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Message  bill horton Jeu 26 Jan 2012 - 18:44

Mieux vaut en rire, non?

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Message  jungleland Jeu 26 Jan 2012 - 18:52

un truc un peu surprenant ...... j'ai pas de parts chez megabidule ni d'amitiés particulières pour les pirates de tout poil mais bon

http://www.linformaticien.com/actualites/id/23262/megabox-la-vraie-raison-de-la-fermeture-de-megaupload-par-le-fbi.aspx
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Message  bill horton Jeu 26 Jan 2012 - 21:14

jungleland a écrit:un truc un peu surprenant ...... j'ai pas de parts chez megabidule ni d'amitiés particulières pour les pirates de tout poil mais bon

http://www.linformaticien.com/actualites/id/23262/megabox-la-vraie-raison-de-la-fermeture-de-megaupload-par-le-fbi.aspx

Intéressant effectivement cet article, merci.

Difficile évidemment de tirer le vrai du faux dans cette affaire.


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Message  kidboss Jeu 2 Fév 2012 - 15:54

une analyse assez intéressante, sur le site des Inrocks/incorups Télé Chargement 2144456305

C’est exactement ce qu’on attendait : que soient saisis, chez les fourgueurs de MP3 illégaux, une poignée de berlines de luxe et quelques comptes en banque chargés de millions. Si Megaupload tire des profits colossaux de la diffusion de fichiers, pourquoi l’industrie du disque est-elle incapable d’en faire autant ? Si les majors avaient eu la présence d’esprit de mettre en ligne leur catalogue avec autant de systématisme, il y a fort à parier que le piratage aurait connu une lente érosion.

Au lieu de ça, la logique répressive qui tranche la tête de tel algorithme sans proposer d’alternative n’a pour effet que de repousser les pirates vers des systèmes chaque fois plus poussés, des failles juridiques nouvelles. Laissons de côté l’argument naïf de ceux qui défendent la plate-forme en arguant qu’elle sert – aussi – les échanges légaux entre professionnels.

Ce que ne saisissent pas les accusateurs, c’est que le quotidien d’un téléchargeur n’est pas simple : entre les pornos japonais livrés à la place des séries, les publicités troyennes, les fichiers corrompus et les downloads lourds qui plantent au bout de trois heures, la plupart auraient vite fait d’opter pour un téléchargement légal et fiable, fût-il raisonnablement payant.

Le moteur principal du téléchargement illégal est, depuis plus de dix ans, l’absence de réponse légale appropriée, de plate-forme disposant d’un répertoire assez riche et tenant compte du fait que le coût marginal d’un fichier numérique est nul, qu’il n’y a pas de pochette à imprimer, de boîtier à façonner, de produit à acheminer. Le téléchargement illégal a grandi sur un besoin que l’industrie, malgré ses efforts récents, n’a pas jugé nécessaire de combler à temps. En 2012, l’illégal est toujours plus simple d’acquisition que le légal.

http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/77009/date/2012-02-02/article/megaupload-et-apres/
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Message  CC Rider Mar 3 Fév 2015 - 11:30

Je n'ai pas trouvé d'autre endroit pour poster ce bilan annuel, plein d'espoir SmileSmile

Il faut toujours espérer. Suspect

Suivre sa pente pourvu que cela soit en montant. Tel est le chemin qu’aimerait emprunter le marché de la musique enregistrée. Mais, après une année 2013 positive, la première après une décennie de crise, les comptes ont de nouveau viré au rouge en 2014. Le chiffre d’affaires de la musique en France a fléchi de 5,3 % pour atteindre 570,6 millions d’euros en 2014, contre 603,2 millions en 2013.
Hors droits voisins perçus sur la diffusion sur les radios, sur les chaînes de télévision, dans les lieux publics et sur la copie privée qui s’élèvent à 112 millions d’euros, le recul atteint même 7 %, selon les chiffres rendus publics, mardi 3 janvier, par le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP).
Et pourtant, le SNEP qui représente les majors de la musique (Universal, Warner, Sony, etc.), soit 80 % du marché français, veut croire à une révolution des usages. La croissance du streaming (l’écoute de musique sans téléchargement) qui a progressé de 34 % en 2014 constitue, selon le syndicat, le prélude à un nouveau modèle économique prometteur.
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/02/03/534x0/4568605_6_82c1_2015-02-03-61aea72-28725-14o2s45_f1a642710f2f723445ae204ff15ffa47.png

