la presse et le nouvel album

Nous ne manquerons pas de relater ici les explications éclairées de la presse devant le single et l'album

Le Figaro a écrit:Le nouvel opus du «Boss», Wrecking Ball, dans les bacs début mars, comportera une collaboration avec Tom Morello, le guitariste de Rage Against The Machine.

Le «Boss» revient. Wrecking Ball, son prochain album, sortira au début du mois de mars. Le premier single, We Take Care Of Our Own, est déjà disponible sur les plateformes de téléchargement.

Dans une interview au magazine Rolling Stone , Jon Landau, le manager du «Boss», a révélé que ce nouvel opus sera «très rock et combinera les sons habituels de Bruce ainsi que de nouvelles sonorités, textures et styles».

Produit par Ron Aniello, Wrecking Ball prévoit également une collaboration avec Tom Morello, le guitariste du groupe de métal américain Rage Against The Machine. «C'était un nouveau projet expérimental avec un nouveau producteur», explique le manager. «Bruce et Ron ont sollicité beaucoup d'artistes différents pour créer quelque chose qui soit à la fois très rock et très frais.» Seront également présents sur l'album, les musiciens du E Street Band, le groupe de Bruce Springsteen, et Matt Chamberlain, l'ancien batteur du groupe Pearl Jam. Selon Jon Landau, ce nouveau disque aura des «connotations sociales» et «une dimension spirituelle très prononcée». Il a expliqué que c'était pour lui «l'album le plus colérique que Bruce avait fait».

Récemment, le magazine The Hollywood Reporter évoquait «un son étonnant avec des textures inattendues, des boucles musicales et des percussions électroniques, des rythmiques influencées par le hip-hop et la musique irlandaise».

Le coup d'envoi de la tournée de l'interprète de Born In The USA est fixé au 15 mars aux États-Unis. Il enchaînera ensuite une tournée en Europe qui débutera le 13 mai à Séville, en Espagne, avant de débarquer en France le 4 et le 5 juillet prochain pour deux concerts, à Paris-Bercy.

Premiere a écrit:Bruce Springsteen s'apprête à sortir un nouvel album, Wrecking Ball, en mars. Le premier single We Take Care of Our Own est déjà disponible sur les plateformes de téléchargement.

L'album est produit par Ron Aniello, réunit des membres de E Street Band (le groupe de Bruce Springsteen) et inclut la participation du guitariste de Rage Against the Machine, Tom Morello ainsi que de l'ancien batteur de Pearl Jam, Matt Chamberlain. Selon le manager du chanteur, Jon Landau, interviewé par le magazine Rolling Stone, cet album s'annonce très rock, en colère, mixant de nouvelles matières sonores aux sons qui font la Bruce Springsteen's touch. Toujours selon Jon Landau, le disque aura une "dimension spirituelle très forte" et des "connotations sociales". Une tournée promotionnelle est prévue à partir du 15 mars aux États-Unis, prolongée par une tournée européenne à partir du mois de mai. L'artiste sera en concert en France les 4 et 5 juillet prochains à Paris-Bercy.

Lexpress a écrit:Le chanteur américain sort Wrecking Ball le 5 mars prochain.

Depuis janvier 2009 et Working on a Dream, Bruce Springsteen n'avait pas sorti d'album studio. Que les fans se rassurent, le 23e artiste de tous les temps selon le magazine Rolling Stones est sur le point de sortir son 17e album. Le chanteur de 62 ans a fait l'annonce lui-même sur Itunes: il a encore des histoires à raconter et à l'écoute du premier single "We take care of our own", l'album promet de belles partitions. Selon son manager, "l'album combine du pur son Bruce Springsteen, de ses Seeger Sessions, avec de nouvelles textures et un nouveau style", rapporte le site nme.

S'en suivra une tournée mondiale qui passera par Montpellier le 19 juin et par Paris Bercy les 4 et 5 juillet prochains. En attendant, écoutez le nouveau son du "boss" et découvrez le tracklisting de l'album Wrecking Ball:

"We Take Care Of Our Own"
"Easy Money"
"Shackled And Drawn"
"Jack Of All Trades"
"Death To My Hometown"
"This Depression"
"Wrecking Ball"
"You've Got It"
"Rocky Ground"
"Land of Hope and Dreams"
"We Are Alive"
"Swallowed Up" (Bonus Track)
"American Land "(Bonus Track)

Bon, c'est pas tout à fait la presse (vous retirez si vous jugez ce message inadéquat), mais c'est à peu près le même cadre (mass-médias)

Sur le site de Classic21 (radio classic rock belge (RTBF)) :

Découvrez le nouveau titre de Springsteen!
19 janvier 2012, 10:10 | Eric Laforge

Bruce Springsteen vient de dévoiler son tout nouveau titre "We Take Care Of Our Own", à écouter dès maintenant!

