Pile Poil j'écoute ça

je me plonge (enfin) dans le bucolique et zoli M WARD

A la découverte de

kidboss a écrit:je me plonge (enfin) dans le bucolique et zoli M WARD

Pas mal écouté aussi ce week end mais sans être aussi enthousiaste que d'autres sur ce forum.

Ce n'est pas un mauvais disque évidemment mais dans l'ensemble je trouve quand même les titres enlevés plus convaincants que les douceurs folk qui m'apparaissent parfois plus interchangeables et couvrant un terrain déjà plus fréquemment parcouru par M. Ward.

Ce qui me chagrine aussi un peu c'est que je n'ai pas toujours l'impression d'être dans le même disque sans que cela ne soit à mettre au crédit de l'album. Bref plutôt une collection de chansons parfois excellentes ( 'Watch The Show', le randynewmanesque 'Crawl after you') mais souvent aussi plus anecdotiques ('Clean State', 'The First Time I Run Away', 'There's a Key', 'Pure Joy'...) qu'un grand disque de mon point de vue.

Peut être un peu trop délicat pour mes goûts de bucheron.

Rien n'a immédiatement captivé mon oreille comme d'autres titres de M. Ward l'ont déjà fait par le passé:

il y a pas débat ce soir.

J'avoue avoir eu un peu de mal avec le précédent

CC Rider a écrit: il y a pas débat ce soir.

The Blasters Common Man

He knows all your problems
He shares all of your dreams
When he laughs, his wife laughs too
as they ride in their limousine

So wave the flag and take a stand
Stand in line to shake his hand
He says he's your friend
A friend of the Common Man

He's got all the answers
The good day will be back soon
There's one more strike in a copper mine
And a hungry child in each class room

De plus en plus sous le charme

En voilà un qui tient toujours bien, bien, bien la route je trouve.
Avec d'ailleurs dedans une reprise de 'Soul Kitchen' de Les Portes de 1967.

Album parmi lesquels j'ai aimé lire les titres quand j'ai eu le 33 entre les mains pour la première fois.
"Your Phone's Off the Hook, But You're Not", "Johny Hit and Run Paulene", "Sex and Dying in High Society" ou encore (et surtout) "The World's a Mess; It's in My Kiss"... put*** ça m'emportait déjà avant même d'écouter la moindre note.

Ca compte, non ?

theo a écrit:En voilà un qui tient toujours bien, bien, bien la route je trouve.
Avec d'ailleurs dedans une reprise de 'Soul Kitchen' de Les Portes de 1967.

Album parmi lesquels j'ai aimé lire les titres quand j'ai eu le 33 entre les mains pour la première fois.
"Your Phone's Off the Hook, But You're Not", "Johny Hit and Run Paulene", "Sex and Dying in High Society" ou encore (et surtout) "The World's a Mess; It's in My Kiss"... put*** ça m'emportait déjà avant même d'écouter la moindre note.

Ca compte, non ?

X tourne cet été avec PEARL JAM, ils seront a arras

kidboss a écrit:le Dom A, mon disque de chevet

vraiment excellent en effet.
Je bloque toujours un peu sur le côté "vaguement hermétique pour faire poétique" des paroles (comme à chaque fois chez A.) mais force est de reconnaitre que c'est magnifiquement produit, que c'est plein de feeling et d'émotion.
C'est limpide

je n'ai jamais compris le paradoxe de ce 1er album de Goldman.

La réussite venant, on a compris qu'entre plusieurs atouts, il y avait aussi (et surtout, diront certains -et pourquoi pas) la volonté de coller à la mode, de faire des chansons qui "marchent", qui se "vendent".
Je ne veux pas rentrer dans ce débat, mais j'évoque cela justement parce que ce 1er disque, datant de 1981, incarne tout sauf ça.

Qu'y trouve t-on ? une série de chansons rétro, axées blues-rock, avec guitare-basse-batterie, assez désabusées.
Complètement hors champ de son univers à venir (chansons "slogan" plutôt positives, et rapides, répétitives, collant à la mode des radio FM style "J'irai au bout de mes rêves" ou "je marche seul")
et complétement décalées avec le style musical de l'époque qui vient de digérer le punk, et s'apprête à ingurgiter la cold wave, la new wave, et tous ses avatars FM à base de synthés.

