Le rire peut-il être bienveillant?
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Le rire peut-il être bienveillant?
Je crée un nouvel échange hors des échanges concernant le Boss, car on a vraiment quitté le sujet cette fois;)
L’échange d’origine est là :
https://hopeanddreams.forumactif.com/t3378p50-bruce-va-t-il-enfin-s-investir-dans-la-campagne-electorale-us#100276
Je suis assez interpellée, par le texte que tu proposes Kyle. Bon, j’avoue que j’ai lu entre les lignes car il est extrêmement long. Mais tout ce que j’y ai lu, ben je ne suis pas d’accord, mais alors, pas du tout d’accord pour plein de raisons.
Et j’avoue ne pas trop comprendre qu’on (le conférencier) puisse se baser sur ces données historiques pour se poser des questions sur le rire. Pour moi ça fait le même effet que si on voulait parler de soigner des maladies infectieuses en parlant des écrits de médecins de siècles passés qui préconisaient les saignées.
Le conférencier cite des auteurs de l’antiquité, la renaissance, les 17 et 18èmes siècles. Tout ça date d’avant la création de la psychologie. Le rire est à présent objet d’études en psychologie et en neurosciences. Il s’agit de l’expression d’une émotion. On sait que (contrairement à ce que dit le texte) les animaux rient.
Si une source du rire peut être le mépris, il y en a plein d’autres. Le décalage, l’absurdité, la dérision (qui n’est pas du mépris), les calembours et jeux de mots, de sonorités et de sens.
Ceux qui connaissent bien les fous rires, savent à quel point ils ne sont pas liés au mépris, et ne doivent pas être forcément causés par du rire méprisant. Ils sont bien souvent liés à des tabous et interdits (on part plus facilement dans un fou rire quand on n’en a pas le droit).
Le « clin d’oeil » est pour moi aussi une preuve que le rire n’est pas toujours malveillant : quand on fait rire et qu’on ajoute un clin d’oeil, c’est pour moi le signe qu’on informe l’interlocuteur qu’on n’est pas dans un registre de mépris mais dans de l’humour pur, et le clin d’oeil permet d’éviter le malentendu. Pareil pour l’émoticone « » : si on mêle du mépris ou de l’ironie, on met autre chose en général.
Pour moi le mépris est un élément qui peut s’ajouter à l’humour, mais l’humour n’implique pas forcément le mépris. Et inversement, quand on fait de l’humour en y mélangeant du mépris, le fait que l’humour soit présent ne retire en rien le caractère néfaste de ce qui est exprimé.
Pour ma part j’ai appris à rire sans le mépris, ce n’est que bien plus tard, à l’âge adulte que je me suis familiarisée avec tout ce qui est ironie, moquerie etc. Ce n’est pas que j’en ignorais l’existence, mais c’était pour moi quelque chose de minoritaire dans les choses qui font rire. Et actuellement, c’est tout l’inverse, au point que certains pensent qu’on ne peut pas rire sans mépris. Une sorte de retour en arrière comme décrit dans le texte finalement.
Je me rappelle d’émissions télévisées françaises il y a 30-40 ans, où justement tout prêtait à rire et c’était très bon enfant (aux heures de grande écoute, avant le JT, quand les enfants peuvent regarder).
J’ai même le souvenir que les Grosses têtes c’était très drôle, et à présent je trouve ça trop souvent graveleux, comme si seul parler et rire de sexe était plaisant. C’est, à l’inverse tellement limitant, et ne demande pas un esprit très humoristique pour faire rire dans ce domaine.
Le rire sans mépris ou sans le sujet sexe n’existe pratiquement plus. Quand on rit actuellement, c’est souvent du sarcasme, ou du grivois, rarement ailleurs. Le calembours qui était reconnu comme la spécialité des Français (vu d’ici en Belgique en tout cas), ben on ne l’entend presque plus jamais.
Et ceux qui font rire pour d’autres choses (je parle des humoristes), sont plutôt considérés comme niaiseux.