Le nouvel album du Boss intitulé "Wrecking Ball" sortira le 5 mars. Découvrez le premier titre de son nouvel album ci-dessous.

Sur l’album, on retrouve Tom Morello de Rage Against the Machine et Matt Chamberlain. Les textes sont largement inspirés par le mouvement des indignés qui occupaient Wall Street à New York ces derniers temps. Onze morceaux dont deux bonus et trois chansons qui n’avaient eu jusqu’à maintenant qu’une existence lors de concerts : Wrecking Ball, American Land et Land of hope and dreams. Land of Hope est dédicacé à Clarence Clemons qui est crédité sur l’album. Probablement que certains morceaux avaient été enregistrés avec lui, avant sa disparition.

Ya aussi des commentaires d'auditeurs qui suivent, ça se trouve là :
http://www.rtbf.be/classic21/article?id=7415493

matt chamberlain, c'est pas les smashing pumpkins ?

je ne pense pas, il me semble que c'est un batteur de studio qui a bossé avec une foultitude de gens dont Pearl Jam

jungleland a écrit:je ne pense pas, il me semble que c'est un batteur de studio qui a bossé avec une foultitude de gens dont Pearl Jam

Effectivement il a fait quelque trucs avec Pearl Jam. Gwen confond avec Jimmy Chamberlin je pense.

Steven76 a écrit:

jungleland a écrit:je ne pense pas, il me semble que c'est un batteur de studio qui a bossé avec une foultitude de gens dont Pearl Jam

Effectivement il a fait quelque trucs avec Pearl Jam. Gwen confond avec Jimmy Chamberlin je pense.

Il a en effet failli être dans Pearl Jam à l'époque du premier album.
Il a joué auparavant avec Eddie Brickell & the new bohemians et par la suite avec Tori Amos, entre autres.

Sinon, le nouvel album était aussi annoncé dans Libé et le parisien d'hier, ainsi que dans le monde et pas mal de titres régionaux.

Un article à paraître dans l'Irish Times de demain (enfin d'aujourd'hui..):

There’s patriotism in his music, says Bruce Springsteen, but the new album is of the angry, critical variety, hears RUADHAN MAC CORMAIC in Paris

TURN UP at the agreed address at 12.30pm, the instructions begin. From there, you will be transported to an undisclosed location for an event whose format cannot be revealed in advance. Cameras, recorders and laptops will not be permitted. Put aside six hours. Is it a briefing with the Mossad? An invitation to ransom negotiations? No, folks, it’s a rare appointment with The Boss.

All the secrecy has, naturally, created quite a buzz among the gathered journalists by the time the theatre’s lights come up after a playback of Bruce Springsteen’s new album and he saunters casually onto the stage in black jeans, boots and a worn jacket. Springsteen has come to talk about the new record, Wrecking Ball – a furious, haunting portrait of an America at the receiving end of recession’s scattershot sweep and a fierce denunciation of the America that lets such things be.

Written after the financial crisis of 2008, the album – Springsteen’s 17th studio effort – sees the 62-year-old home-in on the stories of men, women and families torn apart by the pain of lost jobs, homes, dignity. “There was really no accountability for years,” he says. “People lost their homes and nobody went to jail. People lost enormous amounts of their net worth. A basic theft had occurred that struck at what the American idea was about.”

Springsteen is a charming, self-deprecating interviewee, his deep voice booming effortlessly across the Théâtre Marigny. He seems relaxed, laid-back. The album is anything but. Its first half arguably sees Springsteen at his angriest. The powerful opening track, We Take Care of Our Own , asks the rhetorical question the rest of the album sets out to answer, sketching the distance – as Springsteen’s work always has – between American Dream and reality. “Where are the hearts that run over with mercy?” he sings in disbelief. “Where’s the promise from sea to shining sea?”

Much like Born in the USA – famously misappropriated by Ronald Reagan – We Take Care of Our Own has an ambiguous heart. And a big one. “There is a patriotism underneath all my music, but it’s a very critical, questioning, often angry patriotism,” Springsteen says.