Le marché physique représente encore 71 % du marché. Son repli de 11 % en 2014, tout comme celui du téléchargement à l’acte (– 14 %) sont les deux facteurs qui expliquent la baisse généralisée de l’industrie du disque. Mais « quelque chose est en train de changer et nous assistons à une restructuration du marché autour du streaming », estime Guillaume Leblanc, délégué général du SNEP. « Le téléchargement s’effondre et le streaming monte en flèche, il y a bien un nouveau modèle qui est en train d’émerger », assure Thierry Chassagne, PDG de Warner Music France.
De fait, en 2014, les courbes des revenus se sont inversées pour la première fois entre les deux modes d’écoute de musique dématérialisée en France. Le streaming a rapporté 73 millions d’euros en 2014 et représente 55 % du marché numérique, contre 40 % pour le téléchargement, avec une recette de 54 millions d’euros. Cette baisse traduit un essoufflement du modèle mis en place par Apple avec iTunes. La firme américaine qui a racheté, en mai 2014, Beats, pour 3 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros), entend d’ailleurs devenir un des acteurs majeurs du streaming musical en promouvant lui aussi la lecture en flux.
16 % du marché total de la musique
En 2014, le marché numérique a progressé de 3,5 points pour atteindre 29 %. A lui seul, le streaming représente 16 % du marché total de la musique, alors que ce mode de consommation de la musique n’a que 7 ans et que ses principaux acteurs sur le marché français (Deezer, Spotify, Qobuz, etc.) sont encore en quête de notoriété auprès du grand public. Pour Yves Riesel, patron de Qobuz, « 2015 sera l’année ou le marché français va s’ouvrir à la concurrence » avec la fin programmée, en juillet, de l’offre liée entre Orange et Deezer.
Le modèle de l’abonnement devrait à terme supplanter celui du téléchargement. Pour Pascal Nègre, le patron d’Universal Music France, « la musique est en train de connaître sa quatrième révolution numérique. Après la piraterie, les sonneries téléphoniques et le modèle iTunes, la musique change à nouveau de paradigme avec l’avènement du streaming qui consiste à payer pour un usage et non pour une possession », poursuit-il.
Un chiffre traduit ce basculement : 12 milliards de titres ont été écoutés sur les plates-formes de streaming audio en 2014, contre 8,6 milliards l’année précédente, soit une progression de 40 %. Et cela n’inclut pas le visionnage de vidéos musicales sur YouTube ou Dailymotion. Avec près de 11 millions de streamers, c’est 16 % de la population française qui a basculé.
Monétiser cette offre
En France, le nombre d’abonnés à un service de streaming audio a grimpé en un an de 1,44 million en 2013 à 2 millions en 2014. Mais, pour que le modèle devienne dominant et surtout rentable économiquement pour les majors comme pour les artistes, il faudrait arriver à 8 ou 10 millions d’abonnés payants.
Le deuxième enjeu majeur pour le secteur est d’élever le consentement à payer des amateurs de musique qui se sont habitués pendant plus d’une décennie à écouter sans payer. « Il faut persuader le consommateur que, pour quelques euros de plus, ils auront accès à un service nettement supérieur », explique Stéphane Le Tavernier, PDG de Sony Music France et président du SNEP. L’offre légale en ligne comprend désormais 30 millions de titres, mais les enjeux à venir sont doubles : monétiser cette offre et assurer une meilleure segmentation du marché afin d’atteindre tous les publics.
Bonne tenue de la production francophone
Pour l’année écoulée, les producteurs de musique affichent un deuxième motif de satisfaction, avec la bonne tenue de la production locale et francophone qui assure les trois quarts des revenus des maisons de disques (hors classique). Un chiffre en hausse de 6 % par rapport à 2012. Le nombre d’albums francophones commercialisés est en hausse de 17 % avec 242 albums conte 207 en 2013. En 2014, il y a eu 119 nouvelles signatures d’artistes contre 79 contrats rendus, ce qui fait un solde positif de 40 artistes.
Malgré un marché qui s’est fortement restreint, les producteurs de musique dans les majors ou chez les indépendants ont de fait continué à développer de nouveaux artistes. Les dix albums les plus vendus en 2014 concernent des artistes produits localement et chantant en français, avec un mélange d’artistes confirmés Souchon, Voulzy, Julien Clerc Johnny Hallyday, mais aussi Stromae, Indila, Kendji Girac, Fauve, Christine & the Queens.
Pour le marché français, 2014 a aussi vu l’achèvement de l’intégration d’EMI et de son principal label Parlophone, au sein de Warner Music France, avec les restructurations afférentes. C’est seulement à partir du printemps 2014 que la major s’est remise à produire des disques. Avec un marché stabilisé qui comprend désormais trois majors et des indépendants, mais surtout avec un modèle économique (le streaming) reposant sur un nouvel usage qui a le vent en poupe, les producteurs de musique espèrent enfin surmonter la révolution numérique qui leur a fait perdre 65 % de leur valeur, sur les quinze dernières années.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/03/le-streaming-donne-un-coup-de-fouet-au-marche-de-la-musique_4568606_3234.html#lRTBqBo47kIBT0cl.99
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Message  mathis Ven 6 Fév 2015 - 20:37

Pour compléter ce joli bilan, sachez qu'un artiste touche....0,01 centime par écoute sur Deezer (c'est encore moins sur Spotify).
Le fait que la musique devienne un "usage plutôt qu'une possession" est une idée acceptable en soi, mais elle pose quand même un vrai préjudice à l'artiste qui engrange des revenus dérisoires, puisque désormais indexés sur l'écoute titre par titre (et donc rapportant centime par centime) et non plus sur une vente globale, lui permettant quand même de s'y retrouver un peu (plus).

J'ai eu l'occasion de faire cette expérience à titre personnel, bien sûr : en un an, et après des tonnes d'écoutes sur Deezer (je n'ai pas fait les calculs mais vraisemblablement 300 ou 400 personnes) j'ai gagné.....20 euros grâce au streaming.
Dans le même temps, j'ai vendu 200 disques, à 10 euros. Peut-être écoutés une fois, mais l'apport est plus cohérent (vous constaterez au passage, que c'est loin d'être suffisant pour vivre un an)
L'interêt comparatif lié à ma situation réside dans le fait que mes disques ne sont en vente que lors de mes concerts, pas dans les enseignes officielles. Il est donc difficile de s'en procurer un.
Alors que mon album est diffusé sur Deezer, Spotify (iTunes aussi mais c'est un autres problème) , c'est à dire sur une plateforme accessible à tous, et qui engendre donc plus de "gains" : et bien, vous voyez le résultat financier !  bounce

Je donne des chiffres, ne voyez pas là une plainte sur mon cas personnel. J'ai la chance de ne pas vivre de la musique.
Sinon je serai mort (de faim) Télé Chargement 599112001
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Message  CC Rider Mer 11 Fév 2015 - 10:37

Il vous reste à trouver la case dans laquelle vous êtes rangés SmileSmile
Il y a même un joli tableau, digne du meilleur de ce qu'est cap de faire notre Marco, mais sans jeux de mots pourris qui vont avec.



