livre Springsteen

Fabrice a écrit:Le cours de l'Université d'Oviedo (dans les Asturies ) n'est pas forcément une grosse surprise.. et c'est un vrai cours.
Les "études culturelles" sont à la mode dans le monde "académique" et le recours à la "culture populaire" est plus facilement admis qu'il ne l'était. Il n'est pas rare de voir des cours les "comics" ou sur Stephen King dans les universités nord-américaines.. et sur Springsteen aussi! Il y a même une petite revue animée par des profs de fac : http://boss.mcgill.ca/

Je ne vois pas en quoi c'est plus (ou moins) un luxe "déplacé" que d'autres cours en sciences humaines. Est-ce que ce serait plus ou moins déplacé si c'était un cours de philologie médiévale?

Fabrice a écrit:C'est du luxe à coût réduit (les enseignants font sans doute d'autres cours par ailleurs et les locaux sont déjà là..). Cela fait d'ailleurs parti du rôle d'un enseignant-chercheur que de diffuser le fruit de ses recherches dans ce type de conférences gratuites.

mathis a écrit:
C'est paru ?
En français ?

Génial ! (Si c'est le cas !)

Fabrice a écrit: la sortie du coffret évoquée depuis plusieurs mois par des proches de Springsteen - un des anciens E Streeters en a parlé publiquement au printemps

bill horton a écrit:

Fabrice a écrit: la sortie du coffret évoquée depuis plusieurs mois par des proches de Springsteen - un des anciens E Streeters en a parlé publiquement au printemps

Le coffret des remasters fut évoqué par quel ex-E Streeter déjà? Juste curieux.

Fabrice a écrit:Un papier de Philippe Brochen paraît dans le Libé du 16 octobre.

Ce jeudi sort un livre qui raconte en détail les dix-huit albums studio du rockeur américain.
Quantité d’infos et de témoignages d’acteurs et de proches de l’aventure sur 288 pages recelant 250 images et documents. Quoi de mieux qu’une telle somme pour résumer la carrière - toujours en cours - d’un mastodonte désormais âgé de 65 ans ? Plus d’un an après Bruce, la biographie inspirée et informée du journaliste américain Peter Ames Carlin, surgit Bruce Springsteen, une vie en albums, du journaliste Ryan White. Soit une encyclopédie vivante de récits circonstanciés et d’anecdotes recueillies sur la vie du portraituré, en l’état «le Boss». Le tout illustré d’iconographies fortes, souvent inédites : affiches et tickets de concerts, photos d’enfance, de jeunesse, d’amitié(s) à la ville ou sur scène (au côté de Gary U.S. Bonds, Jackson Browne ou Tom Petty)… En résumé : quarante ans de carrière du plus signifiant et symbolique (sur le plan populaire) working class rock hero de la musique américaine depuis Elvis Presley passés en revue. Une bible tout autant que la genèse d’un individu qui a fait, fait et fera partie du catéchisme de l’église rock.
Inventaire. Pour la comptabilité de l’huissier, l’imposant ouvrage détaille par le menu la discographie in extenso du convoqué : 18 albums studio saucissonnés par morceaux (avec tous les crédits de musiciens et producteurs, classement dans les charts et notes diverses), cinq albums live, cinq compilations et autres participations en guest. Voilà pour l’inventaire.

Pour le reste - sans conteste le plus intéressant -, l’ouvrage revisite par le menu les disques studio de Bruce Springsteen, de Greetings from Asbury Park (1973) au dernier High Hopes (2014), avec force paroles de l’intéressé, détails d’époque et témoignages sur l’histoire dudit album. Extraits.

Sur Greetings from Asbury Park (1973) : «L’hiver dernier, j’ai écrit comme un dingue. Je sortais tout. Je n’avais pas d’argent, nulle part où aller, rien à faire. Je ne connaissais pas grand monde. J’avais froid et j’écrivais beaucoup. Et j’ai fini par me sentir très coupable si je ne le faisais pas.» Encore : «Je sentais que j’étais là où je devais être à ce moment-là. C’était ce que j’avais de mieux à offrir.» Modeste : «Vos premières chansons arrivent à un moment où vous écrivez sans être sûr qu’on vous écoutera. Jusqu’à ce jour, c’est juste vous et votre musique, et ça n’arrive qu’une fois.» Sur le fait d’être surnommé le nouveau Dylan : «Je n’aime pas ça et c’est dur de vivre avec. Je veux dire que ça ne me plaît pas d’entendre cela à propos de qui que ce soit.» A propos de The Wild, The Innocent & The E Street Shuffle (1973) : «Vous ne voulez pas devenir trop égocentrique. C’est facile vous savez, parce que les gens vous balancent toujours votre image à la figure.» En 1974, Jon Landau, critique dans le magazine Rolling Stone, avait eu cette saillie désormais culte : «J’ai vu le futur du rock’n’roll, et son nom est Bruce Springsteen. Par une nuit où j’avais envie de me sentir jeune, il m’a donné l’impression d’entendre de la musique pour la première fois. Tout le monde retrouvera un peu de ses espoirs et de ses rêves dans ce disque.»

«Transpirer». En 1992, un homme demande à Springsteen : «Mec, comment tu fais pour jouer aussi longtemps ?» Réponse : «C’est la partie facile. Ce qui est dur, c’est de s’arrêter.» Huit ans plus tard, le Boss déclare : «Pourquoi un homme de mon âge voudrait sortir pour transpirer et s’épuiser à ce stade avancé ? Il n’y a qu’une raison : parce qu’il n’a pas le choix.» Tout comme ses inconditionnels n’ont d’autre possibilité que de se ruer ventre à terre sur les tablettes de sa loi.

phil a écrit:et moi j'ai bien peur que ce livre soit très décevant et ne nous apprenne rien de neuf
les photos que j'ai pu voir sont déjà toutes connues

M@RS a écrit:je sors pas de bouquin ...par contre je fais une expo....;-)