Le coin classique et jazz

Pour commencer cette discussion qui sera, je l’espère, nourrie par d’autres contributions, je me contenterai de donner quelques pistes possibles pour entrer dans l’univers – quel mot horrible – de la musique classique.
Quelques remarques :
- Ces indications ne sont en aucun cas une « «recette magique ». Je connais certaines personnes qui, fascinées par le monde du classique, ont tenté de se forcer à en écouter. On ne décide pas d’écouter telle ou telle chose, on ne s’impose pas une œuvre d’art. On arrive à la musique classique au terme d’un parcours, d’une éducation, d’une histoire plus ou moins tumultueuse. J’y suis venu par des chemins de traverse : le pianiste de jazz Keith Jarrett (que j’ai renié par la suite), un disque d’ARVO PART sur lequel joue Jarrett (TABULA RASA, la pièce « Fratres » que l’on peut entendre dans le film « There Will Be Blood » ), puis les autres œuvres de PART et j’ai remonté progressivement le XXème siècle vers Stravinsky, Debussy…
- Ces indications discographiques sont purement subjectives.
- J’essaie d’aller du plus accessible au plus ardu.
- Pour commencer je conseiller de chercher les disques en médiathèque. Ceux que je propose ci-dessous sont en général facilement trouvables.

FRATRES, version Keith Jarrett (piano), Gidon Kremer (violon)
https://www.youtube.com/watch?v=fbTK-uY_dIQ


D’abord, quelques indications pour ceux qui aiment le piano :

CHOPIN, sans aucun doute. Tout n’est pas du même niveau chez Chopin mais il y a des sommets incontournables. Selon la moi, la pièce maîtresse ce sont les 24 préludes op. 28 : c’est d’une beauté, d’une élégance et d’une modernité incroyables.
Je conseille ce disque à prix très doux et qui comporte en plus les Nocturnes ; l’interprétation est superbe, sans pathos :

La meilleure version selon moi : celle d’ALEXANDRE THARAUD.

Chopin a influencé de nombreux compositeurs qui font partie de mes préférés toutes époques confondues.

Commençons par le plus célèbre : DEBUSSY. Les deux livres de Préludes de Debussy sont des sommets de profondeur. Les bonnes versions sont nombreuses ; quelques noms : François Chaplin, Jean-Efflam Bavouzet (la meilleure peut-être), Claudio Arrau (d’aucuns aiment bcp ; j’aime moins), Walter Gieseking (historique, pas mon préféré) et, bien sûr, Sviatoslav Richter (il n’y a pas d’intégrale : Richter n’aimais pas les enregistrements studio, alors il faut se promener parmi les différents enregistrements de concert).

Mon coup de cœur : Federico MOMPOU, compositeur catalan.
Son chef-d’œuvre : MUSICA CALLADA, la musique silencieuse. Peut-être une des œuvres du répertoire qui m’émeut le plus, d’une simplicité, d’une pureté désarmantes. C’est magnifique.
Je conseille vivement le coffret – très bon marché – des œuvres pour piano interprétées par le compositeur lui-même :

Autre très bonne version : HERBERT HENCK chez ECM.

Le génie : Aleksandr SCRIABINE, le plus européen des compositeurs russes, le plus fou aussi. Ses sonates sont assurément les sommets de la musique pour piano mais l’oreille doit s’habituer. Ca va dans tous les sens, c’est d’une audace folle.
Petit avant-goût avec la sonate n°5 jouée par un autre russe fou, Vladimir Horowitz :

La meilleure version, et la moins chère aussi : Bernd GLEMSER chez NAXOS

L’intégrale des sonates tient sur deux disques ; mes sonates préférées sont les 4, 5, 7 et 9.
La quatrième est sans doute la plus accessible ; l’inspiration chopinienne est évidente.

A SUIVRE…

un dont je ne me lasse jamais

Band a écrit:CHOPIN, sans aucun doute. Tout n’est pas du même niveau chez Chopin mais il y a des sommets incontournables. Selon la moi, la pièce maîtresse ce sont les 24 préludes op. 28 : c’est d’une beauté, d’une élégance et d’une modernité incroyables.
Je conseille ce disque à prix très doux et qui comporte en plus les Nocturnes ; l’interprétation est superbe, sans pathos

De toute façon, Chopin, ça doit se jouer sans pathos sinon ça dégouline de partout.

