[Setlist] Genève, 3 Juillet 2013

Fabrice a écrit:Frankie était une request... du samedi soir.. voir le récit de CC Rider..

Il y a toujours moins de titres sur les set list "originales". C'était déjà le cas pour Paris qui avait 27 titres "prévus". Ces temps-ci, cela ressemble plutôt à une forme de base minimale à laquelle s'intègre des requests en plus ou des titres en alternatives. La set list "réelle" est, en général, plus longue que la set list prévue.

Les set sont dans l'ensemble plus courts en 2013 qu'en 2012 (même si 3h étaient la norme cet automne).

Même si, comme tu le dis, les setlists "originales" sont plus courtes que les "effectives", il y avait quand même 3 titres de moins de prévus à Genève qu'à Paris.

Mais je crois que ma réaction "de déception" par rapport au concert d'hier soir est due au fait que j'avais tellement encouragé mes connaissances et amis à aller voir Bruce une fois au moins dans leur vie en leur prédisant une ambiance incroyable dans un stade à coup sûr comble et un concert de plus de 3 heures ("Avec lui, c'est le tarif minimum !" leur avais-je affirmé). Peut-être aurais-je été plus nuancé si j'avais vu ce show dans un autre pays.

l'inscription sur la main de nils n'a rien à voir avec le pit  ....juste une référence aux 19 pompiers victimes d'un incendie

DriveAllNight a écrit:[

Cela dit, je constate que tous les commentaires dithyrambiques proviennent de personnes qui étaient devant la scène.

Je nuancerais tes propos pour t'apporter mon témoignage "hors-fosse or".
En effet, si j'était en fosse, c'était avec la plèbe, mais tout contre sa rambarde. Donc, j'ai pu observer devant moi à la fois la fosse or (pas plein à la gauche de la scène, mais pas du tout... remarque avec les prix CHF...) et aussi les tribunes droite et gauche.

Alors si effectivement ont ne peut comparer avec Milan ou encore Wembley, ce n'était pas si mal et mou que cela, le public a bien réagit aux injonctions progressives du Boss pour finir ravi et aux anges, dont quadrilles épiques sur American Land.

En même temps, je n'avais pas mis de haute ambitions à cette étape helvétique, d'où ma satisfaction d'un concert plus peinard où j'ai pu etre à la fois dans la participation et le contemplatif une dernière fois pour moi cette année.

DriveAllNight a écrit:

Fabrice a écrit:Frankie était une request... du samedi soir.. voir le récit de CC Rider..

Il y a toujours moins de titres sur les set list "originales". C'était déjà le cas pour Paris qui avait 27 titres "prévus". Ces temps-ci, cela ressemble plutôt à une forme de base minimale à laquelle s'intègre des requests en plus ou des titres en alternatives. La set list "réelle" est, en général, plus longue que la set list prévue.

Les set sont dans l'ensemble plus courts en 2013 qu'en 2012 (même si 3h étaient la norme cet automne).

Même si, comme tu le dis, les setlists "originales" sont plus courtes que les "effectives", il y avait quand même 3 titres de moins de prévus à Genève qu'à Paris.

Mais je crois que ma réaction "de déception" par rapport au concert d'hier soir est due au fait que j'avais tellement encouragé mes connaissances et amis à aller voir Bruce une fois au moins dans leur vie en leur prédisant une ambiance incroyable dans un stade à coup sûr comble et un concert de plus de 3 heures ("Avec lui, c'est le tarif minimum !" leur avais-je affirmé). Peut-être aurais-je été plus nuancé si j'avais vu ce show dans un autre pays.

Certains des titres prévus étaient assez longs (Frankie, Point Blank, Does this bus stop qui est joué sur le mode E St Shuffle).. ce qui explique qu'il y en ait moins sur la set list.. D'ailleurs, à voir cette dernière, je trouve qu'il avait envie d'en donner "plus" à Genève qu'à Paris. En tous cas le projet de set list de Genève est plus "risqué" que celui de Paris, où il était en mode "pas de risque mais de l'efficacité".. D'ailleurs les requests choisis à Paris vont plutôt dans ce sens : Lucille, Cadillac Ranch (à la place de The River), Ramrod (à la place de Rosalita)...

Je viens de lire le témoignage (assorti de 2 jolies photos) sur Facebook de l'un de mes potes qui était près de la scène et qui voyait Bruce pour la première fois. Commentaire laconique, mais sans équivoque :"Le Boss est incroyable !".
Ça va mieux : je ne passerai pas trop pour un affabulateur !  