Peu importe son style, elle est partout et dans toutes les têtes. Pourtant les processus et les raisons pour l’écouter diffèrent d’un mélomane à un autre. Les connaitre est un enjeu de taille pour les marques qui voudraient s’associer à cet univers. Sony Music a mené l’enquête. Sébastien Perrier, son directeur communication et partenariat décrypte ces consommateurs.

Comment les consommateurs découvrent-ils la musique ? Quand et comment l'écoutent-ils ? Quel rôle jouent les médias (TV, radio, presse, site, blog, pure player…) dans la découverte d’un morceau ? Quelles sont leurs marques favorites ou associées à cet univers ? La deuxième édition de l’étude de Segmentation des consommateurs de musique en France, de Sony Music France pousse son enquête très loin (*). Elle révèle ainsi trois grandes tendances : aucun des 13/25 ans n’est indifférent à la musique, les usages et les nouveaux comportements se fragmentent. Et la mobilité est de plus en plus grande. L'étude a permis de définir 4 grands groupes de consommateurs répartis en 29 segments ultra détaillés par âge et par goûts. Chacun faisant l’objet d’une fiche signalétique chiffrée, analysée sociologiquement et illustrée par des coupures de presse ou des photos révélant ainsi le genre qui la compose mais aussi les marques, les médias, les habitudes, le style de vie, la catégorie socio-professionnelle, le rapport à la mobilité au support physique ou digital…


4 groupes et 29 segments : un insight plus que précis pour les marques

Pour les Fanatics (14% soit 6,6 millions de la population), la musique est une priorité et exerce une influence sur leur mode de vie. Ils la consomment en multi canal. Ce type comprend 10 segments allant de Teen Rock Rebels ou Mini Hipsters (13-17 ans) aux Erudits (50 et +) en passant par les Indiefest, Social Club, Asap Booty pour les 18/24 ans, les Musicalholic, Sopi pour les 25/34 ans et les Rockind Dads et Indiessperate Housewives pour les 35/49 ans.

Pour les Enthusiasts (22% soit 10,3 millions), la musique est un de leurs hobbies parmi d’autres, c’est un accessoire de mode et ils se fient aux recommandations des Fanatics. Ils sont composés de 8 groupes : Hyperstream Boys et Gossip Girls (13/17 ans), Festosterone et Musicopolitan (18/29 ans), Breaking Dads et Wonderpop woman( 30/44 ans), Legacy Culture et Teleramama (45 et +).

Pour les Casuals (30% soit 14, 35 millions), la musique n’est pas prioritaire et ils consacrent plus de temps à d’autres passions. Amateurs de hits, ils ont une attitude grand public. A répartir aussi en 8 groupes Sexions d’Ados et #Instagram (13/17 ans), Pimp My Life, Cupcake Girls ((18/24ans), Hit & Run et Caddy Cool (30/44 ans), Monsieur Bricolage et Femme actuelle (45 et +).

Pour les Indifférents (34% soit 16,1 millions), leurs artistes favoris sont très populaires, ils ne suivent pas les nouveaux modes de consommation de la musique et la découverte de la musique se fait principalement par les grands rendez-vous TV. Ils ne concernent pas les 13/29 ans et se divisent en seulement 3 ensembles : Suit & Foot et Working Housewives (30/44 ans) et Vivement Dimanche (45 et +).

En collectant autant de données locales résumées dans ce mood board, l’objectif est triple pour la maison de disques : connaitre les fans de ses artistes tout en évaluant leur notoriété, optimiser ses plans médias et améliorer son travail avec les marques. Explications de Sébastien Perrier, directeur communication et partenariats.

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" Investir dans la musique ne doit pas être la danseuse du président "

INfluencia : pourquoi mener une étude chaque année ?

Sébastien Perrier : les ventes du marché de la musique enregistrée sont en recul de 5 points. De plus, si le support physique représente encore 70% de la consommation et que le regain d’intérêt pour les vinyles se confirme, la consommation via le streaming est en augmentation de 34%. Donc il y a une évolution très rapide des comportements et de l’usage qui ouvre sur de nouveaux types de clients. Le consommateur est multi facettes et son profil hybride est complètement en phase avec la société actuelle régie par les multi écrans. Il est donc indispensable de développer chaque année une expertise pour mettre à jour les données de notre consommateur. Ces dernières doivent nous aider à mieux le comprendre, comment il consomme la musique, comment et par qui il y a accès et comment il perçoit les marques qui y sont associées. Cela nous aide aussi à mieux accompagner nos artistes, pas tellement dans leur production mais surtout dans leur promotion.


INfluencia : souvent, on dit que la musique est universelle. Mais pas ses consommateurs, puisque votre étude est locale depuis 2 ans ?