Avant de découvrir Chopin, j'avais été très marqué par une scène du film "Sonate d'automne" d'Ingmar Bergman.
Le film raconte les rapports difficiles entre une mère pianiste de concert (Ingrid Bergman) et sa fille (Liv Ulmann) totalement inhibée et détruite psychologiquement par la personnalité de sa mère.
A un moment du film, la fille joue un prélude de Chopin mais son interprétation gorgée de sentimentalisme ne plait pas à sa mère qui va lui expliquer comment il faut jouer Chopin avant de jouer elle-même ce prélude.
On voit petit à petit la fille se décomposer devant sa mère mais ce n'est pas le propos ici, ce qui importe dans le cadre de ce topic, c'est que le personnage joué par Ingrid Bergman, même si elle le démontre d'une manière très cruelle, a raison sur le fond, sur la manière dont il convient de jouer Chopin.



Quant à moi, je conseillerais la fréquentation assidue de ce coffret qui vient tout juste de sortir et qui regroupe en 9 cd's tous les enregistrements de Chopin par Maurizio Pollini réalisés pour la firme Deutsche Grammophon.
Et c'est du Chopin garanti 100% pur sans pathos.





Et je conseille évidemment aussi le film de Bergman.

Pas le temps pour l'instant de faire un topo plus complet sur la musique orchestrale.
Le fil "Pile Poil" m'a rappelé que la meilleure introduction, la plus séduisante, la plus éclatante à la musique classique du XXème siècle est ce disque superbe de Martha Argerich ( ):


Le programme est génial:
-Prokofiev, concerto pour piano n°3, plus "rugueux" mais aussi plus brillant que le concerto n°2 selon moi
-Ravel, concerto en sol, chef-d'oeuvre absolu, un "tube"
-Ravel, Gaspard de la Nuit (piano seul), idem
Trois oeuvres géniales, trois versions de référence.

Band a écrit:Pas le temps pour l'instant de faire un topo plus complet sur la musique orchestrale.
Le fil "Pile Poil" m'a rappelé que la meilleure introduction, la plus séduisante, la plus éclatante à la musique classique du XXème siècle est ce disque superbe de Martha Argerich ( ):


Le programme est génial:
-Prokofiev, concerto pour piano n°3, plus "rugueux" mais aussi plus brillant que le concerto n°2 selon moi
-Ravel, concerto en sol, chef-d'oeuvre absolu, un "tube"
-Ravel, Gaspard de la Nuit (piano seul), idem
Trois oeuvres géniales, trois versions de référence.

Marrant, ce matin, en réécoutant les concertos de Prokofiev en intégrale, je repensais évidemment à ce superbe disque de Martha Argerich.
C'est de la dynamite, Martha.

Le programme du matin, tout en voix:


Disque peu connu mais que j'aime beaucoup.


Les Quatre derniers lieder, chef-d'oeuvre crépusculaire de Richard Strauss sur des textes de Hermann Hesse et Eichendorff, magnifiquement servi par la grande Jessye Norman.

Entouré d'un line-up de rêve, composé notamment de Max Roach et d'Eric Dolphy, Booker Little réalise au printemps 1961 son meilleur album en tant que leader.
Malheureusement, il décèdera quelques mois plus tard. Il n'avait que 23 ans et il était le jeune trompettiste le plus prometteur du jazz bouillonnant du début des 60s.
Après le décès tragique de Clifford Brown à l'âge de 25 ans, Max Roach perdait là un deuxième trompettiste en l'espace de quelques années. Deux pertes irréparables pour le jazz.

Ce disque magnifique occupe pour moi une place à part. C'est un des premiers disques de jazz que j'ai écouté, après avoir découvert Coltrane et Dolphy, et le destin tragique de Booker Little, fauché trop tôt par la maladie, m'a toujours beaucoup touché.

Je fais remonter ce sujet car je viens de découvrir quelques vidéos intéressantes sur le tube.
J'écoute peu de musique classique sur ce site, mais là le son est très bon et les interprétations sont renversantes.

