Le Topic du Cinéma

Simin et Nader ont décidé de se séparer. Surtout Simin qui a bataillé pendant 18 mois pour obtenir un visa dans l'intention de quitter l'Iran avec sa famille. Elle veut un avenir différent pour sa fille de 11 ans Termeh. Nader n'a aucune envie de quitter l'Iran car son père atteint de la maladie d'Alzheimer a besoin de lui. Termeh, studieuse et sage non plus ne souhaite pas partir. Comme tous les enfants du monde elle veut que ses parents restent ensemble et lorsqu'ils sortent du tribunal, la petite choisit de rester avec son père. Simin retourne vivre chez ses parents tandis que Nader reste dans l'appartement avec sa fille et son père. Pour veiller sur le vieil homme pendant qu'il est au travail Nader engage une aide à domicile, Razieh. La jeune femme très pieuse et enceinte porte le nikab. Elle a caché à son mari dépressif, au chômage et couvert de dettes qu'elle allait travailler chez un homme seul, ce que la religion interdit. A partir de ce mensonge qui aurait pu rester anodin tant qu'il n'est pas découvert, toute une succession d'événements va survenir mettant chacun des protagonistes dans des situations de plus en plus délicates les forçant à découvrir peu à peu leurs zones d'ombre.

Hervé a écrit:vu ce week end le futur césar du premier rôle masculin

Roschdy Zem est epoustouflant, le film se veut simple et expose les faits rien que les faits

Tout le monde ici connaît l'intérêt que porte Roschdy Zem au boss, du coup on a droit à un petit clin d'oeil oh combien d'actualité malheureusement!!..... je vous laisse le découvrir pour ceux qui ne le savent pas encore

CC Rider a écrit:je rouvre un topic dédié aux films sortis au cinéma.

J'ai vu hier ce film Iranien.
En sachant que la "rumeur" était bonne mais sans vraiment savoir de quoi il s'agissait.

Simin et Nader ont décidé de se séparer. Surtout Simin qui a bataillé pendant 18 mois pour obtenir un visa dans l'intention de quitter l'Iran avec sa famille. Elle veut un avenir différent pour sa fille de 11 ans Termeh. Nader n'a aucune envie de quitter l'Iran car son père atteint de la maladie d'Alzheimer a besoin de lui. Termeh, studieuse et sage non plus ne souhaite pas partir. Comme tous les enfants du monde elle veut que ses parents restent ensemble et lorsqu'ils sortent du tribunal, la petite choisit de rester avec son père. Simin retourne vivre chez ses parents tandis que Nader reste dans l'appartement avec sa fille et son père. Pour veiller sur le vieil homme pendant qu'il est au travail Nader engage une aide à domicile, Razieh. La jeune femme très pieuse et enceinte porte le nikab. Elle a caché à son mari dépressif, au chômage et couvert de dettes qu'elle allait travailler chez un homme seul, ce que la religion interdit. A partir de ce mensonge qui aurait pu rester anodin tant qu'il n'est pas découvert, toute une succession d'événements va survenir mettant chacun des protagonistes dans des situations de plus en plus délicates les forçant à découvrir peu à peu leurs zones d'ombre.

L'histoire, banale, s'avère prenante et envoutante comme un polar, aidé il est vrai, par des acteurs absolument prodigieux.
Courrez y


[img][URL="http://www.hebergementimages.com/image-4bd7ae731c6ecfb7e0d1fc9c8586d1d3_une-separation.jpg.html"][/URL][/img]

Hervé a écrit:vu ce week end le futur césar du premier rôle masculin

Roschdy Zem est epoustouflant

Qui veut la peau de Bono de U2 ? Neil McCormick, un de ses anciens camarade de classe et ami. Les deux irlandais étaient proches au lycée à Dublin et partageaient la même envie : devenir rockstar et frontman du meilleur groupe de rock du monde. Neil fonde Shook Up avec son frère tandis que Paul Hewson devient Bono et crée U2. Pour Neil, Paul n'a aucun charisme, est trop petit et le pseudo de Bono est ridicule. Persuadé de pouvoir écraser U2, il fait en sorte que son petit frère Ivan, guitariste de Shook Up, ne sache jamais que Bono veut le débaucher pour être soliste dans U2.