Sébastien Perrier : c’est bien d’avoir une vision internationale, mais il est important pour bien accompagner nos artistes et les marques partenaires d’enrichir notre connaissance locale. C’est pourquoi l’étude est menée dans une vingtaine de pays mais selon la même méthodologie. De plus, chaque groupe et segmentation varient d’une année à l’autre et ils sont tous recatalogués et renommés à chaque fois. C’est un gros travail créatif et qui va dans le détail. Car par exemple dire qu’on veut cibler les 15-25 ans ne suffit plus tant il y a des différences dans cette même tranche d’âge. Ainsi, on a noté que chez les Fanatics de 15 à 35 ans, le sexe n’est pas discriminant et qu’ils convergent énormément vers les mêmes marques et les mêmes médias.


INfluencia : quel est le plus pour une marque d’investir dans l’univers de la musique ?

Sébastien Perrier : depuis 10 ans et l’avènement du digital, les marques ont besoin de sortir de la publicité traditionnelle pour transformer la relation qu’elles avaient avec leur client. Il faut qu’elles engagent ce dernier et c’est plus facile si elles le font autour d’une passion commune. La musique en est une. D’où l’intérêt de développer des expériences autour de ce type de contenu. Elles peuvent prendre de nombreuses formes comme le Premium (CD ou téléchargement digital), l’endorsement, le placement produit, le concert privé, la création d’un festival, le lancement d’un concept de communication à travers un storytelling.

Ce qui prime c’est le concept de communication et nous aidons la marque à le déterminer, car plus il est pertinent et plus elle peut se différencier de son univers concurrentiel. Tout comme on peut aller chercher plusieurs artistes pour le décliner et ne pas s’enfermer dans un seul genre. Il faut absolument le dissocier de la stratégie de marque ou même de la sensibilité de celui qui décide. Investir dans la musique ne doit pas être la danseuse du président.


INfluencia : quels sont les enseignements de cette année ?

Sébastien Perrier : tout d’abord si la consommation de la musique est très « segmentante », elle est capable de répondre à toute sorte de problématique de marque de Damart à Apple. On retrouve beaucoup de similitudes chez les 10 premières grandes citées et associées à la musique : Fnac, Deezer, McDo, Sony, Coca-Cola, Telco, Orange, SFR… En revanche, on note des différences majeures dès qu’on dépasse ce top ten. Ainsi Heineken est cooptée par les Fanatics ou le Crédit Mutuel, axé sur des actions plus mainstream, va être préférée par les Casuals.

Cette étude est précieuse aussi pour savoir s'il est opportun pour une marque d’investir sur tel segment ou pourquoi elle ne décolle pas ou encore comment elle touche ou non sa cible versus son concurrent. Son autre atout est de bien cerner et de réactualiser ce que les consommateurs aiment ou attendent. Et encore une fois cette année c’est simple, c’est partager une expérience (dotation, artistes, places, CD, création d’un contenu exclusif…).


INfluencia : les consommateurs ont donc des attentes bien concrètes ?

Sébastien Perrier : oui. Ils veulent du sens à travers une expérience sincère et créative. D’où l’importance d’écrire une histoire crédible qui soit en phase avec le cœur de la marque, de ses consommateurs et de l’artiste. Ils s’engageront d’autant plus s’ils sentent de la légitimité dans l’opération.


INfluencia : … et quel est l’intérêt de tels partenariats pour une maison de disque ?

Sébastien Perrier : tout ce qui peut être fait en bonne synergie avec une marque est très bénéfique non seulement pour la promotion des artistes et pour améliorer leurs revenus mais aussi pour notre label. Notamment en faisant du co-branding. En outre, en tant que maison de disques, cet outil est un excellent moyen pour anticiper ou investir dans des projets et nous engager en termes d’image dans de nouveaux développements. Car il est important qu’on ne subisse plus et qu’on remette la main sur la création pour exercer à nouveau notre métier.

D’autant que le marché est stable en termes de moyens maintenant que notre modèle économique a changé et que le virage du digital est géré. C’est pourquoi nous sommes devenus, par exemple, partenaire de Wati B, un label indépendant, et co-producteurs aux côtés de Because et de Will of Art, de We love Green, un festival pop rock et écolo (matériaux de récupération, pas de bouteilles en plastique, énergie solaire…). C’est un vrai laboratoire d’idées et nous voulons le développer à Paris et pourquoi pas ailleurs. Mettre nos actifs en commun avec d’autres entreprises culturelles ou non fait sens car cela fait avancer le marché. C'est en étant cette boîte à outils et en prenant des risques qu'on peut-être visonnaire, mais aussi en fédérant différents acteurs qu'on peut épauler nos artistes, révéler un talent et apporter un autre regard sur notre univers.
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Message  Marc Mer 11 Fév 2015 - 12:38

CC Rider a écrit:
Il y a même un joli tableau, digne du meilleur de ce qu'est cap de faire notre Marco, mais sans jeux de mots pourris qui vont avec.
Pfffff, même pas mal Télé Chargement 2835513380
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Message  CC Rider Lun 23 Mar 2015 - 11:23

Next...

En 2014, le chiffre d’affaires des supports physiques a été sauvé par les ventes de vinyles.
La transition numérique se précise sur le premier marché mondial de la musique enregistrée. Pour la première fois en 2014, le chiffre d’affaires généré par le streaming a dépassé outre-Atlantique celui des ventes de CD. Selon la RIAA qui veille sur les intérêts du secteur aux Etats-Unis, le streaming a rapporté 1,87 milliard de dollars (1,72 milliard d’euros) contre 1,85 milliard pour les CD. «L’industrie de la musique est en train de vivre une transformation stupéfiante, explique Cary Sherman, le directeur de la RIAA. Les consommateurs ont parlé : ils veulent des services de streaming.»

