(Setlist) Uncasville, CT, 17 mai 2014

1. Racing in the Street (1978 version)
2. Clampdown
3. Badlands
4. The Ties That Bind
5. Two Hearts
6. Frankie Fell in Love
7. High Hopes
8. Raise Your Hand
9. Quarter to Three
10. Stayin' Alive
11. Hearts of Stone
12. Talk To Me
13. The Price You Pay
14. American Skin (41 Shots)
15. The Promised Land
16. Prove It All Night
17. Jesse James
18. Shackled and Drawn
19. The Ghost of Tom Joad
20. Radio Nowhere
21. The Rising
22. Light of Day
23. I'll Work For Your Love (solo acoustic)
24. Growin' Up (solo acoustic)
25. Born To Run
26. Dancin' In The Dark
27. Tenth Avenue Freeze-Out
28. Shout
29. If I Should Fall Behind (solo acoustic)
30. Thunder Road (solo acoustic)

 

Et ben merci pour cette vidéo !!!
Franchement que dire. C'est juste émouvant et beau. Ça donne envie de faire ses bagages poser sa dem' et suivre Bruce jusqu'à la fin des temps.
S'il pouvait faire une tournée essentiellement construite sur the river je pourrais mourir tranquille ensuite. En même temps comme dirait mes enfants et ma femme je dis la même chose pour darkness, the wild etc...

Un très bon concert avec pas mal de variété dans les approches et les thèmes.. Le retour de SVZ a été célébré avec une première partie de set sur mesure. Les 4 titres acoustiques du rappel étaient formidables.   
La suite ce soir!

Fabrice a écrit:Un très bon concert avec pas mal de variété dans les approches et les thèmes.. Le retour de SVZ a été célébré avec une première partie de set sur mesure. Les 4 titres acoustiques du rappel étaient formidables.   
La suite ce soir!

Merci Fabrice   

Pour les morceaux acoustiques je confirme, c'est vraiment un plus, notamment quand il finit avec un ou deux morceaux de ce type. Ca a vraiment manqué à Albany   

Good luck pour la setlist de ce soir, enjoy my friend

Set-list étrange, qui me fascine. Des titres inhabituels, un ordre renversé : Raise your hand, Quarter en début de concert (?) 4 titres acoustiques à la fin (???)
Ma curiosité est attisée : si je devais acheter un MP3, ce serait celui-là.

marcolas a écrit: 

Je dirais même plus                

Merci pour le super boulot Nicolas. Toi qui es nettement plus près que nous, t'as pas eu envie de tenter au moins un des deux derniers ?

C'était tentant mais pas possible niveau financier et logistique Voyager en Amérique du Nord c'est beaucoup plus compliqué qu'en Europe malheureusement...

Dur dur !    

Mais bon faut pas être capricieux non plus, surtout vu ce que Bruce nous a donné ces deux dernières années  

Ah, il me semblait bien que ce Light Of Day avait été tellurique..

What else can we do now..

Avant la fin... time is right..

Avec l'excuse d'un programme assez chargé depuis ces deux concerts, j'ai pris mon temps pour vous donner quelques lignes de compte-rendu pour ces deux concerts.
Sur l'atmosphère générale : une salle de petite taille -le Zénith de Paris+une petite arrière scène dans un environnement assez surprenant (mon premier "séjour" dans un complexe casino+salle de concerts+restaurants+boutiques de luxe).
Pour celles et ceux qui auraient des regrets : vous pouvez en avoir car il y a eu des drops relativement importants à la billetterie pour les deux soirs. Cela ajouté au fait qu'il y avait finalement un certain nombre de billets en circulation parmi les milliers de fans coincés dans cette "bulle" me laisse penser que si vous étiez là si vous trouviez un billet (à valeur faciale). Bref, les fans de SVZ, de The River de Darkness et de Tracks peuvent se manger la main droite et le pied gauche s'ils avaient envisagés à venir puis renoncés.

Autant le dire d'emblée, les deux soirs furent différents l'un de l'autre, extraordinaires par certains aspects mais pas parfaits à mon goût (le concert du 5 juillet 2012 fut par exemple plus constant dans la qualité de la performance).

Donc Night 1 :

Un début de concert assez impeccable avec Racing in The Street dans sa version The Promise. Malgré un petit "bug" au tout début, la version est monté en puissance et a donné une ouverture de set tonitruante. La version Darkness est sans doute supérieur mais celle-ci arrachait les spectateurs de leurs sièges par son intensité.
Bon décollage et vitesse de croisière avec les titres qui suivent (Clampdown/Badlands/Ties/Two Hearts/Frankie Fell in Love/High Hopes) et qui annoncent la thématique qui liera les deux concerts : tapis rouge pour SVZ ("Steve, c'est promis si tu prends l'avion depuis Oslo, je te laisse écrire la moitié de la set list" aurait écrit le chef à son employé n°1).
Impression qui se confirmera avec Hearts of Stone et Talk To me. Mais retour en arrière un instant : vu depuis l'arrière gauche de la scène, les panneaux brandis dans le pit m'ont laissé sceptique. Mises à part quelques raretés (Happy, Protection), la plupart des panneaux faisait état de revendication individuelle : "je suis venu d'Italie pour jouer de ta guitare", "selfie, please!", "je veux dancer avec Steve/Max/Tom/ Bruce" en 25 versions. Bref, le patron qui cherche à répondre à ces revendications syndicales est bien embêté : il lance donc Raise Your Hand histoire de faire le tour de la question puis enchaîne sur Quarter To Three sur request. On aura beau dire ces titres sont des titres de rappel et pas des titres de premier tiers de concert...

