La petite balle jaune

Quel regard portez-vous sur la domination de ce Big 4 et comment voyez-vous la suite de votre saison ?
Je pense que nous avons porté le jeu dans une autre dimension et c'est un privilège de faire partie de cette ère de joueurs si forts

J'ai affronté un grand adversaire aujourd'hui. Il mérite de remporter ce titre plus que n'importe qui parce qu'il a été un des meilleurs depuis des années. C'est l'heure pour moi de le féliciter. Je suis heureux pour lui. Il a prouvé qu'il était un champion.

CC Rider a écrit:

Un petit mot sur le perdant de cette finale magnifique.

Murray...le mec qui a du mal à être aimé mais qui, pourtant, a tout pour cela.
Un genre d'énigme pour moi, ce manque d'affect.
Voilà un gars qui joue un très joli tennis, plutôt créatif, qui a un caractère bien trempé qui le différencie beaucoup des joueurs majoritairement aseptisés du circuit ATP, qui est le "meilleur n°4 de l'histoire" (ça fait 4 ans qu'il est à cette place là avec un palmarès qui "normalement" devrait le situer bien plus haut s'il n'y avait pas 3 martiens devant lui), et propose une réplique digne au quotidien, puisqu'il complète quasiment à chaque tournoi le carré magique actuellement en charge des affaires courantes du circuit.
Constant au haut niveau donc.
Il a amassé un paquet de master séries (6), 22 titres déjà...mais...mais...il lui manque le graal: le titre du Grand Chelem.
4 finales tout de même.
Toutes perdues donc, la 4e hier, ce qui le met à égalité avec son "nouvel" entraineur Yvan Llendl.
Celui ci avait perdu ses 4 premières avant d'ouvrir le score à la suivante et en gagner 8 (tout de même).
Drôle de choix au niveau "plus value sympathie" (celui qui a vu sourire un jour Llendl lève le doigt!), mais cohérent quand à la problématique actuelle de l'Ecossais.

J'ai coutume de dire que je préfère ce sport ultra individualisé (individualiste?) pour l'histoire qu'écrivent certains de ces champions plutôt que pour l'instantané d'une performance parfois sans lendemain.
Et j'aime bien l'histoire qu'est entrain d'écrire Murray.
Hier il a joué un tennis épatant, poussant le Suisse à monter à un très haut niveau.
Il a joué sa chance, pas crânement, avec détermination.
Dans sa tête il pouvait gagner.
Et jusqu'à la perte, presque injuste du second set, il jouait mieux que "Dieux".
Il avait le shéma de jeux bien en place et le jeux qui allait avec le shéma aussi
Et puis il a perdu, les armes à la main, Braveheart.
L'autre a joué un tennis atomique et Murray a essayé jusqu'à la fin.

Et puis le speech du perdant qui a suivi la finale a été un moment très fort.
Pas du genre "j'espère que vous avez compris mon jeux?" le pied sur la rambarde...
Il y avait un peu plus de "tripes" que çà
Pour ceux ou celles qui ne l'ont pas vu, il a été incapable de sortir un mot pendant de longues secondes tellement il pleurait et quand enfin il a pu dire une phrase, ses mots ont été "Je suis de plus en plus près" avant de recommencer à pleurer.
Pour dire à quel point ce premier titre l'habite.
A Wimbledon ou ailleurs.
Mais à Wimbledon en prems.

J'ai vu dans la presse qu'il était qualifié ce matin de "beautifull Loser".
Pas d'accord.
Il n'a rien en commun avec Johnny Thunders (Les favoris peut être? ).
Il est bien vivant et lorsqu'il aura à nouveau des balles de break à 4/4 au second set après avoir gagné le premier, il saura trouver la disquette qu'il a stockée hier pour passer ce cap et aller chercher son Grand Chelem.
Il le mérite, et çà commence à se voir.

Jerzy Janowicz est pour l'instant le tube de la semaine. Les cadors, eux, sont pour la plupart à ranger dans les flops. Une sensation résumée par les huées du public lors de l'abandon de Janko Tipsarevic (4-6, 6-1, 4-1 ab.). Mené 4-1 double break dans le troisième set, le Serbe a fait appel au médecin avant d'abandonner trois points plus tard sur le service adverse. Il a beau pointer sa raquette vers Janowiz en demandant au public de le féliciter, rien n'y fait : le public estime - à juste titre - que le Polonais méritait une victoire sans tâche. Janowicz est en attendant devenu le premier qualifié à atteindre les demies de Bercy depuis Radek Stepanek et Max Mirnyi en 2004.