Mix. Un dépassement symbolique qui confirme que ce mode de consommation est appelé à devenir la première source de revenus de la profession dans les pays riches. Car si le streaming continue sa progression, en passant de 21% du mix musical américain en 2013 à 27% un an plus tard, les revenus liés au téléchargement payant sont, eux, en recul : ils ne pèsent plus que 37% des revenus du secteur en 2014 contre 40% un an plus tôt. Autrement dit, le suédois Spotify a la cote tandis que le modèle de l’iTunes est clairement sur le déclin. Apple n’a cependant pas dit son dernier mot et s’apprête à lancer son premier service à la demande, qui ne proposera aucune option gratuite.

Dans le détail, les revenus générés par les offres à la demande via abonnement ont crû de 25%, à 799 millions de dollars (738 millions d’euros) et ceux basés sur un modèle publicitaire et gratuit comme YouTube de 34%, à 295 millions. Les fournisseurs de services de flux de radio en ligne comme Pandora ou SiriusXM ont progressé pour leur part de 31%, à 773 millions de dollars.

Au total, le disque physique reste néanmoins la première source de revenus du secteur aux Etats-Unis. Aux ventes de CD, en chute de 12,7%, il faut en effet ajouter celles du vinyle, un marché en plein boom qui confirme sa résurgence. La bonne vieille galette microsillon pèse désormais 4,5% des ventes outre-Atlantique, avec une progression spectaculaire de 49% l’an dernier, à 315 millions de dollars. Une «niche» qui l’est de moins en moins et ne cesse de gagner du terrain. Autre bonne nouvelle, le marché global de la musique enregistrée progresse à nouveau : il s’est vendu pour 4,86 milliards de dollars de musique l’an dernier aux Etats-Unis, soit une hausse de 2% par rapport à 2013.

Le marché du streaming, dont le record d’audience appartient au rappeur Kendrick Lamar (9,6 millions d’écoutes en vingt-quatre heures), n’en est pas moins de plus en plus critiqué. Nombre d’artistes estiment que les droits d’auteur qui leur sont reversés par ces plateformes sont dérisoires. La toute jeune chanteuse pop Taylor Swift est la plus remontée. Elle a retiré l’an dernier la totalité de son répertoire de Spotify.

Transition. Björk l’a imitée, et refuse de proposer son dernier album, Vulnicura, en streaming. En France, cette transition est loin d’être achevée. Si le streaming y dépasse le téléchargement (72,6 millions d’euros de revenus en 2014 contre 53,8 millions), le marché du disque physique pèse encore 71% des ventes de disques.

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Message  CC Rider Lun 8 Juin 2015 - 15:22

Un lien qui permet de voir sous forme de gif animé les fluctuations des volumes de ventes des supports musicaux, ainsi que leur disparition/ réapparition ou création de nouveaux supports.
Amusant

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/04/07/30-ans-de-consommation-musicale-en-1-gif/

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Télé Chargement Empty "le vers est dans le fruit"... je répète..."le vers est dans le fruit" ...

Message  CC Rider Jeu 11 Juin 2015 - 8:31

Le gratuit c'est fini, c'est Apple qui le dit

en tout cas c'est la fête du slip chez la pomme



Le streaming gratuit ? Avec Apple, c’est peut-être bientôt fini

Vivement Apple ! C’est ce que les professionnels de l’industrie du disque se disent depuis des mois. L’arrivée de la firme à la pomme dans le streaming musical, annoncée officiellement ce lundi soir, doit enfin trancher « le débat de l’année », comme le résume Pascal Nègre, le patron d’Universal Music France, à savoir « la place que l’on laisse au gratuit dans le streaming ». Parce que le gratuit, ça va comme ça, disent en substance les gros labels, et les artistes aussi.

Doug Morris, un des vétérans de l’industrie (76 ans), qui dirige Sony Music, a vendu la mèche dimanche 7 juin au Midem, le grand raout annuel du secteur à Cannes : oui, Apple va bien annoncer ce soir le lancement de son service de streaming musical. Selon les rumeurs de la presse spécialisée, Apple Music devrait coûter 10 euros et ne devrait proposer qu’une poignée de titres gratuits. Une très bonne nouvelle, comme l’a expliqué Doug Morris lors d’une allocution filmée (à partir de la 37e minute).

"Le payant c’est bien".
Le streaming financé par la pub, à moins qu’il y ait une conversion en service payant, pas trop. Prenez une entreprise comme Spotify : 100 streams rapportent 1 dollar, en version financée par la pub 900 streams égalent 1 dollar. Vous imaginez lequel à notre préférence. »

Le « freemium » n’a plus la cote
Non pas qu’il critique ouvertement Spotify, qui a reversé la bagatelle de 3 milliards de dollars aux ayants droit depuis sa création. « Daniel Ek [le fondateur] a fait un travail incroyable avec Spotify », s’est-il empressé d’ajouter. Mais son modèle « freemium », qui consiste à proposer de la musique en gratuit et en version « premium », autrement dit payante à 9,99 euros par mois (0,99 euro pendant trois mois), qui plaît beaucoup aux utilisateurs – ils sont 60 millions dans le monde dont seulement 15 millions d’abonnés payants – commence à agacer, parce qu’il ne rapporte pas assez.

