Topic U2
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Re: Topic U2
La tournée européenne se poursuivra en Irlande (dates à Belfast et Dublin fin novembre).
http://www.u2achtung.com/includes/news.php?id=3877
http://www.u2achtung.com/includes/news.php?id=3877
Fabrice- Admin
- Messages : 5511
Date d'inscription : 15/06/2011
Localisation : London, ON
Re: Topic U2
La suite, Songs of Experience, serait bien avancée...
http://www.irishtimes.com/culture/music/bono-the-voice-of-innocence-and-experience-1.2355501
"Nous allons sortir cet album cette année. C'est inhabituel pour nous, mais une bonne partie des chansons est déjà prête"...
http://www.irishtimes.com/culture/music/bono-the-voice-of-innocence-and-experience-1.2355501
"Nous allons sortir cet album cette année. C'est inhabituel pour nous, mais une bonne partie des chansons est déjà prête"...
Re: Topic U2
yvvan a écrit:La suite, Songs of Experience, serait bien avancée...
http://www.irishtimes.com/culture/music/bono-the-voice-of-innocence-and-experience-1.2355501
"Nous allons sortir cet album cette année. C'est inhabituel pour nous, mais une bonne partie des chansons est déjà prête"...
alors c'est le moment de surprendre
un peu comme avec Zooropa
phil- Messages : 2942
Date d'inscription : 15/06/2011
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Re: Topic U2
phil a écrit:
un peu comme avec Zooropa
Quelle HORREUR !!!
BTR60- Messages : 995
Date d'inscription : 15/06/2011
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Localisation : Oise
Album préféré : Born To Run
Re: Topic U2
c'est le jour de la uperisation du topic.
CC Rider- Messages : 6876
Date d'inscription : 14/06/2011
Age : 104
Re: Topic U2
j'étais au show hier.
Je me suis beaucoup embêté pour ce qui est de la musique et de l'intensité qu'on mis les gars dans les interprétations.
Plutôt mou mais surtout terriblement prévisible et sans surprise.
Le prechi precha est gavant et confondant de mièvrerie.
Les lumières étaient super jolies par contre avec une utilisation d'écran qui ravit les spectateurs qui ont (auront? ) la chance d'être placés de côté. Si vous êtes dans l'axe c'est pas bon.
Je trouve le nouveau POPB très froid.
Le passage en noir enlève beaucoup de la chaleur à l'arène.
D'ailleurs l'avant show était très peu festif ce qui m'a étonné.
Bref pas trop de cette ferveur qui peut rendre ce genre de concerts unique parfois et que j'avais adoré au SdF en 2006 venant des mêmes.
Je me suis beaucoup embêté pour ce qui est de la musique et de l'intensité qu'on mis les gars dans les interprétations.
Plutôt mou mais surtout terriblement prévisible et sans surprise.
Le prechi precha est gavant et confondant de mièvrerie.
Les lumières étaient super jolies par contre avec une utilisation d'écran qui ravit les spectateurs qui ont (auront? ) la chance d'être placés de côté. Si vous êtes dans l'axe c'est pas bon.
Je trouve le nouveau POPB très froid.
Le passage en noir enlève beaucoup de la chaleur à l'arène.
D'ailleurs l'avant show était très peu festif ce qui m'a étonné.
Bref pas trop de cette ferveur qui peut rendre ce genre de concerts unique parfois et que j'avais adoré au SdF en 2006 venant des mêmes.
CC Rider- Messages : 6876
Date d'inscription : 14/06/2011
Age : 104
Re: Topic U2
Merci CCR pour ce petit CR qui atténue sans doute les regrets de ceux (innombrables si mes souvenirs sont bons) qui n'ont pas pu choper de places (même si je pense qu'ils auraient aimé le constater par eux-mêmes)
Marc- Admin
- Messages : 5784
Date d'inscription : 13/06/2011
Re: Topic U2
ben alors ?
c'est un peu l'impresssion que j'avais sur les quelques vidéos que j'ai vues de dates récentes.
il se passe quoi ? le retour a des salles de dimensions plus modestes les excite pas plus que ça ?
ils défendent au moins l'album sur scène ou ils sont définitivement passés aux tournées best of ?
c'est un peu l'impresssion que j'avais sur les quelques vidéos que j'ai vues de dates récentes.
il se passe quoi ? le retour a des salles de dimensions plus modestes les excite pas plus que ça ?
ils défendent au moins l'album sur scène ou ils sont définitivement passés aux tournées best of ?
