Born To Run (le livre)

à lire ces 8 pages je me demande bien comment le boss a pu vendre plus de 1000 exemplaires de son bouquin dans l'hexagone

phil a écrit:à lire ces 8 pages je me demande bien comment le boss a pu vendre plus de 1000 exemplaires de son bouquin dans l'hexagone

Parce qu'il a plus de 1000 fans en France

phil a écrit:à lire ces 8 pages 

De quelles 8 pages tu parles?

CC Rider a écrit:

phil a écrit:à lire ces 8 pages 

De quelles 8 pages tu parles?

celles du topic

Ah...OK merci!

De mon côté j'ai entamé la lecture du livre mais je l'ai interrompue après le 1er chapitre.
J'attend juste d'être un peu plus dispo pour m'y plonger.

CC Rider a écrit:Ah...OK merci!

De mon côté j'ai entamé la lecture du livre mais je l'ai interrompue après le 1er chapitre.
J'attend juste d'être un peu plus dispo pour m'y plonger.

Ah oui je comprends mieux ta confusion Tu pouvais confondre les 8 pages de débat avec les 8 premières pages de l'ouvrage...

Pour ceux qui ont déjà lu le bouquin comment interprétez-vous le fait qu'il parle si peu de Landau? Et qu'il parle si peu de ses disques àprès Born in the USA?

papi a écrit:
Tu pouvais confondre les 8 pages de débat avec les 8 premières pages de l'ouvrage...

comme il y a eu des extraits publiés, je me demandais si quelqu'un n'avait pas mis en ligne les 8 premières pages du livre quelque part...

papi a écrit:Pour ceux qui ont déjà lu le bouquin comment interprétez-vous le fait qu'il parle si peu de Landau? Et qu'il parle si peu de ses disques àprès Born in the USA?

C'est marrant parce qu'il en parle assez longuement dans les "chutes" de l'entretien paru dans RS.
http://www.rollingstone.com/music/features/bruce-springsteen-on-human-touch-what-prince-taught-him-w445177

Deux (derniers) mots sur la traduction/le traducteur : ayant lu quelques pages de la traduction, je n'y ai pas trouvé le plaisir de lecture de la VO. J'ai même un peu grincé des dents. Par contre, je ne veux pas accabler le traducteur qui a eu très peu de temps pour faire le boulot (sortie mondiale oblige).

Je n'ai pas fini le bouquin mais il me semble qu'il parle de TOL et et Tom Joad -en tous cas de la ce qui la motivation derrière ses disques. La filiation Stolen Car/Tol est intéressante -je pense qu'il y a une filiation plus large entre The River et TOL, mais bon. Je trouve aussi que Jon Landau est assez présent -une présence diluée mais constante-. A la lecture, j'ai le sentiment que ce sont lui et SVZ qui compte le plus dans le processus créatif. Clarence Clemons étant un ami et un acolyte de scène mais sans grand poids dans les décisions artistiques.
Au deux tiers du livre, mon sentiment est qu'il s'agit plus d'un livre sur Springsteen en tant qu'individu qu'un livre de Springsteen sur son oeuvre (même si évidemment cette dimension n'est pas omise). C'est ce qui rend le livre intéressant - y compris je pense pour des non-fans.

Mon allemand (très rouillé) me laisse vaguement comprendre que Spingsteen fera une "télé" sur la ZDF.

http://www.presseportal.de/pm/7840/3457048

Fabrice a écrit:

papi a écrit:Pour ceux qui ont déjà lu le bouquin comment interprétez-vous le fait qu'il parle si peu de Landau? Et qu'il parle si peu de ses disques àprès Born in the USA?

C'est marrant parce qu'il en parle assez longuement dans les "chutes" de l'entretien paru dans RS.
http://www.rollingstone.com/music/features/bruce-springsteen-on-human-touch-what-prince-taught-him-w445177

Deux (derniers) mots sur la traduction/le traducteur : ayant lu quelques pages de la traduction, je n'y ai pas trouvé le plaisir de lecture de la VO. J'ai même un peu grincé des dents. Par contre, je ne veux pas accabler le traducteur qui a eu très peu de temps pour faire le boulot (sortie mondiale oblige).

