Pile Poil j'écoute ça

ça fait du bien avec le temps de merde qu'on a chez nous !

un temps de m..., ah bon

ca, c'est un bon album de Neil Young (et ca va aussi bien avec le temps de m...)

Paru fin 2009 en même temps que le superbe bouquin de photos de Tom Weschler, TRAVELIN' MAN, ce mix entre compilation et réunion d'outtakes ne porte pas bien son nom, vu qu'on y trouve tout de même 3 enregistrements des sessions de LIKE A ROCK. Un peu un fourre-tout partagé entre 5 titres extraits des albums parus - à l'époque - chez Palladium Records, SMOKIN' O.P.'s en 72, BACK IN '72 en 73 et SEVEN en 74. "Midnight Rider" est pour la première fois disponible sur un CD officiel, mais amputée d'une trentaine de secondes ...

Ensuite on a une version retravaillée de "Long Song Comin'" (tirée de SEVEN) avec rajout de choeurs et d'une section de cuivres (qui avait accompagné Bob sur la tournée 2006-2007). Le tout sur la voix originale avec tout de même quelques petits rajouts de la voix de Bob (un peu comme "Hearts Of Stone" sur le coffret TRACKS). Le résultat donne plus de volume à la version originale.

Puis "Gets Ya Pumpin'", enregistrée en 1973 et 1977 puis complétée en 2009. Un titre puissant et très efficace.

Et donc pour finir trois titres des sessions de LIKE A ROCK, "Star Tonight" qui avait été offert à l'acteur Don Johnson pour son album HEARTBEAT en 86, au passage sur ce même album Tom Petty avait offert un inédit également, "Lost In Your Eyes, repris plus tard par Jeff Healey.

"Wildfire" qui était connu des fans car il circulait depuis longtemps sur des bootlegs.

Et enfin "Days When The Rain Would Come", une jolie ballade.

L'ensemble est forcément assez hétérogène, mais comme il est avare de nouvelles productions, on s'en contentait. En espérant que ce volume n'est que le 1er d'une longue série, ou les prémisses d'un coffret, à suivre...

Parue il y a trois ans, ce double CD valait surtout pour ces deux inédits, deux covers, "Downtown Train" de Tom Waits et "Hey Hey Hey Hey Going Back To Birmingham" de Little Richard, enregistrés tous les deux lors des mêmes sessions de ce qui allait devenir THE FIRE INSIDE, autrement dit 20 ans auparavant. Une bonne révision avant d'attaquer ce soir le nouveau RIDE OUT, En fait ça réunit quasiment tous les titres des 2 GREATEST HITS de 1994 et 2003, mais sans les inédits de ces deux derniers, avec quelques ajouts tout de même comme "Ramblin' Gamblin' Man" ou encore le récent "Wait For Me", mais aussi "The Little Drummer Boy" tiré du 1er volume de A VERY SPECIAL CHRISTMAS, sur laquelle joue Nils Lofgren d'ailleurs. Et pour ceux qui ont l'édition Walmart, une autre rareté, "Living Inside My Heart". Dans les rééditions de LIVE BULLET et NINE TONIGHT en 2011, il y avait un petit tract annonçant New Album for 2011, bon finalement ce sera ce best of.... Dommage quand même qu'avec un double CD, il n'y ait toujours pas de titres des albums précédant BEAUTIFUL LOSER et des tous premiers 45 tours, excepté donc "Ramblin' Gamblin' Man", c'est tout un pan de la carrière de Bob, et pas la moins intéressante, qui est ignorée...

Idéal pour un dimanche matin

La version Deluxe

Je le sentais bien cet album, je ne sais pas pourquoi, mon optimisme s'était un peu amenuisé suite aux commentaires de certains ici, alors du coup, hier soir, après avoir révisé le Bob Seger pendant plus d'un mois, j'avais les oreilles vierges de tout à priori avant de l'écouter, neutre donc. Mon verdict perso est que ce matin, j'en suis à la quatrième écoute, autant dire que je suis franchement conquis, je ne dirai pas que cet album est génial, que c'est le meilleur depuis AGAINST THE WIND, ça reste en dessous de THE FIRE INSIDE, et THE DISTANCE aussi, mais par contre, je suis beaucoup plus enthousiaste que pour son prédécesseur, FACE THE PROMISE, car là pour le coup il y a plusieurs grands moments, les covers sont particulièrement réussies, et notamment "California Stars" qui sonne comme du Springsteen & The E Street Band d'aujourd'hui avec section de cuivres et choristes. J'ai beaucoup de plaisir à écouter cet album. "Hey Gypsy" est top, l'album commence fort d'ailleurs avec le "Detroit Made" de John Hiatt, "Hey Gypsy" donc et "The Devil's Right Hand" de Steve Earle. Un album qui va tourner et retourner, idéal pour tenir chaud cette saison.