CC Rider a écrit:j'étais au show hier.
Je me suis beaucoup embêté pour ce qui est de la musique et de l'intensité qu'on mis les gars dans les interprétations.
Plutôt mou mais surtout terriblement prévisible et sans surprise.
Le prechi precha est gavant et confondant de mièvrerie.
Les lumières étaient super jolies par contre avec une utilisation d'écran qui ravit les spectateurs qui ont (auront? ) la chance d'être placés de côté. Si vous êtes dans l'axe c'est pas bon.
Je trouve le nouveau POPB très froid.
Le passage en noir enlève beaucoup de la chaleur à l'arène.
D'ailleurs l'avant show était très peu festif ce qui m'a étonné.
Bref pas trop de cette ferveur qui peut rendre ce genre de concerts unique parfois et que j'avais adoré au SdF en 2006 venant des mêmes.
Kyle William- Messages : 1152
Date d'inscription : 23/09/2011
Re: Topic U2
Kyle William a écrit:ben alors ?
c'est un peu l'impression que j'avais sur les quelques vidéos que j'ai vues de dates récentes.
il se passe quoi ? le retour a des salles de dimensions plus modestes les excite pas plus que ça ?
ils défendent au moins l'album sur scène ou ils sont définitivement passés aux tournées best of ?
Non pas "Best of". Au contraire même. Ils jouent beaucoup de titres du dernier ou d'albums récents album dans la première partie du show.
Mais j'ai trouvé Bono très en dedans.
Il semble qu'il souffre encore des séquelles de sa chute à vélo?
Les titres sont joués à l'identique des versions connues, et ce ne sont pas les snipet de Bono qui rendent le truc plus vivant.
Très pro évidemment, avec un super son, très défini.
Un joli passage avec l'invitation sur scène d'une spectatrice. Brigitte. Qui lumineuse et sans complexe dans sa robe jaune a joliment électrifié son instant de gloire.
Je me suis éclipsé au moment des rappels qui eux aussi étaient un peu forcés.
En fait le public lui aussi relativement sur la retenue.
J'ai vu des avant show dans cette salle qui valaient leur pesant de plaisir partagé.
Hier autour de moi, c'était plutôt la chasse au selfies avec scène en arrière plan (y compris pendant le show) que concert de rock'n' roll.
Bref je pense que d'autres auront trouvé le show génial, mais mon sentiment est que j'oublierais aussi vite ce concert que le dernier Woody Allen (qui n'est pas "prend l'oseille et tire toi" Marco)
CC Rider- Messages : 6876
Date d'inscription : 14/06/2011
Age : 104
Re: Topic U2
La critique de Libé (qui ne dit pas grand chose si ce n'est des âneries sur la capacité des salles nord-américaines -qui dépassent rarement les 20.000 places et ont plus avoir avec Bercy qu'avec des stades de foot. Je ferme la parenthèse) :
Mardi soir, U2 a donné le premier des quatre concerts parisiens de sa tournée planétaire, commencée en mai à Vancouver, au Canada, débarquée en Europe en septembre et qui, pour s’en tenir à 2015, rentrera au bercail fin novembre, avec des scènes de liesse planifiées à Belfast et à Dublin.
Depuis des lustres, le quatuor irlandais à vocation expansionniste ne manie guère plus que l’hyperbole, habitué qu’il est à remplir les plus grandes enceintes de la galaxie, à l’instar de son 360° Tour et de sa fameuse scène ressemblant à une gigantesque pince haute de 30 mètres, qui avait été vu par 7,2 millions de personnes entre 2009 et 2011 et avait généré 736 millions de dollars de recettes — la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Premières salves
A l’aune de cette campagne fracassante, le Innocence + Experience Tour pourrait être pressenti comme un simple numéro de cabaret, dans la mesure où il a été configuré pour des lieux fermés dont — sauf en Amérique du Nord — la jauge est trois à quatre fois inférieure à celle des stades où certains aiment bizarrement s’entasser à la belle saison. Mais un événement pouvant en cacher un autre, le passage parisien du mastodonte dublinois coïncide toutefois avec la réouverture en fanfare de l’ex-Palais omnisport de Bercy qui, après travaux, a vendu son âme au naming (AccordHotels Arena : sept syllabes, bon courage), changé de code couleur (gris clair pour les coursives, gris foncé pour les fauteuils) et augmenté sa capacité d’accueil (20 000, au lieu de 16 500, même s’il y a entourloupe selon certains tourneurs qui assurent disposer en réalité de moins de places à commercialiser en formule concert).