Il est vrai qu’il faut un degré d’humour bien supérieur pour faire rire pour autre chose que des choses négatives si on ne veut pas de l’humour enfantin. C’est une tournure d’esprit très très fine qu’il faut avoir. Les gens qui ont l’habitude de faire rire tout leur entourage détiennent en général ce genre d’esprit et touchent rarement à l’humour négatif.
Personnellement je déplore de ne plus entendre très souvent des gens qui font rire sans être dans l’ironie, le sarcasme, la moquerie, le mépris etc, ou le graveleux.
Je déplore la manière dont ces versions là de l’humour se sont développées et généralisées, au point qu’on en arrive à ne plus concevoir de pouvoir rire autrement que par ces moyens-là. Je déplore aussi qu’actuellement beaucoup de gens en sont au stade de devoir prendre un petit verre d’alcool pour se lâcher et être capable de rire.
Bien que l’alcool était déjà présent quand j’étais jeune, je me rappelle tout de même qu’on riait énormément et se lâchait aussi sans devoir passer par de l’alcool ou des drogues. Et je me demande, est-ce que cela est vraiment du passé, ou devenu plus exceptionnel ? Ou est-ce que c’est moi qui ne côtoie plus les mêmes milieux ?
Dernières petites remarques :
Le Dalaï Lama, maître de l’enseignement de la compassion en quelque sorte, qui très certainement ne cultive pas le mépris ; la chose qu’il préfère dans la vie : rire. Les moines bouddhistes, à ce qu’on m’en a dit (au Tibet), sont des gens qui rient énormément. J’aurais vraiment peine à croire que ce soit dans un cadre de mépris.
Avez-vous déjà joué au pictionnary ? (c’est un exemple, il doit exister plein d’autres jeux qui font le même genre d’effet).
C’est un jeu où le rire est omniprésent. Et ça n’implique pas forcément du mépris ou de la moquerie.
Ah, et j’oubliais, important aussi, les club du rires ou cours de yoga du rire : ils ne font justement, et intentionnellement, jamais appel à la partie intellectuelle qui fait rire. Et pourtant, on y rit à gorge déployée. Donc, là aussi rien à voir avec le mépris.
Je vous propose une vidéo qui pourrait vous faire rire sans mépris.
C’est un court métrage, il commence dans une ambiance plutôt glauque (filmée à Bruxelles). Je le trouve d’une rare finesse.
https://www.youtube.com/watch?v=rptMg_GgSBg
J’ai cherché d’autres vidéos, et j’avoue que j’ai eu du mal : rien trouvé. J’ai cherché des émissions des années 70, mais rien de très probant sur le tube.
J’ai un bon souvenir des premières émissions de Naguy : « dessiner c’est gagner » ou quelque chose du genre. Il n’avait pas encore le gros cou, et faisait rire au dessus de la ceinture à l’époque.
Dessiner c’est gagné a remplacé une autre émission, mais je ne l’ai pas retrouvée. Je ne me rappelle plus du nom, c’était sur Antenne 2 , du divertissement de début de soirée dans la bonne humeur, un jeu je pense aussi, mais je ne suis pas sûre. Si quelqu’un peut me donner un indice, ça m’intéresserait.
L’échange d’origine est là :
https://hopeanddreams.forumactif.com/t3378p50-bruce-va-t-il-enfin-s-investir-dans-la-campagne-electorale-us#100276
Kyle William a écrit:passionnant sujet de philo que celui-là : le rire peut-il être bienveillant ? Ne rit-on pas toujours d'autrui, et donc aux dépends d'autrui ? En conséquence, en quoi le rire diffère-t'il tant du sourire qui est par nature altruiste ? Et en allant plus loin, le rire conduit-il au mal ? (le diable est toujours représenté riant, par exemple, et il est vrai que les humoristes ont été souvent considérés comme dangereux et persécutés, par exemple un certain 8 janvier 2015)
ce n'est pas une querelle neuve puisqu'elle a longtemps opposé les philosophes, et notamment Nietzche à son prédécesseur Hobbes qui disait « La passion du rire n’est rien d’autre qu’une gloire soudaine, et dans ce sentiment de gloire, il est toujours question de se glorifier par rapport à autrui, de sorte que lorsqu’on rit de vous, on se moque de vous, on triomphe de vous et on vous méprise. »
je ne peux que vous renvoyer à cette excellente conférence qui résume des siècles de controverse.
