L'exposition <<great black music >> à la cité de la musique du 11 Mars au 24 Août 2014

Des récits épiques des griots mandingues à la plainte mélodique des bluesmen du delta du Mississippi,
des bouges de La Nouvelle-Orléans aux clubs de Manhattan,
des rythmes yoruba à la naissance de l’afrobeat,
des mélopées du maloya à la samba,
des faubourgs de Kingston, où apparurent le ska et le reggae,
jusqu’aux terrains vagues du Bronx où surgit le hip-hop : la voix, le souffle, les rythmes, l’âme de millions d’esclaves déportés depuis les côtes africaines jusqu’aux Amériques ont généré une constellation de musiques d’une richesse inouïe.


La Suite...
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http://www.greatblackmusic.fr/fr/lexposition/
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Le genre d'exposition qui me ferait presque monter à la Capitale...  

Pour en savoir plus sur CULTUREBOX !
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http://culturebox.francetvinfo.fr/great-black-music
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Première visite sur place hier soir en profitant des nocturnes du vendredi soir.
Evidemment que le parcours est archi hyper intéressant.
Des documents rares et assez puissants et des choses plus "communes", déjà vues.

Il y a un parti pris dans le parcours qui emmène le visiteur sur un développement thématique historique.
Il souligne des mouvements sociaux moins connus par chez nous, comme le tropicalisme né sous la dictature Brésilienne dans les années 60.
Il permet surtout de s'apercevoir à quel point l'âme de la musique noire est née des luttes diverses mais aussi de souligner les ramifications, l'arbre généalogique, les liens entre les divers mouvements.
Comment la musique, expression orale ou collective, bravera toujours toutes les interdictions.
Magnifique moment et superbes documents.

Si les musiques des îles sont présentes, le reggae, mouvement musical universel et si important est négligé.
Ce doit être un parti pris éditorial forcément, mais comme cette "absence" relative met plus en avant les musiques de nos Dom Tom, je n'ai pas été gêné ou dérangé.
Et ça n'est que justice pour ces parties du monde que de laisser de la place à la Mazurka Martiniquaise, au Zouk antillais, au Compas ou encore au Maloya réunionnais.

Une seconde, voire une troisième visite est nécessaire, car l'ensemble est si richement documenté, qu'à l'arrivée la visite est forcément perturbé par le temps qui passe.
Un défaut tout de même: cette expo est une expo à visiter de manière un peu solitaire où il est difficile de partager le parcours. On vous remet un casque à l'entrée et après vous êtes un peu isolé au fur et à mesure de vos arrêts sur l'un ou l'autre spot.
Le casque connecté avec un lecteur permet une sélection de titres extraits des documentaire et vous pouvez vous envoyer votre choix effectué, votre play list découverte, à la maison par e mail.
Pratique pour rester concentré sur les documents et ne pas perdre trop de temps à noter.


Un dernier truc super amusant: je n'ai jamais vu dans une expo autant de gens danser avec le sourire sous leur casque.
Devant l'écran réservé à la musique caraibe et Kassav par exemple, ça groovait sec, chantait et chauffait sévère!
Un vrai bonheur ces sourires et ce côté décoincé du bulbe.

Merci pour cet avis. Elle donne envie. Je vais y aller pendant mes vacances.

CC Rider a écrit:
Un dernier truc super amusant: je n'ai jamais vu dans une expo autant de gens danser avec le sourire sous leur casque.
Devant l'écran réservé à la musique caraibe et Kassav par exemple, ça groovait sec, chantait et chauffait sévère!
Un vrai bonheur ces sourires et ce côté décoincé du bulbe.

A te lire, on dirait que c'était noir de monde..?    

up.

Profitez, c'est l'été