Invité à essuyer les plâtres, U2 a donc ôté les bâches pour tirer les premières salves mardi. On peut penser ce qu’on veut du groupe —adulé par une grande majorité pour ses hymnes rock en mode Chevauchée des Walkyries, honni par d’autres pour les mêmes raisons—, nul ne saura lui contester cette ambition d’en mettre au moins autant plein les yeux que les oreilles, en recourant depuis plus d’un quart de siècle à toutes les avancées technologiques susceptibles de placer l’aspect visuel sur un piédestal. A cet égard, le show 2015 ne faillit pas qui, presque de bout en bout, est une orgie d’images et de couleurs bombardées sur un mur-écran qui couvre la salle dans le sens de la longueur (une trentaine de mètres).
Toujours entouré de véritables surdoués du business, U2 a tôt su saisir que la bataille économique d’une entreprise aussi faramineuse se gagnait par les airs (en s’étant choisi le nom d’un avion espion américain, ça aide…) : c’était l’idée imparable de la précédente tournée (occuper le moins de place au sol, afin de pouvoir vendre le plus de billets possibles) et elle est reconduite avec ce fameux écran qui monte et descend, accroché au dessus de la foule, le groupe se satisfaisant, lui, d’une petite scène et d’un podium circulaire, reliés l’un et l’autre par une passerelle qui, en outre, permet au public, où qu’il soit, de voir ses héros de près (ou, plutôt, de moins loin que si l’action était circonscrite à un seul endroit). Comprendre : être devenus des stars ne nous a pas rendus inaccessibles pour autant.
Séquence nostalgique
Des images, donc, U2 en a une solide cargaison que, passé le laïus francophile de Bono (limite bilingue, dorénavant, avec tout le temps qu’il passe dans sa résidence des Alpes-Maritimes), la formation originelle distille à qui mieux mieux : décor reconstitué des lieux de l’enfance à l’intérieur desquels le chanteur circule, pour la séquence nostalgique (esthétiquement la plus inventive) endossée par les chansons Iris (hommage à la mère défunte) et Cedarwood Road (la rue où tout a commencé) ; gros plans sur le groupe en action (avec force bidouillages : dripping, pluie de confettis virtuels, anamorphoses) ; slogans en VF («Tout ce que vous savez est faux», «Parlez aux étrangers», «Le goût est l’ennemi de l’art») et messages concernés saturent ainsi l’espace, tandis que la bande à la physionomie quasi immuable défouraille comme au bon vieux temps du National Boxing Stadium de Dublin.
La célébration bat ainsi son plein deux heures dix durant, raisonnablement arrosée de ces «Ohohohoh» entonnés à l’unisson, sans lesquels U2 ne serait plus U2. Songs of Innocence, le dernier album sorti en septembre 2014, n’a pas marqué les esprits, sinon pour sa navrante campagne de lancement, un coup marketing d’Apple l’imposant aux 500 millions d’utilisateurs d’ iTunes avec la bénédiction du groupe qui s’est ensuite platement excusé, invoquant entre autres «une pointe de mégalomanie». A l’évidence, la bavure n’a néanmoins pas eu de conséquence sur la popularité du quatuor au moment de monter à nouveau à l’abordage. Vingt-cinq titres constituent ainsi le florilège annuel, tous acclamés, avec des pics de piaillements sur les imputrescibles Sunday Bloody Sunday (presque profil bas, accompagné du simple tambour de Larry Mullen Junior) ou Mysterious Ways en giga bamboche disco avec boule à facette et guest anonyme (une certaine Brigitte, en l’occurrence) extirpée de la fosse.