En novembre, la chanteuse américaine Taylor Swift (« Shake it off ») a piqué une grosse colère et a retiré tous ses albums de la plateforme, en se justifiant ainsi :

« Je ne suis pas d’accord pour conforter la perception que la musique n’a pas de valeur et devrait être gratuite. »

Pascal Nègre, le célèbre patron de la branche française d’Universal Music, le numéro un mondial (filiale de Vivendi), explique à Rue89 :

« Il y a eu cette idée que tout démarre dans le gratuit, que les internautes finissent par basculer dans le payant. C’est faux, c’est un mythe. Le “ try and buy ”, l’essai gratuit, comme Netflix [un mois gratuit en laissant ses coordonnées de carte bancaire, ndlr], oui ça, ça marche, mais pas pendant six ans ! A un moment donné, il faut dresser un bilan et voir ce qui marche et ce qui ne marche pas ».

Un constat qui fait écho aux propos très remontés de Taylor Swift cet automne :

« Tout ce qui est nouveau, comme Spotify, me semble une grande expérimentation. Je n’ai pas envie de consacrer le travail de ma vie à une expérimentation qui ne me semble pas rémunérer correctement les auteurs, les producteurs, les artistes, les créateurs de musique. »

Le batteur de Portishead, Geoff Barrow, s’était aussi emporté sur Twitter contre le streaming gratuit en avril :

« Je n’ai rien contre le streaming d’un disque. Mais je suis très fâché contre les gens qui donnent mon travail gratuitement. »

800 millions de cartes bancaires

Qu’est-ce qu’Apple va faire de nouveau pour justifier l’emballement de tout le secteur ? D’abord, le passé plaide en la faveur de la firme californienne, pionnière de la musique en ligne avec iTunes, le logiciel présenté à l’époque comme le jukebox de l’ère numérique. Doug Morris toujours :

« Steve Jobs nous a montré une façon de faire de l’argent avec la musique numérique. Dans le secteur du disque, on avait dépensé des dizaines de millions de dollars dans le but de créer un système numérique permettant de vendre de la musique. Aucune tentative n’a jamais marché. Steve Jobs l’a fait avec tellement de grâce et de classe »

Sauf que, aujourd’hui, le téléchargement est en déclin et Apple a intérêt à partir à la chasse sur les terres de Spotify s’il ne veut pas perdre sa place autrefois centrale dans l’industrie musicale. Aux yeux de Pascal Nègre, Apple n’a pas un train de retard.

« Apple arrive sur ce marché du streaming au bon moment, il n’est pas en retard : le marché commence à exister, les gens comprennent enfin ce que c’est que l’abonnement. Il y aura donc désormais tous les gros acteurs, Google, avec YouTube, Amazon, Apple. »

De gros acteurs mondiaux alors que les plateformes Spotify et Deezer se sont déployées progressivement avec des approches plus nationales. Guillaume Leblanc le directeur général du Snep (le syndicat de l’édition phonographique), note ainsi :

« L’arrivée d’Apple va donner une dimension plus mondiale au streaming et permettre de le sortir du cercle des initiés, des jeunes principalement. »

Une cible élargie, plus âgée, sans doute plus encline à payer également. En particulier si l’appli est déjà préinstallée sur l’iPhone ou l’iPad, ou qu’elle apparait à la faveur d’une simple mise à jour du système d’exploitation iOS.

Pour cela, Apple a quelques atouts dans sa manche. L’un s’appelle Jimmy Iovine, l’ex producteur (de Patti Smith à Springsteen et U2), et cofondateur avec Dr Dre de Beats, racheté par Apple l’an dernier, l’une des personnalités les plus talentueuses du secteur selon Doug Morris qui le décrit comme « le meilleur marketeur de la musique que vous puissiez trouver ».

L’autre c’est « ses 178 milliards de dollars à la banque », une puissance de feu qui lui permettra de mettre le paquet alors que « Spotify n’a jamais fait vraiment de pub, parce qu’il n’a jamais été vraiment rentable » : la campagne de com’ d’Apple devrait d’ailleurs avoir « un effet de halo sur l’ensemble du business du streaming », parie le patron de Sony Music. Enfin, Apple détient l’arme suprême, les 800 millions de comptes iTunes avec les coordonnées de carte bancaire. Soit la meilleure façon de faire basculer des utilisateurs gratuits en abonnés.

Le streaming payant, l’avenir de la musique

Or c’est désormais acquis pour la plupart des professionnels, comme le résume Pascal Nègre :

« Le streaming c’est l’avenir de la musique, c’est même déjà son présent puisqu’il représente plus de la moitié des ventes numériques en 2014 en France. »

L’an dernier, le streaming a rapporté 73 millions d’euros en France, dont 48,4 millions par abonnement, soit un peu plus de 15% de l’ensemble des ventes de musique (physique et numérique).

Le patron de Sony Music y voit « l’amorce d’un tournant pour le secteur » et se prend à rêver du cas suédois, le pays d’origine de Spotify, où le marché de la musique est revenu à son niveau d’il y a dix ans, avant l’effondrement des ventes de disques, et ce grâce au streaming (80% du chiffre d’affaires !).

« En dix ans, le business mondial de la musique a été divisé par deux, passant de 30 milliards de dollars à 15 milliards. A l’avenir, la majorité de la consommation de la musique passera par le streaming. Nous avons des preuves empiriques en Suède que cela peut se passer. Doucement, l’Europe et les Etats-Unis iront dans la même direction. Et nous reviendrons au niveau d’il y a dix ans. »

Ce qui passera sans doute par la quasi-disparition du streaming (légal) gratuit.
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Message  Invité Mer 24 Juin 2015 - 8:37

La Réponse du Berger à la Bergère...?