Fabrice a écrit:Frankie était une request... du samedi soir.. voir le récit de CC Rider..

Où ça, pas trouvé pour ma part (toujours ce problème de lunettes) ?  

July 4, 2013
Notes from the road: Geneva

Appearing on stage in Suisse romande for the first time in their 40-year career, Bruce Springsteen and the E Street Band instantly set the famously neutral Swiss crowd alight. Belting out the opening vocals to “Shackled and Drawn,” the 30,000-strong audience sang with the intensity of a group twice their size. From the moment the E Street Band kicked in, allowing Bruce to do his favorite power march, people danced and — in a country of enormous wealth — sang the lyrics of the “poor boy” in a “world gone wrong” with conviction.

Feeding off this energy, as request signs were taken — including The River favorite “Out in the Street,” which had Bruce running the whole length of the stage multiple times — and following a ferocious intro to “Because the Night” by the great Nils Lofgren, the stage went dark, and a surprise followed.

“We have some folks who follow us and follow us throughout Europe. They move from fans to… almost stalkers,” Bruce laughed. “Not quite! This is for one of our great fans.” As he revealed the sign for an “obscure” song “originally cut for The River,” those fans screamed as the delicate intro to “Frankie” began. With Bruce playing his guitar as softly as he did in 1980, singing with an air of mature reflection, not even the falling rain could detract from Geneva Stadium’s warm glow.

“Frankie” ended with Bruce handing his harmonica to the father-daughter duo who requested it, and the words “lately I’ve been standing out in the freezing rain” rang true. With that rain intensifying, Bruce pulled out another harmonica and converged with Stevie at center stage to begin “The River.” Elated applause greeted the song before the crowd fell quiet. How anyone can make such a heartbreaking song sound so beautiful is a mystery only answered while 30,000 people stand in silence as Bruce’s falsetto takes the song to ethereal levels.

With the main set powering towards its climax, “Land of Hope and Dreams” was very poignantly dedicated to Nelson Mandela. The encores opened with a rare, intimate performance of “The Promise” by request, played by Bruce alone on the piano, in a pool of blue light on an otherwise dark stage. When Roy Bittan returned following Bruce’s performance, he gestured to the crowd, smiling, in recognition of how far Bruce’s talents extend.

Following “Tenth Avenue Freeze-out,” the E Street Band leapt into “American Land.” Creating a real party atmosphere, the crowd and the band all sang along here in the heart of the continent from which so many of America’s first immigrants came. With key changes, and Bruce leading the band down to center stage, the song gathered pace and escalated wildly.

E Street said one final farewell before Bruce returned himself in now familiar but much loved fashion, with an acoustic guitar and harmonica. Closing the night with “Thunder Road,” he shouted “Merci!” before ending a 26-song set. While not a long performance (by the E Street Band’s recent standards), the energetic and emotionally intense three-hour show left everyone in a joyous — and damp! — daze.

—Connor Kirkpatrick, Backstreets.com

Christophe fait référence en page 1 de ce topic "au papa et la fille qui sont contents ce soir". Il avait fait le récit de leur rencontre avec le diable du NJ dans le topic sur le concert du SDF...

Marc, ta mémoire défaille ou déraille... un changement de lunettes y remédiera-t-il?  

DriveAllNight a écrit: Cela dit, je constate que tous les commentaires dithyrambiques proviennent de personnes qui étaient devant la scène. Je vous promets que, dans les tribunes, le public était surtout contemplatif.

Mais quel est le problème avec un public contemplatif? La musique s’écoute aussi avec les oreilles et ce qu'il y a entre, pas forcément en tapant dans les mains et en chantant à tue tête.

Je connais des gens qui prennent beaucoup de plaisir aux concerts sans même applaudir systématiquement entre chacun des titres...

De mon coté, en tout cas, j'ai toujours préféré les concerts durant lesquels tu sens une vraie progression plutôt que ceux qui commence à deux cents à l'heure sans jamais quitter ce qui devient une vitesse de croisière déraisonnable...

J'ai l'impression que tes griefs principaux sont que le stade était relativement dégarni et que le public n’était pas en folie du début à la fin? Tu devrais t'en remettre...  