Une ou deux œillades de Bono pour l’élite locale (le couturier Albert Elbaz, la maire Anne Hidalgo) et il est temps de donner l’assaut final (Where the Streets Have no Name, Pride, With or Without You, Beautiful Day, One) à un public qui en demandait tant, persuadé de savoir pourquoi, à 200 euros les meilleurs fauteuils, il a cassé sa tirelire.
Mardi soir, U2 a donné le premier des quatre concerts parisiens de sa tournée planétaire, commencée en mai à Vancouver, au Canada, débarquée en Europe en septembre et qui, pour s’en tenir à 2015, rentrera au bercail fin novembre, avec des scènes de liesse planifiées à Belfast et à Dublin.
Depuis des lustres, le quatuor irlandais à vocation expansionniste ne manie guère plus que l’hyperbole, habitué qu’il est à remplir les plus grandes enceintes de la galaxie, à l’instar de son 360° Tour et de sa fameuse scène ressemblant à une gigantesque pince haute de 30 mètres, qui avait été vu par 7,2 millions de personnes entre 2009 et 2011 et avait généré 736 millions de dollars de recettes — la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Premières salves
A l’aune de cette campagne fracassante, le Innocence + Experience Tour pourrait être pressenti comme un simple numéro de cabaret, dans la mesure où il a été configuré pour des lieux fermés dont — sauf en Amérique du Nord — la jauge est trois à quatre fois inférieure à celle des stades où certains aiment bizarrement s’entasser à la belle saison. Mais un événement pouvant en cacher un autre, le passage parisien du mastodonte dublinois coïncide toutefois avec la réouverture en fanfare de l’ex-Palais omnisport de Bercy qui, après travaux, a vendu son âme au naming (AccordHotels Arena : sept syllabes, bon courage), changé de code couleur (gris clair pour les coursives, gris foncé pour les fauteuils) et augmenté sa capacité d’accueil (20 000, au lieu de 16 500, même s’il y a entourloupe selon certains tourneurs qui assurent disposer en réalité de moins de places à commercialiser en formule concert).
Invité à essuyer les plâtres, U2 a donc ôté les bâches pour tirer les premières salves mardi. On peut penser ce qu’on veut du groupe —adulé par une grande majorité pour ses hymnes rock en mode Chevauchée des Walkyries, honni par d’autres pour les mêmes raisons—, nul ne saura lui contester cette ambition d’en mettre au moins autant plein les yeux que les oreilles, en recourant depuis plus d’un quart de siècle à toutes les avancées technologiques susceptibles de placer l’aspect visuel sur un piédestal. A cet égard, le show 2015 ne faillit pas qui, presque de bout en bout, est une orgie d’images et de couleurs bombardées sur un mur-écran qui couvre la salle dans le sens de la longueur (une trentaine de mètres).
Toujours entouré de véritables surdoués du business, U2 a tôt su saisir que la bataille économique d’une entreprise aussi faramineuse se gagnait par les airs (en s’étant choisi le nom d’un avion espion américain, ça aide…) : c’était l’idée imparable de la précédente tournée (occuper le moins de place au sol, afin de pouvoir vendre le plus de billets possibles) et elle est reconduite avec ce fameux écran qui monte et descend, accroché au dessus de la foule, le groupe se satisfaisant, lui, d’une petite scène et d’un podium circulaire, reliés l’un et l’autre par une passerelle qui, en outre, permet au public, où qu’il soit, de voir ses héros de près (ou, plutôt, de moins loin que si l’action était circonscrite à un seul endroit). Comprendre : être devenus des stars ne nous a pas rendus inaccessibles pour autant.
Séquence nostalgique
Des images, donc, U2 en a une solide cargaison que, passé le laïus francophile de Bono (limite bilingue, dorénavant, avec tout le temps qu’il passe dans sa résidence des Alpes-Maritimes), la formation originelle distille à qui mieux mieux : décor reconstitué des lieux de l’enfance à l’intérieur desquels le chanteur circule, pour la séquence nostalgique (esthétiquement la plus inventive) endossée par les chansons Iris (hommage à la mère défunte) et Cedarwood Road (la rue où tout a commencé) ; gros plans sur le groupe en action (avec force bidouillages : dripping, pluie de confettis virtuels, anamorphoses) ; slogans en VF («Tout ce que vous savez est faux», «Parlez aux étrangers», «Le goût est l’ennemi de l’art») et messages concernés saturent ainsi l’espace, tandis que la bande à la physionomie quasi immuable défouraille comme au bon vieux temps du National Boxing Stadium de Dublin.