Vivement recommandé ! En attendant le L.A. 75 qui sort la semaine prochaine.

Enfin le voilà !

JC a écrit:

Enfin le voilà !

Alors? ça vaut le coup?

J'avoue avoir eu du mal à savoir quelle était le meilleur entre le remasters du Led Zep III de 93 et celui de 2014.
Le mix est légèrement différent mais c'est affaire de goût plus que de qualité entre les 2 versions...
Au final, je me retrouve avec 4 versions du Led Zep III (1 en vinyl, 3 en Cd).  
Ces nouvelles versions valent surtout (ou pas) en fonction du Companion disc qui les accompagnent.

Sinon, autant la pochette fait toujours aussi mal aux yeux, autant le disque se bonifie au fil des écoutes :

Magnifique film.
Rarement vu un live qui sonnait aussi bien : le mix est parfait.
Les sensations sont très différentes du concert auquel j'ai assisté.
A Vienne, en plein air, l'espace était immense et j'avais été saisi par la manière dont la voix de Cantat avait habité l'espace. Une présence dingue, avec un petit écho qui habillait l'arène.
Là, à la Cigale, c'est plus serré, plus tendu. La réalisation est centrée sur ce qu'il se passe sur scène. le public n'existe que par petite touche.
On peut être nostalgique de Noir Désir, moi je ne le suis plus du tout.
Il y a une âme dans Détroit qui tient de la complicité entre Pascal Humbert et Cantat. La qualité d'exécution, la densité du groupe, n'a rien a envié à Noir Désir et j'ai complètement conscience de ce que j'écris.
J'ajoute même que la sensibilité plus americana d'Humbert est à mon sens un passeport pour une évolution intéressante du groupe.

J'ai été pris sous le charme de cet collection de chansons enregistrées par T Bone Burnett et un florilège d'invités intéressants.
Un vrai travail d'éditeur autour entrepris par le producteur qui est allé chercher des textes inédits de Dylan datant de 1967, l'époque actuellement mise en lumière par les "Bootleg series" ("The Basement Tapes").
Les textes ont été distribué à chacun des participant (Costello, Jim James, Marcus Mumford etc..) et chacun d'eux est arrivé en studio avec du matériel à enregistrer.
Des 40 titres enregistrés, il en reste 20.
Ce projet confirme les velleités de T Bone Burnett, qui oeuvre comme un chercheur ou un explorateur, a creuser dans l'histoire et ancrer ses enregistrements dans la tradition folk américaine, après celui ci, déjà très intéressant, sorti l'an dernier autour de textes de Stephen King, sur lequel la liste d'invités était déjà assez formidable.



Rien de neuf, mais une jolie fraicheur.

...et puis le second album qui a occupé mon week end, est celui ci, le premier de Sylvie Simmons.
La dame a plus de 60 ans et a donc mis le temps à poser sur une bande ces 11 chansons.
Elle est journaliste, la dernière a avoir interviewé Johnny Cash, biographe de Leonard Cohen également, a toujours composé, et c'est par accident qu'elle les jouait de temps en temps, au terme de conférences qu'elle donnait ca et là pour soutenir les parutions de ses livres.
Un album de 40 minutes et 11 chansons, toutes intimistes et totalement hors du temps, arrangées avec une subtilité exemplaire.
Ce disque aurait pu être enregistré n'importe quand ces dernières 50 années.

CC Rider a écrit:

J'ai été pris sous le charme de cet collection de chansons enregistrées par T Bone Burnett et un florilège d'invités intéressants.
Un vrai travail d'éditeur autour entrepris par le producteur qui est allé chercher des textes inédits de Dylan datant de 1967, l'époque actuellement mise en lumière par les "Bootleg series" ("The Basement Tapes").
Les textes ont été distribué à chacun des participant (Costello, Jim James, Marcus Mumford etc..) et chacun d'eux est arrivé en studio avec du matériel à enregistrer.
Des 40 titres enregistrés, il en reste 20.
Ce projet confirme les velleités de T Bone Burnett, qui oeuvre comme un chercheur ou un explorateur, a creuser dans l'histoire et ancrer ses enregistrements dans la tradition folk américaine, après celui ci, déjà très intéressant, sorti l'an dernier autour de textes de Stephen King, sur lequel la liste d'invités était déjà assez formidable.



Rien de neuf, mais une jolie fraicheur.

Il faut que j'écoute ça, même si pour l'instant je suis occupé par les "vraies" Basement Tapes.

Nouvel album de FINK