Fabrice a écrit:Christophe fait référence en page 1 de ce topic "au papa et la fille qui sont contents ce soir". Il avait fait le récit de leur rencontre avec le diable du NJ dans le topic sur le concert du SDF...

Marc, ta mémoire défaille ou déraille... un changement de lunettes y remédiera-t-il?  

 
J'avais effectivement vu en page 1 mais l'info qui me manquait c'est que le récit principal est sur le Topic du SDF, j'y cours merci

Par contre des topics du SDF ..... je pense qu'il n'y en a pas qu'un  

OnTheRoad a écrit:Merci pour ces superbes photos !!

Je suis la chanceuse qui est allée danser et jouer avec Max !! Toujours sur mon petit nuage...
J'en rêvais, je crois que je l'avais même poster ici l'année dernière.
Si quelqu'un a une petite photo/vidéo où on me voit, (j'avais un tee shirt bleu) je suis preneuse !
Merci beaucoup !

Je posterai bientôt les miennes   

bon l'image est penchée, les joies des videos sur telephone, mais toute la séquence est là.
(j'etait d'ailleurs a peine a 1 ou 2 metres de toi.)

Oh la la merci infiniment !!  

je rentre juste de Genève, je n'habite pas très loin mais j'ai fait un petit détour pour attendre Bruce à l'aéroport ... well je suis sur un petit nuage, alors peut être ne suis-je plus objective. J'ai vu Bruce en concert peut être une douzaine de fois, la première à St Etienne en 85... Certes chaque concert a du plus et du moins, et encore cela dépend-il de la personnalité du spectateur, moi j'ai chaque fois eu un plaisir et une émotion énorme. Il n'a plus rien a prouvé, il a joué tant de fois et c'est peut être ce qui ressort de ce concert d'hier, si proche de ses fans du pit (je n'en faisait pas partie), si "tranquille" pq c'est une machine qui roule alors l'accent est donné sur l'émotion, le plaisir, le feeling en plus de la musique.

Voici 3 petites vidéos que j'ai faites de Genève... 
''The Promise'', splendide:
https://www.youtube.com/watch?v=FqxWwQ5qI24
''Dancing in the Dark'': (Cela plaira à certaines d'entre vous je pense...) 
https://www.youtube.com/watch?v=ZKl2Jz_bRXU
Et enfin ''Thunder Road'', magnifique:
https://www.youtube.com/watch?v=CGIXCg9vyhE
Enjoy... 

Merci infiniment !!!
J'ai pas fini d'être sur mon petit nuage avec ça...

Pascal 74 a écrit:Voici 3 petites vidéos que j'ai faites de Genève...

''Dancing in the Dark'': (Cela plaira à certaines d'entre vous je pense...) 
https://www.youtube.com/watch?v=ZKl2Jz_bRXU
 

je me vois a 1:24 (la casquette noire).^^

http://www.tdg.ch/culture/springsteen-geneve/story/24616990

C’est une vague d’amour épaisse comme la retenue d’un barrage hydroélectrique qui a déferlé mercredi soir sur le public du stade de Genève. Aussi monumentale et intense qu’a pu l’être un concert de près de trois heures (2 heures et 50 minutes précisément, un peu moins qu’ailleurs), dans cette frénésie grandiloquente servie par Bruce Springsteen et les dix-huit membres du E Street Band, il y a au bout du compte beaucoup de tendresse. De l’amour véritable dans l’huile de moteur, voilà tout le mythe du «Boss». Voilà également ce qui sauve chacune des prestations de Bruce Springsteen du sentimentalisme bêtifiant. Et ce depuis ses débuts il y a quarante ans, comme mercredi à la Praille. C’est cette alliance entre l’émotion naïve de trois cuivres pétaradant sur Born in The USA couplé à Born to Run, et cette honnêteté sans faille, devenu légende, d’un chanteur presque anachronique dans le paysage des pop stars d’aujourd’hui.

«C’est grand match, ce soir!», s’excitait-t-on à l’entrée du concert. «C’est Godzilla au stade!», corrigera-t-on plus tard face à l’énergie ahurissante d’un chanteur dégoulinant de sueur sans jamais perdre le sourire.