La célébration bat ainsi son plein deux heures dix durant, raisonnablement arrosée de ces «Ohohohoh» entonnés à l’unisson, sans lesquels U2 ne serait plus U2. Songs of Innocence, le dernier album sorti en septembre 2014, n’a pas marqué les esprits, sinon pour sa navrante campagne de lancement, un coup marketing d’Apple l’imposant aux 500 millions d’utilisateurs d’ iTunes avec la bénédiction du groupe qui s’est ensuite platement excusé, invoquant entre autres «une pointe de mégalomanie». A l’évidence, la bavure n’a néanmoins pas eu de conséquence sur la popularité du quatuor au moment de monter à nouveau à l’abordage. Vingt-cinq titres constituent ainsi le florilège annuel, tous acclamés, avec des pics de piaillements sur les imputrescibles Sunday Bloody Sunday (presque profil bas, accompagné du simple tambour de Larry Mullen Junior) ou Mysterious Ways en giga bamboche disco avec boule à facette et guest anonyme (une certaine Brigitte, en l’occurrence) extirpée de la fosse.
Une ou deux œillades de Bono pour l’élite locale (le couturier Albert Elbaz, la maire Anne Hidalgo) et il est temps de donner l’assaut final (Where the Streets Have no Name, Pride, With or Without You, Beautiful Day, One) à un public qui en demandait tant, persuadé de savoir pourquoi, à 200 euros les meilleurs fauteuils, il a cassé sa tirelire.
Fabrice- Admin
- Messages : 5511
Date d'inscription : 15/06/2011
Localisation : London, ON
Re: Topic U2
Fabrice a écrit:La critique de Libé (qui ne dit pas grand chose si ce n'est des âneries sur la capacité des salles nord-américaines -qui dépassent rarement les 20.000 places et ont plus avoir avec Bercy qu'avec des stades de foot. Je ferme la parenthèse) :
Mardi soir, U2 a donné le premier des quatre concerts parisiens de sa tournée planétaire, commencée en mai à Vancouver, au Canada, débarquée en Europe en septembre et qui, pour s’en tenir à 2015, rentrera au bercail fin novembre, avec des scènes de liesse planifiées à Belfast et à Dublin.
Depuis des lustres, le quatuor irlandais à vocation expansionniste ne manie guère plus que l’hyperbole, habitué qu’il est à remplir les plus grandes enceintes de la galaxie, à l’instar de son 360° Tour et de sa fameuse scène ressemblant à une gigantesque pince haute de 30 mètres, qui avait été vu par 7,2 millions de personnes entre 2009 et 2011 et avait généré 736 millions de dollars de recettes — la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Premières salves
A l’aune de cette campagne fracassante, le Innocence + Experience Tour pourrait être pressenti comme un simple numéro de cabaret, dans la mesure où il a été configuré pour des lieux fermés dont — sauf en Amérique du Nord — la jauge est trois à quatre fois inférieure à celle des stades où certains aiment bizarrement s’entasser à la belle saison. Mais un événement pouvant en cacher un autre, le passage parisien du mastodonte dublinois coïncide toutefois avec la réouverture en fanfare de l’ex-Palais omnisport de Bercy qui, après travaux, a vendu son âme au naming (AccordHotels Arena : sept syllabes, bon courage), changé de code couleur (gris clair pour les coursives, gris foncé pour les fauteuils) et augmenté sa capacité d’accueil (20 000, au lieu de 16 500, même s’il y a entourloupe selon certains tourneurs qui assurent disposer en réalité de moins de places à commercialiser en formule concert).
Invité à essuyer les plâtres, U2 a donc ôté les bâches pour tirer les premières salves mardi. On peut penser ce qu’on veut du groupe —adulé par une grande majorité pour ses hymnes rock en mode Chevauchée des Walkyries, honni par d’autres pour les mêmes raisons—, nul ne saura lui contester cette ambition d’en mettre au moins autant plein les yeux que les oreilles, en recourant depuis plus d’un quart de siècle à toutes les avancées technologiques susceptibles de placer l’aspect visuel sur un piédestal. A cet égard, le show 2015 ne faillit pas qui, presque de bout en bout, est une orgie d’images et de couleurs bombardées sur un mur-écran qui couvre la salle dans le sens de la longueur (une trentaine de mètres).