In Easy Money , a man is about to go out on a robbing spree, “imitating the guys on Wall St in the only way he knows how”. In the loud, thumping Shackled and Drawn, “gambling man rolls the dice, poor man pays the bills”.

Elsewhere we hear a reference to the New Orleans poor abandoned in the Superdome during Hurricane Katrina.

If the first half of the album is suffused with anger, the latter half grows more constructive, more reflective. The stories shift towards resilience and strength, such as in Land of Hope and Dreams (“Dreams will not be thwarted, Faith will be rewarded.“)

“The record has to expand emotionally, spiritually,” Springsteen says. “And it’s got to throw you a good time.”

Wrecking Ball also takes a striking spiritual turn as it develops – a tendency Springsteen traces easily to his Catholic upbringing in New Jersey. “I got completely brainwashed with Catholicism as a child. Once you’re a Catholic, you’re always a Catholic . . . It’s given me a very active sense of spiritual life and made it difficult sexually, but that’s all right,” he jokes.

It’s a stylistically innovative album, borrowing from folk, gospel and rap, and constantly reaching for sounds that evoke previous depressions in order to push home the notion that “it’s cyclical, that it goes over and over and over again.”

Wrecking Ball was almost finished when Springsteen’s long-time friend and collaborator, Clarence Clemons, died last year. Clemons plays sax on one of the tracks, and Springsteen wonders how the E Street Band will sound without him on tour. “We had a relationship that was elemental since the very beginning,” he says of Clemons. “It fired my imagination and my own dreams. It made me want to write for those sax sounds. It’s like losing something elemental – like losing rain or water.”

It’s an election year in the US, of course, but Springsteen doesn’t feel inclined to get involved. He prefers to stay on the sidelines, and it was only because the Bush years were “such a blatant disaster” that he felt compelled to join John Kerry and Obama on the campaign trail. He praises Obama for keeping General Motors alive, enacting healthcare reform and killing Osama bin Laden. The president turned out to be friendlier with big corporations than he expected, and he could have done more to create jobs and restrict foreclosures, but “I still support him”.

There is another political phenomenon that fascinates Springsteen these days: the Occupy Wall Street movement, which he believes managed to change the terms of political debate and in doing so proved once again the power of the street. “No one had gotten anybody in the US to talk about economic inequality in two decades . . . You’ve got Newt Gingrich calling Mitt Romney a vulture capitalist. That wouldn’t have happened in 10 million years without Occupy Wall Street.”

The new album may take today’s America as its subject, but as Springsteen points out, it’s more deeply rooted in his own upbringing. His mother was the primary breadwinner, his father struggled to find work – a situation that prevails in many American homes today, as the economy’s shift from manufacturing to services leaves older working-age men most vulnerable.

“I saw how painful that was. Work creates an enormous sense of self.” His mother was “an inspiring, towering figure” but his home life was a “minefield”, a “place of tremendous emotional turmoil”.

“The anger that surfaced in my music from day one emerged from that scene. I’m motivated circumstantially by events of the day, but the deepest motivation, the reason to ask these questions, comes from my home.”

http://www.moustique.be/culture/musique/87491/rencontre-parisienne-avec-le-boss-en-avant-premiere-a-paris

Moustique parle surtout de la rencontre et pas vraiment de l'album.

Il faut y ajouter l'AFP
http://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/bruce-springsteen-soutient-toujours-obama-mais-plutot-en-marge_1083429.html

Le Figaro
http://www.lefigaro.fr/musique/2012/02/16/03006-20120216ARTFIG00732-bruce-springsteen-se-revolte-dans-son-nouvel-album.php

The Telegraph
http://www.telegraph.co.uk/culture/music/cdreviews/9087107/Bruce-Springsteens-new-album-Wrecking-Ball-track-by-track-review.html

El Pais
http://cultura.elpais.com/cultura/2012/02/16/actualidad/1329427093_683704.html

The Independant
http://www.independent.co.uk/arts-entertainment/music/reviews/first-listen-bruce-springsteen-wrecking-ball-theatre-marigny-paris-6989037.html

Télérama, proche de celui de l'afp/l'express:
http://www.telerama.fr/musique/bruce-springsteen-a-toujours-la-hargne,78093.php

quelle drôle d'idée quand même de faire une conférence de presse pour parler de l'album mais sans avoir le droit d'en parler avant une date... du coup, ça parle moins de l'album...

Sur le Monde :
http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/02/17/bruce-springsteen-un-americain-en-colere-a-paris_1644860_3246.html

Merci pour les articles !

Le Monde n'a visiblement pas aimé.