Je n'ai pas fini le bouquin mais il me semble qu'il parle de TOL et et Tom Joad -en tous cas de la ce qui la motivation derrière ses disques. La filiation Stolen Car/Tol est intéressante -je pense qu'il y a une filiation plus large entre The River et TOL, mais bon. Je trouve aussi que Jon Landau est assez présent -une présence diluée mais constante-. A la lecture, j'ai le sentiment que ce sont lui et SVZ qui compte le plus dans le processus créatif. Clarence Clemons étant un ami et un acolyte de scène mais sans grand poids dans les décisions artistiques.
Au deux tiers du livre, mon sentiment est qu'il s'agit plus d'un livre sur Springsteen en tant qu'individu qu'un livre de Springsteen sur son oeuvre (même si évidemment cette dimension n'est pas omise). C'est ce qui rend le livre intéressant - y compris je pense pour des non-fans.

Oui effectivement il parle un peu des disques que tu cites ainsi que de The Rising mais vraiment en pointillés je trouve. Il est vrai qu'après BITUSA il a arrêté les longues sessions d'enregistrements.
Pour Landau je trouve qu'il est présent sur la période 75-85 et après quasi plus rien. Steve c'est pareil, et pour les deux je trouve qu'il ne montre pas beaucoup d'affectivité. C'est juste un "ressenti", peut-être dû à la traduction. Ce qui est clair c'est qu'il y a l'avant et l'après USA. Avant j'ai l'impression qu'il y avait des potes et des relations de travail dans le même temps, après il n'y a plus que des relations de travail.

Fabrice a écrit:
Au deux tiers du livre, mon sentiment est qu'il s'agit plus d'un livre sur Springsteen en tant qu'individu qu'un livre de Springsteen sur son oeuvre (même si évidemment cette dimension n'est pas omise). C'est ce qui rend le livre intéressant - y compris je pense pour des non-fans.

Je partage le même sentiment que toi et c'est pour cela à mon avis que cela ne peut pas intéresser beaucoup de non fan, les 20 premères années et la relation avec son père sont peut-être susceptibles de capter un lectorat plus large, le troisième tiers à mon avis pas du tout.

papi a écrit:

Fabrice a écrit:
Au deux tiers du livre, mon sentiment est qu'il s'agit plus d'un livre sur Springsteen en tant qu'individu qu'un livre de Springsteen sur son oeuvre (même si évidemment cette dimension n'est pas omise). C'est ce qui rend le livre intéressant - y compris je pense pour des non-fans.

Je partage le même sentiment que toi et c'est pour cela à mon avis que cela ne peut pas intéresser beaucoup de non fan, les 20 premères années et la relation avec son père sont peut-être susceptibles de capter un lectorat plus large, le troisième tiers à mon avis pas du tout.

Je viens de rentrer dans la dernière phase du livre -les prémisses de la réunion de 99 et la suite. D'accord avec toi pour dire que c'est essentiellement la première partie qui pourra intéresser un lecteur non-fan.
C'est toujours difficile de déterminer les attentes d'un lectorat. Le livre échappe en grande partie au genre "anecdotes sur le show biz et la carrière". Une bonne partie du lectorat de bio de célébrités sera sans doute déçu.
Par contre, un lecteur amateur d' "auto-fiction" pourrait y trouver son compte en partie, même si il/elle n'a que peu d'intérêt pour Springsteen, voire pour le rock.

Faut voir, de toute façon il n'y a pas deux types de lecteurs, les fans et les autres et c'est vrai que le livre recèle pas mal d'entrées possibles pour s'y intéresser (propos de fan sans doute ), mais c'est peut-être aussi son "défaut" pas assez d'unité, ça part un peu dans tous les sens.
En tout cas pour l'instant la promo est accès uniquement pour les fans, peut-être ont-ils un plan pour durer en peu plus parce qu'au bout de 2 ou 3 semaines il risque de disparaitre des radars et promontoires. Vu les chiffres des deux premières semaines ils vont quand-même cravacher dur pour ne pas boire la tasse.

Pour info : ventes du bouquin en France estimées à 10.700 en semaine 1 et 5.800 en semaine deux (ce sont les ventes physiques).
Le livre se vend essentiellement en librairies et grandes surfaces "culturelles" et assez peu en grandes surfaces alimentaires (15% du total).