Toujours entouré de véritables surdoués du business, U2 a tôt su saisir que la bataille économique d’une entreprise aussi faramineuse se gagnait par les airs (en s’étant choisi le nom d’un avion espion américain, ça aide…) : c’était l’idée imparable de la précédente tournée (occuper le moins de place au sol, afin de pouvoir vendre le plus de billets possibles) et elle est reconduite avec ce fameux écran qui monte et descend, accroché au dessus de la foule, le groupe se satisfaisant, lui, d’une petite scène et d’un podium circulaire, reliés l’un et l’autre par une passerelle qui, en outre, permet au public, où qu’il soit, de voir ses héros de près (ou, plutôt, de moins loin que si l’action était circonscrite à un seul endroit). Comprendre : être devenus des stars ne nous a pas rendus inaccessibles pour autant.
Séquence nostalgique
Des images, donc, U2 en a une solide cargaison que, passé le laïus francophile de Bono (limite bilingue, dorénavant, avec tout le temps qu’il passe dans sa résidence des Alpes-Maritimes), la formation originelle distille à qui mieux mieux : décor reconstitué des lieux de l’enfance à l’intérieur desquels le chanteur circule, pour la séquence nostalgique (esthétiquement la plus inventive) endossée par les chansons Iris (hommage à la mère défunte) et Cedarwood Road (la rue où tout a commencé) ; gros plans sur le groupe en action (avec force bidouillages : dripping, pluie de confettis virtuels, anamorphoses) ; slogans en VF («Tout ce que vous savez est faux», «Parlez aux étrangers», «Le goût est l’ennemi de l’art») et messages concernés saturent ainsi l’espace, tandis que la bande à la physionomie quasi immuable défouraille comme au bon vieux temps du National Boxing Stadium de Dublin.
La célébration bat ainsi son plein deux heures dix durant, raisonnablement arrosée de ces «Ohohohoh» entonnés à l’unisson, sans lesquels U2 ne serait plus U2. Songs of Innocence, le dernier album sorti en septembre 2014, n’a pas marqué les esprits, sinon pour sa navrante campagne de lancement, un coup marketing d’Apple l’imposant aux 500 millions d’utilisateurs d’ iTunes avec la bénédiction du groupe qui s’est ensuite platement excusé, invoquant entre autres «une pointe de mégalomanie». A l’évidence, la bavure n’a néanmoins pas eu de conséquence sur la popularité du quatuor au moment de monter à nouveau à l’abordage. Vingt-cinq titres constituent ainsi le florilège annuel, tous acclamés, avec des pics de piaillements sur les imputrescibles Sunday Bloody Sunday (presque profil bas, accompagné du simple tambour de Larry Mullen Junior) ou Mysterious Ways en giga bamboche disco avec boule à facette et guest anonyme (une certaine Brigitte, en l’occurrence) extirpée de la fosse.
Une ou deux œillades de Bono pour l’élite locale (le couturier Albert Elbaz, la maire Anne Hidalgo) et il est temps de donner l’assaut final (Where the Streets Have no Name, Pride, With or Without You, Beautiful Day, One) à un public qui en demandait tant, persuadé de savoir pourquoi, à 200 euros les meilleurs fauteuils, il a cassé sa tirelire.
Merci.
mais çà n'est pas trop une critique de concert je trouve.
C'est du Libé )
Ca me permet de savoir que j'ai raté "Beautiful Day" et "One". je m'en remtterais
CC Rider- Messages : 6876
Date d'inscription : 14/06/2011
Age : 104
Re: Topic U2
Bon, j'ai lu, j'aurais mieux fait de m'abstenir.
Mais un concert ne fait pas forcément le suivant.
On verra si mes impressions sont meilleures après le concert de dimanche.
Mais un concert ne fait pas forcément le suivant.
On verra si mes impressions sont meilleures après le concert de dimanche.
Re: Topic U2
Tophenko a écrit:Bon, j'ai lu, j'aurais mieux fait de m'abstenir.
