semble court ! mais qu'est-ce que c'était bon , Louis était en grande forme et il y avait une grosse complicité entre eux .
gros numéro de gratte quand Jean-Louis et Louis sont dos à dos et s'échangent les grattes pour jouer enlacés dans leur sangle !



http://culturebox.francetvinfo.fr/vieilles-charrues/les-insus-enflamment-les-vieilles-charrues-avec-leurs-incontournables-tubes-243209

Mêmes impressions pour moi, sauf que j'ai commencé par les Insus le 12 à Nimes, et j'ai fini à Bercy le 13.
Difficile, mais on s'en remet