D'abord, le "Requiem" de Mozart dans la magnifique version de L.Bernstein. Un sommet d'émotion. Le "Confutatis" et le "Lacrimosa" sont les deux pièces les plus célèbres (à juste titre). Il faut savoir que Mozart n'a pas eu le temps de terminer son oeuvre-testament; il a néanmoins laissé de nombreuses indications à Sussmaier qui l'a terminée.






Une autre excellente vidéo: le Sacre du printemps de Stravinski dans l'interprétation du Philharmonique de Los Angeles dirigé par Esa-Pekka Salonen. C'est une version absolument superbe et c'est très bien filmé.
Le Sacre du printemps est, on peut le dire, une oeuvre révolutionnaire, notamment sur le plan rythmique. Les amateurs de jazz ou de rock peuvent y trouver leur compte.
Il y a cinq parties.



On peut trouver une belle vidéo où Lenny Bernstein répète l'oeuvre avec un orchestre de jeunes. Bernstein est un pédagogue extraordinaire!
https://www.youtube.com/watch?v=5Kyso5VmZ6g

Je pensais qu'il y avait un topic uniquement consacré au jazz, un peu surpris que les deux courants musicaux aient été regroupés en un seul mais bon...

Enfin c'est juste pour dire que dimanche 25 août au soir, exactement de 23h55 à 0h55, sur ARTE (qui d'autres...), un docu qui m'a l'air ma foi fort intéressant:

WAYNE SHORTER, Légende du Jazz

http://www.arte.tv/guide/fr/048875-000/wayne-shorter-legende-du-jazz

dimanche 25 août à 23h55 (58 min)

Après sa collaboration légendaire avec Art Blakey et ses Jazz Messengers, puis avec le second quintet de Miles Davis, il forma le Wayne Shorter Quartet. À l'occasion de ses 80 ans, un portrait en musique du saxophoniste, l'un des derniers géants du jazz, qui ne cesse de surprendre et de se renouveler.

Son programme de tournées en témoigne : jamais posé, toujours plein d’énergie, Wayne Shorter se dit, à 80 ans – il les fêtera le 25 août –, dans la phase créative la plus intense de sa carrière. Après sa collaboration légendaire avec Art Blakey et ses Jazz Messengers, puis avec le second quintet de Miles Davis, il forme le Wayne Shorter Quartet. Une formation qui lui offre l’opportunité d’explorer librement des formes musicales inédites, aux côtés de solistes renommés comme Brian Blade ou John Patitucci. Ce documentaire retrace le parcours étonnant de l’une des dernières légendes vivantes du saxophone, en le faisant revenir sur ses concerts passés – un moment rare chez cet artiste compulsif, toujours accaparé par la création.

De temps en temps, j'aime bien écouter un peu de classique,  ça me rafraîchi les oreilles..   
Et le Piano étant mon instrument préfèré.

Ca n'est  pas du piano, enfin il ne me semble pas , mais quelque chose me dit qu'en prenant le temps d'écouter (regarder?) ces 16 mn, tu devrais aimer et avoir envie d'en connaitre plus sur ce duo.

leur album commun est sorti il y a deux mois à peu près.
Une rencontre entre Mali et Pays de Galle

Oui c'est très chouette, ça me fait penser au duo:

Ballake Sissoko & Vincent Segal

Je trouve que l'album de Ballaké Sissoko est un cran au dessus dans le domaine du sublime et du mystique.
C'est plus riche, plus varié et plus aventureux.

Content que tu apprécies la découverte  

25 ans, Franco Haïtienne. Et un talent inouï.
Cecile McLorin Salvant chante le jazz et le blues comme on chante la vie.
Sourire en coin ou larmes à l'oeil, sensuelle ou enfantine, elle aborde chacun des thèmes de son 3ème album avec une gourmandise et sans chichis.
Aucun "sacré" dans sa manière d'aborder le genre. Elle mélange ses jolies compos persos à une poignée de standards soigneusement choisis. Dont une cover bouleversante de "Le Mal de Vivre" de Barbara à la résonance particulière ces jours ci.
Le trio qui l'accompagne est gravement au niveau et permet à la chanteuse de traverser les strates harmoniques avec un naturel désarmant.
Elle est née de l'âme de Bessie Smith ou Sarah Vaughan mais ne reste pas assise sur sa chaise pour regarder le passé et a assumé la visite du mausolée depuis des lustres.
Elle respire et fait respirer le jazz avec respect et dévotion, en s'inscrivant dans la suite de l'histoire plutôt que dans un académisme souvent glaçant lorsqu'on parle de ce genre musical.