La soirée a débuté sur les chapeaux de roue avec le klaxonnant Shackled and Drawn, entendu ailleurs en fin de concert. Puis Badlands, plus loin Hungry Heart, demandé par le public des premiers rangs. Suivront parmi tant d’autres encore Candy’s Room, The River, Waitin on a Sunny Day reprise sur scène avec un enfant du public (une tradition maison), Land of Hope and Dreams en hommage à Nelson Mandela. Ou encore Frankie. Ici, même les face B sont des tubes. Ici, même les reprises sont les siennes! Il l’avait confiée à Patti Smith, qui en avait achevé l’écriture avant d’en faire un tube: de retour dans les mains du «Boss», Because the Night devient à son tour un chant que l’on entonne poing levé, les yeux baissés.

Lorsque, enfin, le stade de Genève s’illumine totalement, spots aveuglant braqués sur la pelouse comme les soirs de compétition, le public n’en peut plus, sa ferveur est à son comble. Le taux d’alcoolémie aidant, on aurait presque une larme à l’écoute du dernier titre du soir. Seul cette fois-ci, Bruce Springsteen entonne avec sa guitare acoustique un ultime morceau de bravoure. Pour les milliers de personnes présentes mercredi à Genève, Thunder Road restera comme un moment d’intimité hors du temps.

Steven76 a écrit:http://www.tdg.ch/culture/springsteen-geneve/story/24616990

C’est une vague d’amour épaisse comme la retenue d’un barrage hydroélectrique qui a déferlé mercredi soir sur le public du stade de Genève. Aussi monumentale et intense qu’a pu l’être un concert de près de trois heures (2 heures et 50 minutes précisément, un peu moins qu’ailleurs), dans cette frénésie grandiloquente servie par Bruce Springsteen et les dix-huit membres du E Street Band, il y a au bout du compte beaucoup de tendresse. De l’amour véritable dans l’huile de moteur, voilà tout le mythe du «Boss». Voilà également ce qui sauve chacune des prestations de Bruce Springsteen du sentimentalisme bêtifiant. Et ce depuis ses débuts il y a quarante ans, comme mercredi à la Praille. C’est cette alliance entre l’émotion naïve de trois cuivres pétaradant sur Born in The USA couplé à Born to Run, et cette honnêteté sans faille, devenu légende, d’un chanteur presque anachronique dans le paysage des pop stars d’aujourd’hui.

«C’est grand match, ce soir!», s’excitait-t-on à l’entrée du concert. «C’est Godzilla au stade!», corrigera-t-on plus tard face à l’énergie ahurissante d’un chanteur dégoulinant de sueur sans jamais perdre le sourire.

La soirée a débuté sur les chapeaux de roue avec le klaxonnant Shackled and Drawn, entendu ailleurs en fin de concert. Puis Badlands, plus loin Hungry Heart, demandé par le public des premiers rangs. Suivront parmi tant d’autres encore Candy’s Room, The River, Waitin on a Sunny Day reprise sur scène avec un enfant du public (une tradition maison), Land of Hope and Dreams en hommage à Nelson Mandela. Ou encore Frankie. Ici, même les face B sont des tubes. Ici, même les reprises sont les siennes! Il l’avait confiée à Patti Smith, qui en avait achevé l’écriture avant d’en faire un tube: de retour dans les mains du «Boss», Because the Night devient à son tour un chant que l’on entonne poing levé, les yeux baissés.

Lorsque, enfin, le stade de Genève s’illumine totalement, spots aveuglant braqués sur la pelouse comme les soirs de compétition, le public n’en peut plus, sa ferveur est à son comble. Le taux d’alcoolémie aidant, on aurait presque une larme à l’écoute du dernier titre du soir. Seul cette fois-ci, Bruce Springsteen entonne avec sa guitare acoustique un ultime morceau de bravoure. Pour les milliers de personnes présentes mercredi à Genève, Thunder Road restera comme un moment d’intimité hors du temps.

Comme à Paris.

Joli compte rendu

Phil

En fait c'est tout pourri comme places Phil!!
Il y a un petit mec taillé comme un bûcheron qui s'agite devant toi en permanence et t'empêche de voir les autres mecs jouer!
Quel égoïste celui là!!

Tout pourri...  

CC Rider a écrit:En fait c'est tout pourri comme places Phil!!
Il y a un petit mec taillé comme un bûcheron qui s'agite devant toi en permanence et t'empêche de voir les autres mecs jouer!
Quel égoïste celui là!!

Tout pourri...  

et en plus pour qu'il tienne dans le cadre il faut presque se reculer pour prendre la photo  

et en plus on remarque même les détails pas classe comme l'étiquette du jean qui ressort du pantalon du boss
hou le honte !!!!!!!