Pile Poil j'écoute ça

Radical Face est le projet d'un seul homme, le musicien américain Ben Cooper, né en 1982 en Floride à Jacksonville, ville dans laquelle il demeure toujours. Membre d'une fratrie de neuf frères et s?urs, sa famille constitue l'une de ses influences majeures, il enregistre d'ailleurs dans un hangar situé derrière la maison de sa mère. Ben Cooper développe très jeune une passion pour le dessin et la peinture et c'est au collège qu'il débute la musique avec des amis. Skateur confirmé, il abandonne le sport à 19 ans suite à une blessure au dos et se concentre alors sur différents projets avec le musicien Alex Kane. Rencontré en 2000 au sein du groupe Helicopter Project, les deux compères fondent ensemble Electric President trois ans plus tard.

Le duo publie un premier album éponyme le 24 janvier 2006 sur le label Morr Music, influencé par la pop aérienne et les musiques électroniques. En parallèle, Ben Cooper travaille sur son projet solo, Radical Face, dont les influences sont beaucoup plus tournées vers le folk et le rock indé. Enfermé dans son hangar, le jeune floridien travaille d'arrache pied et publie à 24 ans Ghost en mars 2007. Cet album concept ambitieux propose des chansons racontant, du point de vue d'une maison, l'histoire de ses occupants dans une ambiance de parquet qui craque et de feu de cheminée hivernal. « Welcome Home », morceau très épique de l'album, est choisi pour illustrer une campagne publicitaire en mars 2010 et contribue grandement à populariser l'?uvre de Radical Face.
Ben Cooper publie ensuite Sleep Well en 2008, avec son groupe Electric President, avant de décider d'une pause pour se consacrer à temps plein à Radical Face. Il aura fallu attendre quatre ans pour qu'il sorte son deuxième album solo et quinze mois de travail dans son home-studio pour donner naissance à The Family Tree : The Roots, publié le 4 octobre 2011 aux Etats-Unis. De nouveau, c'est l'ambition et la qualité du son qui transparait dans cette ?uvre où les grandiloquences des harmonies se mêlent à la simplicité des compositions. Ce grand gaillard de 30 ans nous raconte ici de terribles histoires de fantômes et de règlements de comptes dans un écrin folk assez magique. The Roots ne constitue d'ailleurs que le premier volet d'un triptyque retraçant l'histoire d'une famille américaine du 19ième siècle. Un projet risqué et audacieux qui sera suivi des albums The Branches puis de Clone.

Toujours aussi bon.
Meilleur même, avec le temps qui passe.

C'était la grande époque, enfin pour eux tout au moins...

Les 4 derniers titres "Workin' For A Livin'", "Buzz Buzz Buzz", "I Want A New Drug" et surtout cette version puissante de "Bad Is Bad" emportent le morceau (et pourtant je suis loin d'être fan de la version studio mais là ça prend une autre dimension).

1984...

Le rip du DVD d'un show enregistré à Munich, dans une petite salle, le "Cirkus Kröne", en Juin 2003.

Un son dantesque mais curieux (assez unique de mon point de vue), avec des guitares très en avant (et c'est bien!), une basse qui vrombi comme un bombardier, Charlie qui fait rouler tout çà avec plein de subtilité et de justesse (normal c'est Charlie) et le reste du groupe en urgence et d'humeur bien rock'n'roll, avec une set list pleine de petites surprises.
Une version de "Jumpin Jack Flash" pour ouvrir le concert, qui fait se dresser les poils.
Entre autre.

Bref: tout bon.

Instant absolument délicat pendant lequel je découvre un album fort attendu




Instant délicat prolongé par la beauté de ce que je découvre.
Très bon cru me semble t'il.

C'est fête cette semaine.
Retour à la maison hier soir avec sous le bras le Nick Cave (on en recause?) et puis le nouvel album du génial Richard Thompson.
Double.
Touffu.
Inspiré.
Comme d'hab.

phil a écrit:

Et comment!

CC Rider a écrit:

phil a écrit:

Et comment!

qu'est ce que ça peut être bon quand on glisse un cd dans la platine sans attente particulière, et qu'au bout du compte on tombe sur ce genre de bijou

L'ambiance que déroule l'enchainement des titres est assez somptueuse.
Gris profond et mélancolie couillue

peter pan a écrit:

un vrai bon disque !!!!

Rhââââââââ...et une compil de quelques chansons d'Allen Toussaint...





Un track listing de rêve et quelques perles difficilement trouvables comme l'immense "Yes We Can Can" qui figurait sur le premier album des Pointer Sisters.
Et des perles, le bougre en a écrit un paquet!
Bonnie Raitt, Warren Zevon, Lowell George seul et accompagnant Robert Palmer mais aussi le gratin des interprètes de la Nouvelle Orléans, bien évidemment..