Inspiré d'une histoire vraie, celle du journaliste irlandais Neil McCormick publiée dans son autobiographie Killing Bono : I Was Bono's Doppelganger, Killing Bono le film de Nick Hamm (sortie le 3 août) est une plaisante comédie british rock'n'roll comme seuls les anglais savent en faire. Killing Bono nous plonge dans les premières années de U2, dans Dublin et Londres de la fin des années 70 et du début des années 80 rythmées par l'arrivée du punk puis de la new wave...

Plus qu'un film sur U2, Killing Bono est centré sur le parcours de deux frères et narre l'obsession de Neil McCormick envers Bono. Drôle, cautisque, pas toujours vraisemblable mais néanmoins rock'n'roll (on imagine que les scénaristes ont dû s'offrir pas mal de liberté pour donner une tournure plus comédie à l'ensemble), Killing Bono est sans conteste le film rock à voir cet été.

La course au succès

Nous vivons dans une société qui se fait le chantre de la célébrité et de la réussite. Et ceci alors même que la plupart d’entre nous n’en connaîtront jamais la couleur – il n’y a pas assez de place pour tout le monde. Je voulais raconter l’histoire universelle d’un homme comme les autres qui court après le succès... en vain, comme c’est souvent le cas. Killing Bono est une comédie sur le parcours de deux frères motivés dans leur quête de renommée et qui ne peuvent que constater, l’ascension fulgurante de leurs anciens camarades de classe, devenus U2, l’un des plus grands groupes de rock du monde. Gore Vidal a dit : « chaque fois qu’un de mes amis réussit, c’est un peu de moi qui meurt » - il y a de cela dans cette histoire.


Entretien avec Niel McCormick
Comment est né ce film, inspiré de votre autobiographie I was Bono’s Doppelganger ?

Bono et moi avons grandi dans la même école à Dublin. Nous étions amis, nous avons monté nos premiers groupes au même moment puis nous nous sommes lancés chacun de notre côté dans l’idée de conquérir le monde. Ce que l’un de nous deux a réussi. J’ai passé 13 ans dans différents groupes avec mon frère à essayer de percer. Et plus nous échouions, plus U2 triomphait. C’en est devenu un vrai fardeau psychologique. Un jour, j’ai dit à Bono : « J’ai l’impression que tu vis l’existence qui aurait dû être la mienne ». Il m’a répondu, en rigolant : « C’est parce que je suis ton double maléfique (doppelganger). Pour récupérer ta vie, il te faudra me tuer ». C’est devenu une blague entre nous. Il me laissait parfois des messages sur mon téléphone, juste pour me dire : « C’est Bono. Tu dois me tuer ». Un jour, j’ai eu l’idée d’écrire un livre sur mon échec dans l’industrie musicale. C’est ainsi qu’en 2003 est né I was Bono’s Doppelganger. Quelques semaines après la sortie de mon livre, Nick Hamm m’a appelé pour me dire qu’il voulait en faire un film. Un film sur moi ! Je ne vous dis pas comme j’étais heureux : ce coup de fil, je l’avais attendu toute ma vie. Si, quand j’avais 15 ans, quelqu’un m’avait dit qu’un film serait tiré de mon histoire, j’aurais trouvé ça normal : j’étais intimement persuadé que je deviendrais le leader d’un groupe de rock au succès planétaire.

#nicola# a écrit:J'ai été la semaine dernière voir Melancholia de Lars Von Trier.

C'est beau.

CC Rider a écrit:




je suis allé voir le nouveau film d'Almodovar hier soir...pffuuuu....j'ai rarement vu un film aussi boursoufflé et boursoufflant.
C'est d'un chiant absolu et d'un frigorifique rare.
Et j'aime bien pourtant les romans de Thierry Jonquet même si je n'ai pas lu celui qui est adapté là.

L'histoire se noie dans une narration pleine de recoins et de longueurs inutiles.

L'Almodovar plein de poésie ou de fantaisie s'est perdu quelque part.

CC Rider a écrit:

Polar remarquable de Nicolas Winding Refn, réalisateur Danois.
Un des meilleurs polar que j'ai vu depuis pas mal de temps (des années?).
Une réussite absolue, dark et humain à souhait.
L'intrigue est construite autour d'un personnage solitaire et taiseux, dont les sentiments et la personnalité se révèlent petit à petit tout au long de l'intrigue.

Film très souvent nocturne à l'ambiance formidablement réussie, où la crasse côtoie la beauté et la pureté, sonorisé par quelques solides thèmes électro, ce film a remporté le prix de la mise en scène à Cannes, et c'est, de mon point de vue, franchement mérité.

Un film de genre américain fait par un réalisateur européen et une franche réussite donc.