Un peu comme pour "Wrecking ball", il y a bien eu un raout (spéciale dédicace à CC ) pour la presse européenne avec notre Antoine de Caunes national en maître de cérémonie, mais cette fois...à Londres

https://www.theguardian.com/music/2016/oct/17/bruce-springsteen-donald-trump-undermining-democratic-tradition-book

marv a écrit:Un peu comme pour "Wrecking ball", il y a bien eu un raout (spéciale dédicace à CC ) pour la presse européenne avec notre Antoine de Caunes national en maître de cérémonie, mais cette fois...à Londres

https://www.theguardian.com/music/2016/oct/17/bruce-springsteen-donald-trump-undermining-democratic-tradition-book

Ca fait quand-même plus penser à la promo d'un disque que d'un livre non

Très chouette papier du journaliste anglais qui vient d'interviewer Bruce (Springsteen) pour la BBC sur sa perception des "2 faces" de la personnalité du Boss:
http://www.bbc.com/news/entertainment-arts-37707323

Pour info : ventes du bouquin en France estimées à 10.700 en semaine 1 et 5.800 en semaine deux (ce sont les ventes physiques).

C'est bien ou pas ? Je me rends pas du tout compte par rapport au marché habituel.

Sinon, je m'occupe d'un podcast BD/ciné/trucs culturel et j'ai parlé du bouquin dedans. Y a un petit coté spontané, du coup j'ai surement dit plein de trucs inexacts.
Pour les curieux, c'est sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=qfoyG8ZxqHw (à partir de la 20e minute) ou sur iTunes https://itunes.apple.com/fr/podcast/happy-hour/id1104703673?mt=2

C'est difficile à dire et surtout trop tôt, je pense.
Je crois avoir compris que le livre a démarré aussi bien que celui de Keith Richards qui a vendu plus de 200.000 exemplaires en France au bout du compte (après l'édition de poche)... mais cela ne présage pas nécessairement de la suite des évènements.
Albin Michel a tiré à 100.000 exemplaires ce qui semble bien ambitieux. On en saura un peu plus après les fêtes de fin d'année car c'est la période où les livres se vendent le plus. Ca se joue sur le moyen terme, selon le bouche à oreille, le sentiment des libraires, etc... sur ce dernier sujet, un dernier chiffre : en semaine deux le livre a été vendu à au moins un exemplaire dans un point de vente sur deux (c'est plutôt pas mal si j'ai bien compris).

PS : le top 5 des "best-sellers" dépassent régulièrement le demi-million d'exemplaires. L'an dernier en France, Musso, Moulebec et le gars des nuances et des tenues en cuirs.

marcolas a écrit:

Pour info : ventes du bouquin en France estimées à 10.700 en semaine 1 et 5.800 en semaine deux (ce sont les ventes physiques).

C'est bien ou pas ? Je me rends pas du tout compte par rapport au marché habituel.

Sinon, je m'occupe d'un podcast BD/ciné/trucs culturel et j'ai parlé du bouquin dedans. Y a un petit coté spontané, du coup j'ai surement dit plein de trucs inexacts.  
Pour les curieux, c'est sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=qfoyG8ZxqHw (à partir de la 20e minute) ou sur iTunes https://itunes.apple.com/fr/podcast/happy-hour/id1104703673?mt=2

le carrefour prés de chez moi a exposé en tête de gondole le livre et le cd ,mais 15 jours plus tard la gondole est toujours aussi pleine mais au fond du rayon. Je pense que le responsable de rayon est fan du boss . Je ne sais pas si le comptage des ventes prend en compte les commandes magasin ou les ventes réelles.

Les ventes réelles d'un livre ne sont connues qu'après les retours (le renvoi par les libraires à l'éditeur des exemplaires non-vendus, lesquels lui sont remboursés); au stade où en est sur le livre de Bruce, les ventes connues sont une estimation.

fred63100 a écrit:Je pense que le responsable de rayon est fan du boss

avec le système des centrales d'achats et des répartitions dans les magasins qui vont avec, que ton vendeur soit fan de Mireille Mathieu ou de Bruce ne changera rien.
Il subit.
A un moment donné il aura un bon de retour et sera content de tout renvoyer pour faire de la place à un truc qui vendra plus.
Ça fait très longtemps déjà que le vendeur ou responsable d'un rayon ne maitrise plus les références ni les quantités qu'il doit vendre.
Y compris en Fnac.

CC Rider a écrit:

fred63100 a écrit:Je pense que le responsable de rayon est fan du boss

avec le système des centrales d'achats et des répartitions dans les magasins qui vont avec, que ton vendeur soit fan de Mireille Mathieu ou de Bruce ne changera rien.
Il subit.
A un moment donné il aura un bon de retour et sera content de tout renvoyer pour faire de la place à un truc qui vendra plus.
Ça fait très longtemps déjà que le vendeur ou responsable d'un rayon ne maitrise plus les références ni les quantités qu'il doit vendre.
Y compris en Fnac.

oui mais je crois que fred parlait de la disposition des articles.