http://cmb.ehess.fr/54
Je suis assez interpellée, par le texte que tu proposes Kyle. Bon, j’avoue que j’ai lu entre les lignes car il est extrêmement long. Mais tout ce que j’y ai lu, ben je ne suis pas d’accord, mais alors, pas du tout d’accord pour plein de raisons.
Et j’avoue ne pas trop comprendre qu’on (le conférencier) puisse se baser sur ces données historiques pour se poser des questions sur le rire. Pour moi ça fait le même effet que si on voulait parler de soigner des maladies infectieuses en parlant des écrits de médecins de siècles passés qui préconisaient les saignées.
Le conférencier cite des auteurs de l’antiquité, la renaissance, les 17 et 18èmes siècles. Tout ça date d’avant la création de la psychologie. Le rire est à présent objet d’études en psychologie et en neurosciences. Il s’agit de l’expression d’une émotion. On sait que (contrairement à ce que dit le texte) les animaux rient.
Si une source du rire peut être le mépris, il y en a plein d’autres. Le décalage, l’absurdité, la dérision (qui n’est pas du mépris), les calembours et jeux de mots, de sonorités et de sens.
Ceux qui connaissent bien les fous rires, savent à quel point ils ne sont pas liés au mépris, et ne doivent pas être forcément causés par du rire méprisant. Ils sont bien souvent liés à des tabous et interdits (on part plus facilement dans un fou rire quand on n’en a pas le droit).
Le « clin d’oeil » est pour moi aussi une preuve que le rire n’est pas toujours malveillant : quand on fait rire et qu’on ajoute un clin d’oeil, c’est pour moi le signe qu’on informe l’interlocuteur qu’on n’est pas dans un registre de mépris mais dans de l’humour pur, et le clin d’oeil permet d’éviter le malentendu. Pareil pour l’émoticone « » : si on mêle du mépris ou de l’ironie, on met autre chose en général.
Pour moi le mépris est un élément qui peut s’ajouter à l’humour, mais l’humour n’implique pas forcément le mépris. Et inversement, quand on fait de l’humour en y mélangeant du mépris, le fait que l’humour soit présent ne retire en rien le caractère néfaste de ce qui est exprimé.
Pour ma part j’ai appris à rire sans le mépris, ce n’est que bien plus tard, à l’âge adulte que je me suis familiarisée avec tout ce qui est ironie, moquerie etc. Ce n’est pas que j’en ignorais l’existence, mais c’était pour moi quelque chose de minoritaire dans les choses qui font rire. Et actuellement, c’est tout l’inverse, au point que certains pensent qu’on ne peut pas rire sans mépris. Une sorte de retour en arrière comme décrit dans le texte finalement.
Je me rappelle d’émissions télévisées françaises il y a 30-40 ans, où justement tout prêtait à rire et c’était très bon enfant (aux heures de grande écoute, avant le JT, quand les enfants peuvent regarder).
J’ai même le souvenir que les Grosses têtes c’était très drôle, et à présent je trouve ça trop souvent graveleux, comme si seul parler et rire de sexe était plaisant. C’est, à l’inverse tellement limitant, et ne demande pas un esprit très humoristique pour faire rire dans ce domaine.
Le rire sans mépris ou sans le sujet sexe n’existe pratiquement plus. Quand on rit actuellement, c’est souvent du sarcasme, ou du grivois, rarement ailleurs. Le calembours qui était reconnu comme la spécialité des Français (vu d’ici en Belgique en tout cas), ben on ne l’entend presque plus jamais.