Quelques liens pour la découverte.
Courrez y les amis!

le concert de fin Août à la Villette. Sublime.

http://concert.arte.tv/fr/cecile-mclorin-salvant-jazz-la-villette

le premier clip de l'album. Dans l'épure.



son dernier clip



Il y a pas mal de chose sur le tube pour les plus curieux.


La dame est aussi peintre. Chaque chanson est illustré par un florilège de petits croquis de la dame qui a aussi fait sa pochette.

Grand merci pour la découverte, M'sieur.
Ton sur ton avec ce qui me va en ce moment, musicalement parlant.

remooOOOoonte donc petite rubrique!



un coup de coeur pour un album qui une fois posé sur ma platine m'a pris la soirée puis une partie de la nuit en 4 écoutes successives.
C'est pas tous les jours...

Le projet tourne autour du pianiste suédois Nils Landgren qui est un grand malade de la musique de Bernstein.
Et en règle générale peu de musiciens de jazz ont su rendre hommage à la musique, pourtant très populaire, du grand Léonard.
Et lui adorait le jazz. Il le citait dans ses compos plutôt classiques.

Nils Landgren a viré les cordes, privilégié les bois et hautbois qu'il a confié à 14 musiciens issus de l'orchestre philarmonique de Bremen, il a pris un arrangeur redoutable et il a invité Janis Siegel, la chanteuse de Manhattan Transfer.
Quatre titres sont extraits de West Side Story, les autres tapent un peu partout dans le répertoire de Mr Bernstein.
Le résultat, brille, pétille et emporte.
C'est très intimiste jusqu'à frôler par moment les ambiances qu'on trouve sur les Chet baker sings.

si vous avez un instant à y consacrer

https://www.youtube.com/watch?v=Fh34LpHe9bM

parce que ce film de 9mn est merveilleux. Rare aussi.
Un tournage sublime de Chet Baker par Bertrand Fèvre.
Lorsqu'il était sorti il avait fait son effet. Je ne l'avais plus regardé depuis un moment...



Prenez 9 mn de votre temps, installez vous avec votre boisson chaude devant l'écran et laissez faire le temps...




http://vk.com/video8800687_155856046

Comme le monsieur a disparu quelques mois après, ce filmage a eu valeur de témoignage.
Le blackstar du Jazz playboy...

CC Rider a écrit:remooOOOoonte donc petite rubrique!



un coup de coeur pour un album qui une fois posé sur ma platine m'a pris la soirée puis une partie de la nuit en 4 écoutes successives.
C'est pas tous les jours...

Le projet tourne autour du pianiste suédois Nils Landgren qui est un grand malade de la musique de Bernstein.
Et en règle générale peu de musiciens de jazz ont su rendre hommage à la musique, pourtant très populaire, du grand Léonard.
Et lui adorait le jazz. Il le citait dans ses compos plutôt classiques.

Nils Landgren a viré les cordes, privilégié les bois et hautbois qu'il a confié à 14 musiciens issus de l'orchestre philarmonique de Bremen, il a pris un arrangeur redoutable et il a invité Janis Siegel, la chanteuse de Manhattan Transfer.
Quatre titres sont extraits de West Side Story, les autres tapent un peu partout dans le répertoire de Mr Bernstein.
Le résultat, brille, pétille et emporte.
C'est très intimiste jusqu'à frôler par moment les ambiances qu'on trouve sur les Chet baker sings.

si vous avez un instant à y consacrer

https://www.youtube.com/watch?v=Fh34LpHe9bM

Ah oui oui!
Premier message sur le forum, je démarre par ce topic.
J'avais découvert avec "Creole Love Call"... superbe!

Merci de l'info!

Cool merci!
Toujours agréable ces réactions
Welcome!

Mon coup de coeur Jazzy du moment, le disque que j'ai dans la poche, dans l'Ipod, sur la platine et que je partage le plus, c'est celui ci



C'est beau à crever, loin de tout. Quelque part entre le désert, les îles, les clubs enfumés. Entre jazz et music hall ou folk.