Google lance un service gratuit de streaming de musique
...
http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/06/24/32001-20150624ARTFIG00039-google-lance-un-service-gratuit-de-streaming-de-musique.php
...
Pour contrer Apple, le géant californien expérimente un nouveau service d'écoute en ligne.


Google surprend nombre d'observateurs en offrant tout d'un coup aux États-Unis un nouveau service gratuit d'écoute de musique sur internet. Le géant californien s'attaque ainsi directement à Pandora Media, établi sur ce créneau depuis des années. Le moment choisi par Google pour faire son annonce s'explique aussi par le lancement le 30 juin par Apple d'un service de streaming qui sera payant et à ce titre concurrencera Spotify.

La stratégie de Google semble relever de l'expérimentation: son propre service payant baptisé Google Play Music existe depuis 2013. Il coûte 9, 99 dollars par mois et permet d'écouter en ligne plus de 30 millions de morceaux. De son propre aveu, Google cherche maintenant un moyen d'habituer les internautes et propriétaires de smartphones qui fonctionnent sur son logiciel Android, à rester dans son écosystème pour écouter leur musique préférée. Si Google n'y parvient pas dans le cadre de son offre payante, les amateurs de musique seront peut-être séduits par l'offre gratuite, mais financée par de la publicité? À ce jour Google refuse de dire combien de personnes utilisent son service payant, mais se contente d'indiquer que le nombre a doublé depuis un an.

L'internaute ne peut pas choisir sa chanson

D'autres aspects de l'annonce de Google surprennent. Le nouveau service gratuit ne donne pas à l'utilisateur toutes les fonctionnalités de Google Play Music. Ainsi l'internaute ne peut pas exactement décider la chanson qu'il va écouter. Il peut simplement choisir un genre, un style, une période ou une ambiance. «Le consommateur ne veut pas toucher un grand nombre de boutons… Il souhaite que la musique soit appropriée au contexte qu'il choisit» explique Elias Roman, responsable de Google Play Music à notre confrère The Verge. D'autres fonctionnalités du service payant disparaissent dans la version gratuite: notamment le retour en arrière, l'annonce de la prochaine chanson ou la possibilité d'en changer le nom. Google compare son service gratuit de streaming à celui d'une radio très spécialisée que l'on choisit mais dont on ne peut pas ensuite modifier les programmes. Autre surprise: le service risque de cannibaliser les «mix» et les chaînes gratuites de musique déjà offerts par YouTube, une filiale de Google.

Deux jours après la spectaculaire reculade d'Apple face à la chanteuse vedette Taylor Swift, Google s'engage un peu plus dans un modèle de distribution de musique qui suscite aussi des critiques croissantes de la part des auteurs et interprètes: comme Spotify, Google ne verse avec sa nouvelle offre que des droits d'auteurs dans le cadre du régime applicable aux radios numériques. Or ces tarifs sont moins favorables que dans le modèle de distribution où l'utilisateur, en achetant la chanson, devient propriétaire d'un exemplaire du morceau. Taylor Swift, dans une démarche qui montre la révolte grandissante des chanteurs contre la puissance des géants d'internet, vient d'obtenir qu'Apple s'engage à payer aux musiciens ces droits limités dès que leurs œuvres seront écoutées sur le nouveau service Apple Music, et non pas au terme de la période d'essai de trois mois, comme Apple l'avait initialement décidé.

Vive la concurrence... Smile
(Bon en même temps je m'en tape, j'écoute JAMAIS de Streaming.... Rolling Eyes

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Message  CC Rider Mer 24 Juin 2015 - 9:09

Le nouveau service gratuit ne donne pas à l'utilisateur toutes les fonctionnalités de Google Play Music. Ainsi l'internaute ne peut pas exactement décider la chanson qu'il va écouter. Il peut simplement choisir un genre, un style, une période ou une ambiance.

C'est énorme! Télé Chargement 346789099

«Le consommateur ne veut pas toucher un grand nombre de boutons… Il souhaite que la musique soit appropriée au contexte qu'il choisit»

donc absolument pas pour les ados et leur crises d'acné Télé Chargement 1052170044
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Message  CC Rider Mar 8 Sep 2015 - 16:40

le streaming toujours plus fort en France

L’écoute numérique continue de progresser et les ventes physiques de baisser. Ainsi formulé, le constat du marché hexagonal de la musique enregistrée, réalisé à la fin juillet par le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep), n’a, en soi, rien d’étonnant au vu des dernières années. Reste que, en crise depuis le début des années 2000 et le développement du numérique, le marché de la musique enregistrée a connu une nouvelle baisse de 6,2% sur les sept premiers mois de 2015. Et si elles sont toujours en hausse, les recettes liées au marché numérique (téléchargement légal et streaming) ne compensent toujours pas les baisses liées à la chute du marché physique à la différence d’autres pays comme les Etats-Unis, plus avancés dans leur transition numérique.

Résultat, avec un chiffre d’affaires global de 207,3 millions d’euros sur les sept premiers mois de l’année, le marché de la musique enregistrée a encore connu une perte de 13,6 millions d’euros sur la période, soit -6,2%. Pas de quoi inviter les acteurs d’un secteur qui continue de s’enfoncer malgré ses drastiques coups de ciseaux (sévères plans sociaux et modifications radicales de stratégies marketing) ainsi que ses dernières diversifications à s’autoriser à faire des claquettes pour fêter la rentrée.