La suite... bientôt....   

La suite... donc.

En l'absence de panneaux l'inspirant, Springsteen décide de faire deux requests pour SVZ : Hearts of Stone et Talk To Me. Deux bonnes chansons en elles-mêmes mais qui souffrent un peu du fil qui s'est un peu perdu avec les titres de rappel avant l'heure, d'un manque de répétition et surtout pour moi de la comparaison avec les versions de Southside Johnny. Ce dernier s'est approprié ces titres.. et ils vont comme un gant à lui et ses jukes et comme une cote mal taillée à Springsteen et à son ESB. Bref, pour quelques titres, le concert a perdu de son intensité. Comme le Bruce a du nez, il sort de ses fagots un rare Price You Pay avant d'enchaîner avec la belle version 2014 d'American Skin -on peut discuter de l'apport de Morello sur disque mais sur scène les réticences s'estompent- puis Promised Land et Prove It all Night. Le concert est remis sur de bons rails et ce jusqu'au rappel avec une suite de titres qui mettent en avant les différentes facettes du Springsteen des années 2000 : Jesse James/Shackeld/Rising/LOD. Le set principal se conclut sur une version enragée de LOD.
Alors que l'on se dit que Springsteen va reprendre l'affaire pied au plancher, une feinte, un crochet, contre-pied et tir dans la lucarne avec I'll Work for Your Love et Growing Up en acoustique. Deux très belles performances et une démonstration que l'ancien et le récent peuvent cohabiter sans que l'un n'est à rougir de l'autre. Démonstration sera faite une deuxième fois avec la paire Fall Behind/Thunder Road.
Pris en sandwich les classiques du rappel passent en trombe.. et fait marquant, personne ne monte sur scène sur Dancing in The Dark, c'est Springsteen qui descend dans la fosse et prend dans ses bras une fan, dont l'émotion semble immense et qui ne passe son temps à se prendre en photo. Ces deux soirs, Springsteen avait décidé de rompre avec l'habitude prise dernièrement de faire défiler sur scène la moitié du pit puisque le lendemain c'est Miss Van Zandt qui sera sa cavalière pour DID. Le soectacle est sur scène et pas dans la salle. Bonne nouvelle.
Comme dit précédemment, deux claques acoustiques pour nous renvoyer à nos études avant que d'annoncer qu'il y avait rdv le lendemain pour la suite des aventures au pays des indiens qui ont des machines à sous. On y était et on vous narrera la suite de "Stevie, je t'aime, reviens à la maison je te promets de jouer tous les rocks de The River que tu adores".

Merci pour ce très intéressant compte-rendu.

Effectivement, il y a un problème sur le début de Racing in the Streets. On dirait que Roy Bittan, après avoir commencé l'intro avec la version alternative (dite "78"), enchaîne sur la version traditionnelle, juste à l'entrée de la voix. Terrible flottement où Bruce se trouve piégé dans une mauvaise suite harmonique. La situation se rétablit au couplet suivant mais, quel plantage en beauté !

nicco2 a écrit:Merci pour ce très intéressant compte-rendu.

Effectivement, il y a un problème sur le début de Racing in the Streets. On dirait que Roy Bittan, après avoir commencé l'intro avec la version alternative (dite "78"), enchaîne sur la version traditionnelle, juste à l'entrée de la voix. Terrible flottement où Bruce se trouve piégé dans une mauvaise suite harmonique. La situation se rétablit au couplet suivant mais, quel plantage en beauté !

Exactement ce qui s'est passé. Etant derrière la scène, j'ai pu parfaitement voir les mouvements de main de Springsteen vers Bittan lui indiquant de se recaler/accélérer le rythme.

J’ai écouté le MP3 officiel du concert. Je retrouve bien les sensations décrites par Fabrice.
C’est un concert qui commence et finit très fort, mais souffre un peu d’un « ventre mou » au milieu.
On entend ici et là quelques pains... Sans doute les conséquences de la grande extension du répertoire, qui atteint ici ses limites - mais c'est ce qui fait en même temps tout l'intérêt de ce concert. Fatigue de fin de tournée perceptible à certains moments.
Ceci dit, le reste est excellent… Light of day, American Skin, Racing 78… La dernière heure, brillante et inhabituelle, vaut le détour.
Le son est l'équivalent d'un très bon boot. N'ayant écouté aucun autre show je ne peux comparer avec les autres live à télécharger.