Mais un concert ne fait pas forcément le suivant.
On verra si mes impressions sont meilleures après le concert de dimanche.
CC a dit: Bref je pense que d'autres auront trouvé le show génial, mais mon sentiment est que j'oublierais aussi vite ce concert que le dernier Woody Allen (qui n'est pas "prend l'oseille et tire toi" Marco) Smile
C'est bien pour cela que j'ai précisé qu'il ne s'agit QUE de mon avis.
Ca n'est pas parce que je me suis fait une fracture du rock du stade que ça doit être partagé )
Je suis persuadé que d'autres y trouveront leur comptes sans soucis.
Je te le et je leur souhaite en tout cas!
CC Rider- Messages : 6876
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Re: Topic U2
Le papier mitigé du Monde : http://www.lemonde.fr/musiques/article/2015/11/11/entre-epure-et-megalomanie-u2-inaugure-l-accorhotels-arena_4807580_1654986.html
Fabrice- Admin
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Re: Topic U2
Fabrice a écrit:Le papier mitigé du Monde : http://www.lemonde.fr/musiques/article/2015/11/11/entre-epure-et-megalomanie-u2-inaugure-l-accorhotels-arena_4807580_1654986.html
c'est celui qui livre le mieux mon sentiment.
J'ai surtout l'impression que le journaliste a vu le concert et pas seulement le communiqué de presse qui va avec.
CC Rider- Messages : 6876
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Re: Topic U2
CC Rider a écrit:Fabrice a écrit:Le papier mitigé du Monde : http://www.lemonde.fr/musiques/article/2015/11/11/entre-epure-et-megalomanie-u2-inaugure-l-accorhotels-arena_4807580_1654986.html
c'est celui qui livre le mieux mon sentiment.
J'ai surtout l'impression que le journaliste a vu le concert et pas seulement le communiqué de presse qui va avec.
Alors que tu as le sentiment [partagé ] qu'à l'inverse le journaliste de Libé avait bien lu le dossier de presse et entendu parler du concert au café à côté de Bercy une fois celui-ci terminé...
Fabrice- Admin
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bill horton- Messages : 4372
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Re: Topic U2
Un peu de douceur aussi...
Fabrice- Admin
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Re: Topic U2
Le concert du 11 novembre (presque) en entier et en pro shot..
Fabrice- Admin
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Re: Topic U2
Visiblement très touchés par l'événements, ils souhaitent organiser un concert collectif au profit des familles des victimes... Des bons copains à eux sont déjà volontaires. Pas de noms annoncés, mais vu leur carnet d'adresse, on peut tout imaginer - y compris un A/R d'un jet en provenance du New-Jersey pour autre chose qu'un concours hippique (cela mettrait peut-être un terme à l'ineptie du débat "l'a tweeté" "l'a pas tweeté" ...)
En tous les cas et alors que le préchi-précha Bonesque a plutôt tendance à me saouler je trouve le geste Classieux !
http://hollywoodlife.com/2015/11/16/u2-planning-benefit-concert-paris-attacks-victims/
En tous les cas et alors que le préchi-précha Bonesque a plutôt tendance à me saouler je trouve le geste Classieux !
http://hollywoodlife.com/2015/11/16/u2-planning-benefit-concert-paris-attacks-victims/
jamestwest64- Messages : 557
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Re: Topic U2
Lu sur un site de fans de U2, les concerts annulés de Paris auraient lieu dimanche 6 et lundi 7 décembre, confirmation officielle lundi...
BTR60- Messages : 995
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Re: Topic U2
alors pas de news ?
report or not report ?
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phil- Messages : 2942
Date d'inscription : 15/06/2011
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Re: Topic U2
Report confirmé officiellement. Avec un des concerts sur HBO.
http://www.u2.com/news/title/our-best-for-paris
http://www.u2.com/news/title/our-best-for-paris
Fabrice- Admin
- Messages : 5511
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Localisation : London, ON
Re: Topic U2
Fabrice a écrit:Report confirmé officiellement. Avec un des concerts sur HBO.
http://www.u2.com/news/title/our-best-for-paris
every breaking voice oui
phil- Messages : 2942
Date d'inscription : 15/06/2011
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Album préféré : The River
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