Succès des abonnements de streaming

Entre début janvier et fin juillet, les ventes de supports physiques (CD et vinyles) ont continué à s’écrouler avec un chiffre d’affaires de 118,3 millions d’euros contre 144,3 millions sur la même période en 2014, soit une chute de 18% en un an. Cette chute est en partie amortie par une nouvelle hausse des revenus issus du streaming, qui totalise 58,6 millions d’euros de chiffre d’affaires en sept mois contre 41,1 millions sur la même période en 2014, soit + 42,7%. Les revenus issus de l’écoute des morceaux en ligne (streaming) représentent désormais «la moitié du chiffre d’affaires des ventes physiques» (CD, vinyles) en France, selon le bilan établi mardi par le Snep, principal syndicat de producteurs de disques.

Cette progression est d’abord due aux abonnements aux plateformes de streaming (Spotify, Deezer, Apple Music et Tidal), qui représentent les trois quarts (76%) des revenus du streaming. Le dernier quart provient de la publicité dans le modèle d’écoute gratuite proposé par certaines plateformes (Spotify, Deezer). «Avec près de 9 milliards d’écoutes en streaming sur les sept premiers mois de l’année, les consommateurs français confirment leur engouement pour ce nouvel usage», estime le Snep.

Louane au top des ventes d’albums et des écoutes radio
Un usage qui, mécaniquement, pénalise les ventes de musique numérique, aka les téléchargements payants. Ces derniers ont chuté en France de 14,8% lors des sept premiers mois de l’année, à 26,9 millions d’euros. A fin juillet, le marché du streaming représentait les deux tiers des revenus numériques et 28% du marché global.

Pour finir, l’album qui s’est le plus vendu au premier semestre est… celui de la jeune Louane (387 000 exemplaires de Chambre 12 écoulés). Le titre qui s’est le plus vendu sur le Net (112 000 téléchargements légaux) est Cheerleader de OMI, morceau qui a été également le plus demandé en streaming (27 millions d’écoutes). A la radio, enfin, le single Avenir de Louane a été le plus diffusé, avec 995 millions de contacts, soit le nombre total des écoutes cumulées d’auditeurs.

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Message  calispera Mar 8 Sep 2015 - 22:04

Je suis étonnée de lire ton article CC Rider, car il y a quelques jours j'ai lu quelque chose qui allait quasi en sens inverse, mais pour la Belgique. L'achat de musique augmente en Belgique, et, etonnamment, les ventes physiques reprennent du poil de la bête. Va savoir pourquoi.....

J'ai tendance à penser que ce genre de chose n'a pas de frontière, pourtant les deux articles vont dans des directions différentes. Soit la réalité est bel et bien différente de chaque côté de la frontière, soit il s'agit d'interprétations différentes de statistiques.....

Voici l'article et la page d'où je l'ai tiré :
http://www.rtbf.be/info/dossier/bon-a-savoir/detail_le-belge-achete-a-nouveau-des-cd-et-du-vinyle-dans-les-magasins?id=9063852


Le Belge achète à nouveau des CD et des vinyles dans les magasins

RTBF.be
Publié le jeudi 27 août 2015 à 14h12

Les Belges consomment de plus en plus de musique. C'est ce qui ressort des statistiques de BEA music, une association de producteurs et de distributeurs de musique en Belgique.

"Pour la première fois depuis des années, nous voyons une augmentation dans la vente de musique, explique Olivier Maeterlinck de BEA Music. Ce résultat positif n’est pas seulement dû au succès grandissant des abonnements aux services de streaming comme Apple Music, Deezer ou Spotify, mais aussi à la vente de CD de nouveaux albums. De nombreux enseignes, par exemple de Standaard Boekhandel, ont contribué à cette évolution positive en Belgique, en ajoutant le CD à leur assortiment."

Retour du CD et baisse du téléchargement

Les Belges achètent plus de CD. Pourtant, ces dernières années, les ventes de CD étaient en déclin.

Tout comme en 2014, le téléchargement de musique est en baisse, cette fois-ci avec 4,6%. Le téléchargement d’albums tout comme celui des singles baissent de respectivement 1,9% et 7,7%. La baisse est une tendance mondiale et une des causes majeures reste les plateformes illégales de téléchargements et de streaming.

Selon Olivier Maeterlinck, la situation du marché digital serait encore plus complexe : "Les producteurs, artistes et auteurs se plaignent que certaines plateformes et services en ligne comme YouTube et SoundCloud ne les rémunèrent pas de manière correcte pour l’usage de leur musique. Le secteur de la musique voudrait arriver à de meilleurs accords afin que les revenus, que les plateformes prennent via les publicités, soient divisés de manière plus équitable. Pour cela une clarification de la législation européenne s’impose".

8 des 10 meilleurs albums vendus chantés en français

L’album le mieux vendu pendant le premier semestre de 2015 est "Kendji" du chanteur français Kendji Girac.

"Cheerleader" du chanteur jamaïcain Omi est pour sa part la chanson la mieux vendue.

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Message  CC Rider Mer 9 Sep 2015 - 7:32

Chaque marché à sa dynamique, ça a toujours été ainsi Télé Chargement 599112001

La marché belge, même si tout petit, a toujours affiché une vitalité intéressante.
Toujours relativement pointu et plus ouvert aux nouveautés que le notre.
C'est peut être là que se situe la différence. Chez nous il ressemble a un pudding figé ou congelé. Rolling Eyes
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