Et ceux qui font rire pour d’autres choses (je parle des humoristes), sont plutôt considérés comme niaiseux.
Il est vrai qu’il faut un degré d’humour bien supérieur pour faire rire pour autre chose que des choses négatives si on ne veut pas de l’humour enfantin. C’est une tournure d’esprit très très fine qu’il faut avoir. Les gens qui ont l’habitude de faire rire tout leur entourage détiennent en général ce genre d’esprit et touchent rarement à l’humour négatif.
Personnellement je déplore de ne plus entendre très souvent des gens qui font rire sans être dans l’ironie, le sarcasme, la moquerie, le mépris etc, ou le graveleux.
Je déplore la manière dont ces versions là de l’humour se sont développées et généralisées, au point qu’on en arrive à ne plus concevoir de pouvoir rire autrement que par ces moyens-là. Je déplore aussi qu’actuellement beaucoup de gens en sont au stade de devoir prendre un petit verre d’alcool pour se lâcher et être capable de rire.
Bien que l’alcool était déjà présent quand j’étais jeune, je me rappelle tout de même qu’on riait énormément et se lâchait aussi sans devoir passer par de l’alcool ou des drogues. Et je me demande, est-ce que cela est vraiment du passé, ou devenu plus exceptionnel ? Ou est-ce que c’est moi qui ne côtoie plus les mêmes milieux ?
Dernières petites remarques :
Le Dalaï Lama, maître de l’enseignement de la compassion en quelque sorte, qui très certainement ne cultive pas le mépris ; la chose qu’il préfère dans la vie : rire. Les moines bouddhistes, à ce qu’on m’en a dit (au Tibet), sont des gens qui rient énormément. J’aurais vraiment peine à croire que ce soit dans un cadre de mépris.
Avez-vous déjà joué au pictionnary ? (c’est un exemple, il doit exister plein d’autres jeux qui font le même genre d’effet).
C’est un jeu où le rire est omniprésent. Et ça n’implique pas forcément du mépris ou de la moquerie.
Ah, et j’oubliais, important aussi, les club du rires ou cours de yoga du rire : ils ne font justement, et intentionnellement, jamais appel à la partie intellectuelle qui fait rire. Et pourtant, on y rit à gorge déployée. Donc, là aussi rien à voir avec le mépris.
Je vous propose une vidéo qui pourrait vous faire rire sans mépris.
C’est un court métrage, il commence dans une ambiance plutôt glauque (filmée à Bruxelles). Je le trouve d’une rare finesse.
https://www.youtube.com/watch?v=rptMg_GgSBg
J’ai cherché d’autres vidéos, et j’avoue que j’ai eu du mal : rien trouvé. J’ai cherché des émissions des années 70, mais rien de très probant sur le tube.
J’ai un bon souvenir des premières émissions de Naguy : « dessiner c’est gagner » ou quelque chose du genre. Il n’avait pas encore le gros cou, et faisait rire au dessus de la ceinture à l’époque.
Dessiner c’est gagné a remplacé une autre émission, mais je ne l’ai pas retrouvée. Je ne me rappelle plus du nom, c’était sur Antenne 2 , du divertissement de début de soirée dans la bonne humeur, un jeu je pense aussi, mais je ne suis pas sûre. Si quelqu’un peut me donner un indice, ça m’intéresserait.
calispera- Messages : 1252
Date d'inscription : 14/06/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Le rire peut-il être bienveillant?
je ne souhaite pas du tout rentrer dans un débat sur ces questions, je voulais seulement signaler que votre discussion passionnante s'apparentait à une controverse philosophique qui a des millénaires d'existence.