Après un premier set où la logique du classement a été respectée, Janowicz a pris feu. Oubliée la nervosité, il est passé en mode ouragan, enchaînant les coups gagnants. Des amorties, mais aussi des missiles en bout de course en coup droit comme en revers. Non, Jerzy Janowicz, 21 ans, n'est pas qu'un service. Expédier des premières balles à 230km/h, ça aide. mais le culot et la créativité aussi. «A partir du deuxième set, j'ai joué le meilleur tennis de ma vie, a ainsi lancé Janowicz. Je ne savais pas que je pouvais jouer si bien. J'ai senti que tout ce que je tentais resterai dans le court, que je pouvais tout faire.» Matraqué, assommé, sans solution : Tipsarevic est sorti du match, mimant la réussite adverse du genre ''il taperait des coups gagnants les yeux fermés''. Terminés les poings serrés vers son clan, éteints les encouragements sonores, il a coulé à pic.
Simon est prévenu
Mais ce n'est pas de la boxe alors l'arbitre n'a pas abrégé ses souffrances. ''Tipsa'' l'a fait, sans en sortir grandi. 2013 dira si Janowicz tient ses promesses. Mais cette semaine son talent se révèle. Malgré ses 2,03m, il a démontré un déplacement exceptionnel, très souple et agile. Sa volonté fait plaisir dans un Bercy qui ne doit qu'à son patriotisme de vibrer pour un tournoi déserté par le gratin. L'inspiré Janowicz a été adopté par la foule, épatée par son brio et sa rage de vaincre.

Suite à ses déclarations de la veille, on se dit aussi que son prize money va bien l'aider à se construire un avenir. Ses larmes de joie lors au micro de Canal + sport ont tout dit. «C'est incroyable, a-t-il commenté plus tard, ça a changé ma vie et va j'espère m'aider à pouvoir jouer 2013 sans souci d'argent. Pour ma famille, c'est extraordinaire.» Assuré d'entrer dans le Top 50, il va disputer face à Gilles Simon sa première demie sur le circuit. «J'espère que je vais jouer encore mieux demain. Je ne veux pas que le tournoi s'arrête.» Dans sa semaine des premières, il vise le titre. Simon est prévenu : avis de tempête.

Judy Murray en est persuadée : son fils Andy, numéro trois du tennis mondial, peut faire mieux encore en 2013 que lors de la saison 2012, qui l'a vu remporter l'or olympique et son premier tournoi du Grand Chelem (US Open), en plus d'une place de finaliste à Wimbelon. Mme Murray, qui est capitaine de l'équipe de Grande-Bretagne de Fed Cup, estime dans un entretien à la BBC que son champion de fiston a «gagné en confiance et n'a jamais autant travaillé qu'actuellement pour tenter de gagner l'Open d'Asutralie (14-27 janvier).»

Elle souligne le rôle capital d'Ivan Lendl, le coach de Murray depuis un an, notamment «dans le côte mental du jeu». «Il l'a aidé à jouer son meilleur tennis sur de plus longues périodes de temps.» L'Ecossais a préparé la saison en Floride et passé les fêtes en famille («pour la première fois depuis quatre ans») avant de prendre la direction d'Abu Dhabi où il va participer à un tournoi-exhibition. Il basculera ensuite dans l'hémisphère sud pour le tournoi de Brisbane (30 décembre - 6 janvier), hors d'oeuvre de l'Open d'Australie.

CC Rider a écrit:
Nadal va mettre du temps a retrouver son jeux,

Dixième joueur mondial à la fin du circuit cette année, Richard Gasquet veut passer un cap mental en 2013 et atteindre les quarts de finale en Grand Chelem. «Je veux mieux jouer dans les tournois du Grand Chelem, a-t-il déclaré dimanche à Doha, en marge du tournoi. J'ai fait quatre huitièmes de finale cette année, et je suis certain que je peux faire mieux. J'ai perdu contre Murray (en huitièmes à Roland-Garros, ndlr), contre le meilleur joueur du monde. Cette année, je veux mieux jouer contre les joueurs mieux classés que moi, et pourquoi pas les battre et aller plus loin en Grand Chelem».
«Il faut avoir un gros mental»
«C'est important d'avoir un gros mental, a-t-il ajouté. Djokovic, Federer, Nadal ont un mental incroyable. J'essaie de me hisser à ce niveau. C'est dur, mais quand vous voulez gagner ce genre de matches, il faut avoir un gros mental. J'ai terminé l'année n°10, je suis sûr que je peux faire mieux. Je ne suis pas certain pour le Top 5, ce sera dur (...) Il y a des bons joueurs entre la 10e et la 5e place, mais je peux le faire.»
Rédaction avec AFP

CC Rider a écrit:
Djoko n'aura que Berdych pour venir le taquiner avant la finale, sauf s'il y a une chute d'éléphant sur le central au moment de son match, ce qui n'est pas prévu au programme pour l'instant.

.