L'article des Inrocks et Serge Kaganski

http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/78464/date/2012-02-17/article/un-apres-midi-avec-springsteen/

Kaganski est mitigé lui aussi, mais quelle drôle d'idée quand-même cette écoute quasi secrète. Surtout pour annoncer le lendemain que le disque sera en streaming sur Sirius et Backstreets lundi. C'est quoi ce mauvais plan, d'abord faire écouter aux fans puis après accepter les critiques des journalistes
Je ne vois pas trop l'intérêt puisque seul les fans écouterons et de toute façon achèterons, alors que le grand public auquel pourrait s'adresser les critiques n'écoutera pas le streaming.
Bien sûr j'y connais pas grand chose en marketing mais là je trouve que c'est un bon moyen de se mettre à dos une profession assez jalouse de ses prérogatives et qui n'aiment rien moins que d'être baladée dans une mise en scène assez grotesque: bus, bracelet, lieu secret et petite parano sur le piratage.
Surtout que ce qui a été donné à écouter n'a pas l'air d'être subversif ou radicalement novateur, juste un disque de Springsteen quoi.

En même temps, les articles étrangers, beaucoup plus fournis et détaillés, sont très positifs.
Quand on voit que l'article du "Monde" trouve que Weinberg cogne plus fort que jamais alors qu'il joue sur...3 titres.

http://www.telegraph.co.uk/culture/music/cdreviews/9087107/Bruce-Springsteens-new-album-Wrecking-Ball-track-by-track-review.html

les extraits semblent musicalement intéressant, dommage que d'après la description des chansons Bruce semble verser dans la haine sociale.

fanduBOSS a écrit:Le Monde n'a visiblement pas aimé.

Ses deux précédents disques, Magic et Working on a Dream, ont malheureusement pris la poussière sur l'étagère avec leurs hymnes pour stades de base-ball. Wrecking Ball est dans cette lignée.
La musique tente un renouvellement dans un grand écart entre passé et présent : la structure est folk, avec des mélodies irlandaises portées par les violons, l'habillage high-tech en boucles électroniques tirant vers le hip-hop. S'ajoute une religiosité gospel.

Le Monde semble en tout cas confirmer ce que l'on avait déjà pu entendre ça et là à propos de cet album: le côté folk, le côté irlandais, des violons et des boucles. Un cocktail qui peut se révéler assez indigeste s'il n'est pas parfaitement maitrisé...

On va bientôt être fixé désormais mais le fait que le journaliste place cet album dans la lignée de Magic et WOAD n'est pas très rassurant quant à la manière dont cela va sonner.
Ceci dit Magic et WOAD ce n'était pas vraiment la même chose donc peut être aussi que B. Lesprit est allé un peu vite en besogne...

En tout cas, dans la variété de ces articles tirés de la presse européenne, personne ne parle de grand disque.
C'est vrai qu'au bout d'une seule écoute, mieux vaut être prudent...

Ben d'après les bribes en écoute je dirai que c'est pas mal parce que la voix est en avant cette fois, et je pense que depuis TOL je ne l'avais pas perçu aussi fortement, après pour le truc folk et soul ou gospel en même temps ça parait quand-même bien lourd. je crois que pour le côté folk, Irlande, soul je préfèrerai toujours Dexy's midnight runners.
Je pense aussi que cela sera mieux que WOAD...mais franchement comment faire pire que cette purge

http://next.liberation.fr/musique/01012390694-springsteen-l-indigne

http://www.lefigaro.fr/musique/2012/02/17/03006-20120217ARTFIG00554-bruce-springsteen-intimiste.php

Fabrice a écrit:http://next.liberation.fr/musique/01012390694-springsteen-l-indigne

J'ai eu peur en lisant l'url

Article de Rolling Stone Magazine (en anglais) :
http://www.rollingstone.com/music/news/exclusive-bruce-springsteen-explains-his-experimental-new-album-20120217

De toute façon c'est le public et le temps qui fera l'histoire de cet album et pas les critiques.

Bel hommage ce matin, tant à l'album qu'à l'Homme, dans un grand quotidien helvétique romand :

http://www.caribounet.ch/gallery/public/page01.pdf

http://www.caribounet.ch/gallery/public/page23.pdf

http://www.caribounet.ch/gallery/public/page24.pdf

Bonne lecture !

Et tant qu'à faire, faites un passage vers mes photos prises à Bern en 2009 :
http://www.caribounet.ch/gallery/public/2009-06-30/