quand tu renvoies au néant toute l'histoire de la philosophie en disant d'une phrase (pour une fois) lapidaire "tout ceci précède l'invention de la psychologie", et quand, par ce fait, tu assimiles la Philosophie à une forme de discipline obsolète voisine des médecins qui pratiquaient la saignée, on ne peut que se dire que tu essayes de justifier ton inculture en employant l'argument enfantin 'tout ça est un truc de vieux"; ça clôt le débat. Tu confonds la science et la connaissance, tu devrais au contraire t'honorer que tes échanges ici s'inscrivent dans la continuité de discussions philosophiques qui ont occupé les plus grands esprits, toutes époques confondues. En effet, à l'époque d'Aristote, Freud n'était pas né. Est-ce une raison pour ne plus lire Aristote ?
pour conclure, bien sûr que par les temps médiocres qui courent, on confond trop souvent humour et grivoiserie, humour et satire, et notamment satire sociale. Bien sûr qu'on peut rire sans se moquer même si est intéressante la question de savoir si au fond on se moque pas toujours de quelque chose…
bien sûr que le mépris et la méchanceté ne sont pas les seuls ressorts du rire. Hobbes était certainement caricatural quand il disait ça, c'était un puritain, il faut le replacer dans ce contexte. Et bien sûr qu'il y a d'autres raisons et façons de rire, que tu as énumérées, et notamment à ne pas oublier… les chatouilles.
Plus sérieusement, si l'on peut dire, Marcel Gotlib est mort il y a quelques semaines, et avec lui c'est toute une tradition d'humour qui a disparu (du moins de la France)… le mélange unique du nonsense anglo-saxon, de l'absurde français et du sens de la dérision juif. je te conseille de te pencher sur son oeuvre, ainsi que sur celle de ses contemporains les Monty-Python, c'est meilleur que les Grosses Têtes, même de la "bonne époque".
ps : oui les clubs de yoga du rire, je vois ce que c'est, ça me fait beaucoup rire.
quand tu renvoies au néant toute l'histoire de la philosophie en disant d'une phrase (pour une fois) lapidaire "tout ceci précède l'invention de la psychologie", et quand, par ce fait, tu assimiles la Philosophie à une forme de discipline obsolète voisine des médecins qui pratiquaient la saignée, on ne peut que se dire que tu essayes de justifier ton inculture en employant l'argument enfantin 'tout ça est un truc de vieux"; ça clôt le débat. Tu confonds la science et la connaissance, tu devrais au contraire t'honorer que tes échanges ici s'inscrivent dans la continuité de discussions philosophiques qui ont occupé les plus grands esprits, toutes époques confondues. En effet, à l'époque d'Aristote, Freud n'était pas né. Est-ce une raison pour ne plus lire Aristote ?
pour conclure, bien sûr que par les temps médiocres qui courent, on confond trop souvent humour et grivoiserie, humour et satire, et notamment satire sociale. Bien sûr qu'on peut rire sans se moquer même si est intéressante la question de savoir si au fond on se moque pas toujours de quelque chose…
bien sûr que le mépris et la méchanceté ne sont pas les seuls ressorts du rire. Hobbes était certainement caricatural quand il disait ça, c'était un puritain, il faut le replacer dans ce contexte. Et bien sûr qu'il y a d'autres raisons et façons de rire, que tu as énumérées, et notamment à ne pas oublier… les chatouilles.
Plus sérieusement, si l'on peut dire, Marcel Gotlib est mort il y a quelques semaines, et avec lui c'est toute une tradition d'humour qui a disparu (du moins de la France)… le mélange unique du nonsense anglo-saxon, de l'absurde français et du sens de la dérision juif. je te conseille de te pencher sur son oeuvre, ainsi que sur celle de ses contemporains les Monty-Python, c'est meilleur que les Grosses Têtes, même de la "bonne époque".
ps : oui les clubs de yoga du rire, je vois ce que c'est, ça me fait beaucoup rire.
Kyle William- Messages : 1152
Date d'inscription : 23/09/2011
Re: Le rire peut-il être bienveillant?
A ce propos, ce soit sur la 5, "Sacré Graal", pour les adeptes du "nonsense" british. Option VO soustitrée.
Captain Jack Sparrow- Messages : 358
Date d'inscription : 15/06/2011
Age : 65
Localisation : En face de New York
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