Juste incroyablement beau et à part.

J'y cours écouter...



J'ai découvert ce groupe (breton.. ) lors d'une des mes saisons de barman sur l'île d'Yeu... D'un calme et d'une classe digne d'une tempête humide, subtil mélange de résonances marine et d'accents "euméricanne". L'album sort très bientôt et j'ose imaginer qu'il me fera passer mes nuits d'hiver/vin chaud

CC Rider a écrit:Mon coup de coeur Jazzy du moment, le disque que j'ai dans la poche, dans l'Ipod, sur la platine et que je partage le plus, c'est celui ci

Tu ne l'as pas encore partagé avec moi en tout cas :

Mais je vais me dénicher ça, c'est un voyage qui me tente vraiment bien. Merci C.

Connaissez-vous Bill Laurance ?

Il passe jeudi sur Paris et j'hésite à y emmener les oreilles. J'y connais rien de rien en jazz, et il semblerait que ce soit du nu-jazz alors bon, j'en sais encore moins. Un peu peur de trouver ça longuet.

Oui, un peu. J'ai entendu son album Flint. Pas mal... un peu surproduit/electro à mon goût.. et un peu muzak du coup.
Et donc, pour le concert, faut voir le projet et la formation. Les compos sont pas mal.. peut-être, ça y gagnerait avec du dépouillement (sans doute une formation réduite?). Et peut-être pas.... si le truc se tient grâce au travail de production en studio.

Je ne te suis d'aucune aide, je le sens bien.. mais ça se tente (peut-être) surtout si tu aimes les trucs un peu cérébraux.

Fabrice a écrit:Oui, un peu. J'ai entendu son album Flint. Pas mal... un peu surproduit/electro à mon goût.. et un peu muzak du coup.
Et donc, pour le concert, faut voir le projet et la formation. Les compos sont pas mal.. peut-être, ça y gagnerait avec du dépouillement (sans doute une formation réduite?). Et peut-être pas.... si le truc se tient grâce au travail de production en studio.

Je ne te suis d'aucune aide, je le sens bien.. mais ça se tente (peut-être) surtout si tu aimes les trucs un peu cérébraux.

Merci. ça a l'air d'être avec une formation réduite. Mais les trucs cérébraux ne sont pas ma tasse de thé en ce moment. Je pense que ça peut être bien, mais que ce n'est peut être pas le bon moment. Son nouvel album sort bientôt, j'y mettrais les oreilles, au cas où.


edit : Je ne connaissais pas le terme muzak, mais ça reprend pas mal ce que j'ai pensé en écoutant quelques titres sur youtube.

#nicola# a écrit:

Fabrice a écrit:Oui, un peu. J'ai entendu son album Flint. Pas mal... un peu surproduit/electro à mon goût.. et un peu muzak du coup.
Et donc, pour le concert, faut voir le projet et la formation. Les compos sont pas mal.. peut-être, ça y gagnerait avec du dépouillement (sans doute une formation réduite?). Et peut-être pas.... si le truc se tient grâce au travail de production en studio.

Je ne te suis d'aucune aide, je le sens bien.. mais ça se tente (peut-être) surtout si tu aimes les trucs un peu cérébraux.

Merci. ça a l'air d'être avec une formation réduite. Mais les trucs cérébraux ne sont pas ma tasse de thé en ce moment. Je pense que ça peut être bien, mais que ce n'est peut être pas le bon moment. Son nouvel album sort bientôt, j'y mettrais les oreilles, au cas où.


edit : Je ne connaissais pas le terme muzak, mais ça reprend pas mal ce que j'ai pensé en écoutant quelques titres sur youtube.

J'aurai pu dire "musique d’ascenseur" mais ça aurait été méchant et réducteur. Mais le vernis "lounge bar/hipster" avait un peu gâché l'écoute de l'album. Ceci dit, je ne l'ai entendu qu'une fois chez des amis. On parlait Michigan (j'habitais à côté à l'époque)... et donc Flint s'est invité dans le lecteur cd.
Je m'étais dit : "tiens sans tous les effets de prod', ce serait peut-être pas mal".
Ceci dit, d'un album à l'autre, ça peut changer!