Un album qui n'a rien pour marcher.
Et qui pourtant déclenchera quelque chose avec 'Il suffira d'un signe" chanson efficace certes, mais pas du tout calibrée (quelle production ! et le titre fait 6 minutes !)

au delà de ça, c'est l'occasion aussi de retrouver des racines communes avec des musiques que nous aimons
je vous en propose quelques extraits, même si la voix est (hélas pour nos oreilles) inaudible (trop haute perchée)







époque où Goldman naviguait, avec les restes de son passé de musicien de bal, et avec sa Gibson Les Paul

Nous avons évoqué téléphone par ici ou sur l'ancien forum.
"Groupe de variété" avais tu dis.
"Odeur de l'époque" t'avais je répondu, pour souligner la faiblesse globale de tout ça (les prods françaises de la fin des 70's, genre l'horreur (voix atroces 1000 bornes devant le reste des musicos, rhymes à la hache tout droit sorties du dictionnaire des rhymes), etc etc.

Ne pas oublier que JJG sort certe de l'école du groupe de bal, mais également de HEC, ce qui en a toujours fait son propre directeur du marketing.
Dès le début.
Pour preuve? Le choix très moyen de sa maison de disque pour son premier single alors sur JJG à fini par imposer "il suffira d'un signe" contre le choix des équipes epic et obtenir ainsi son indépendance pour la suite, mais aussi cette réunion restée célébre dans le bureau du PDG de l'époque, sur le thème "tu vas faire l'olympia avec ta veste tes cheveux long et ta cravate? C'est ringard: on va te relooker!"
La majorité des courriers de fans reçu dans la foulée célébraient ce look "normal".
Deux sets a zéro donc...
Et puis la modestie du personnage qui lirsqu'il vendait des millions de disques et remplissait les salles tout en restant profondément persuadé qu'il ne faisait que passer et allait disparaître tes vite.
Ça aide de ne pas avoir la certitude au niveau du nombril.

Enfin il fait partie des 4/5 artistes (avec Balaouane, couture, bashung ou Daho) ayant beneficié à plein de l'explosion des radios libres, tout simplement.

bien evidemment d'accord avec toi
tu connais mon attachement à Goldman,et ma relative connaissance du sujet !

mais quand même, je trouve qu'il y a un paradoxe entre cet album, qu'il voulait même appeler "Démodé" tellement cela ne collait pas à l'air du temps, et sa volonté opiniâtre de réussir (ce n'est pas péjoratif pour moi, je respecte au contraire tout à fait cette démarche) au point d'avoir répondu au pdg d'Epic ou d'une autre maison de disques qui hésitait à le signer prétextant qu'en français ils avaient déjà Balavoine : "je peux chanter en Allemand si vous voulez" !
(c'est d'ailleurs peut-être de toi que je tiens cette anecdote que j'adore, et qui en dit long sur l'ironie de Goldman)

mathis a écrit: ... au point d'avoir répondu au pdg d'Epic ou d'une autre maison de disques qui hésitait à le signer prétextant qu'en français ils avaient déjà Balavoine : "je peux chanter en Allemand si vous voulez" !
(c'est d'ailleurs peut-être de toi que je tiens cette anecdote que j'adore, et qui en dit long sur l'ironie de Goldman)

Je ne connaissais pas cette anecdote, mais c'est étonnant pour quelqu'un qui avait quitté Tai Phong entre autre, parce qu'il voulait chanter en Français.
Cela dit "Soeur Jane", çà a moins de gueule que "Sister Jane" ... et puis tiens je le ressort de l’ étagère avec émotion celui la ! : un de mes premiers vinyle achetés

En fréquentant ce forum, j'ai appris que la carrière des LOS LOBOS ne se résumait pas uniquement à La bamba et j'ai découvert un formidable groupe, que j'ai eu la chance de voir sur scène à Bruxelles en mai 2010...

Leur discographie est riche et variée et contient quelques superbes albums, notamment celui-ci sur lequel
participent John Hiatt et le regretté Levon Helm...