Manset? Christophe? De la musique de vieux?
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Manset? Christophe? De la musique de vieux?
Je ne sais pas trop comment appeler ce topic, mais je ne vois pas d'autre nom
juste pour dire que ces derniers jours deux albums m'occupent certes les tympans, mais pas que.
Ca fait du bien d'entendre deux albums de cette qualité, deux oeuvres formidables qui donnent à penser qu'il faut quelques écoutes avant de se faire une idée juste, d'appréhender les méandres de productions ou de mots, les recoins et les évidences.
Donner du temps à ces albums qui le rendent bien.
Le Christophe est très très très haut perché au niveau de l'inspiration et de la qualité.
Un duo avec Vega absolument terrible et un paquet de moments qui collent les poils.
D'une modernité et d'une cohérence impressionnante
Le Manset est un "vrai" disque. Dans le sens où ce que je peux personnellement parfois moins aimer chez lui (ses productions toutes cheap) n'apparait pas ici. Un vrai album avec de vrais musiciens et des intentions de musiciens en plus de la maitrise absolue que propose le chanteur.
D'un abord un peu rude sur les premières minutes, l'album déroule des strates de beauté, des couches de rêveries et de poésie dans un voyage musical et narratif d'un peu plus d'une heure.
Rare.
Voilà, c'était juste pour pour partager avec qui veut partager
juste pour dire que ces derniers jours deux albums m'occupent certes les tympans, mais pas que.
Ca fait du bien d'entendre deux albums de cette qualité, deux oeuvres formidables qui donnent à penser qu'il faut quelques écoutes avant de se faire une idée juste, d'appréhender les méandres de productions ou de mots, les recoins et les évidences.
Donner du temps à ces albums qui le rendent bien.
Le Christophe est très très très haut perché au niveau de l'inspiration et de la qualité.
Un duo avec Vega absolument terrible et un paquet de moments qui collent les poils.
D'une modernité et d'une cohérence impressionnante
Le Manset est un "vrai" disque. Dans le sens où ce que je peux personnellement parfois moins aimer chez lui (ses productions toutes cheap) n'apparait pas ici. Un vrai album avec de vrais musiciens et des intentions de musiciens en plus de la maitrise absolue que propose le chanteur.
D'un abord un peu rude sur les premières minutes, l'album déroule des strates de beauté, des couches de rêveries et de poésie dans un voyage musical et narratif d'un peu plus d'une heure.
Rare.
Voilà, c'était juste pour pour partager avec qui veut partager
CC Rider- Messages : 6876
Date d'inscription : 14/06/2011
Age : 103
Re: Manset? Christophe? De la musique de vieux?
j'aime bien le titre du topic...
mais tu prends un sacré risque : le retour du CEMA (c'était mieux avant)
je pencherai pour musique de vieux créateurs qui ne déchantent pas... en tout cas musique me va bien
pas encore écouté Christophe, mais j'ai du mal avec sa voix qui ne m'embarque jamais...alors que je trouve ses arrangements toujours vraiment "chiadés", mais je vais continuer d'essayer
plusieurs écoutes de Manset, lui il m'embarque toujours, avec des découvertes à chaque écoute comme si les connexions produites par ses textes et ses musiques étaient aléatoires et changeaient constamment... je sens un peu la même chose que toi pour la prod, mais ça ne m'a jamais franchement dérangé
mais tu prends un sacré risque : le retour du CEMA (c'était mieux avant)
je pencherai pour musique de vieux créateurs qui ne déchantent pas... en tout cas musique me va bien
pas encore écouté Christophe, mais j'ai du mal avec sa voix qui ne m'embarque jamais...alors que je trouve ses arrangements toujours vraiment "chiadés", mais je vais continuer d'essayer
plusieurs écoutes de Manset, lui il m'embarque toujours, avec des découvertes à chaque écoute comme si les connexions produites par ses textes et ses musiques étaient aléatoires et changeaient constamment... je sens un peu la même chose que toi pour la prod, mais ça ne m'a jamais franchement dérangé
transpirator- Messages : 975
Date d'inscription : 21/06/2011
Age : 62
Localisation : Arcachon
Re: Manset? Christophe? De la musique de vieux?
Pas écouté LE CD de Christophe.
Manset, c'est un peu bizarre, on dirait qu'il pioche dans sa discographie quelques thèmes, avec des gros clins d'oeil à la Mort d'Orion.
Après une seule écoute pas trop convaincu, et puis les jeux de mots Signoret etc...on dirait du Polnareff bas de gamme.
En tout cas cela mérite d'y revenir
Manset, c'est un peu bizarre, on dirait qu'il pioche dans sa discographie quelques thèmes, avec des gros clins d'oeil à la Mort d'Orion.
Après une seule écoute pas trop convaincu, et puis les jeux de mots Signoret etc...on dirait du Polnareff bas de gamme.
En tout cas cela mérite d'y revenir
Re: Manset? Christophe? De la musique de vieux?
Michel a écrit:
Après une seule écoute pas trop convaincu, et puis les jeux de mots Signoret etc....
En tout cas cela mérite d'y revenir
Ca m'a fait sourire.
Je me suis dit qu'il se détendait avec l'âge
Des jeux de mots? Un seul, celui que tu soulignes. Et il décrit joliment l'époque qu'évoque Manset dans la chanson en question.
on dirait du Polnareff bas de gamme
Pourtant c'est difficile d'atteindre le niveau en question
CC Rider- Messages : 6876
Date d'inscription : 14/06/2011
Age : 103
Re: Manset? Christophe? De la musique de vieux?
La référence à Polnareff c'était juste pour que tu réagisses ! ! ! !
Re: Manset? Christophe? De la musique de vieux?
Michel a écrit:La référence à Polnareff c'était juste pour que tu réagisses ! ! ! !
je sais bien Michel.
Mais je trouve çà un peu con parce que le sujet n'est pas que je régisse à ci ou çà (même si ça t'amuse) mais juste de causer de musique
Une chouette manière de fermer vite la discussion et pourrir un topic. Merci
CC Rider- Messages : 6876
Date d'inscription : 14/06/2011
Age : 103
Re: Manset? Christophe? De la musique de vieux?
????
ben la discussion à par trois personnes.......
Et puis s'il fallait râler sur toutes les vannes faites sur ce forum.......et les allusions à tel ou tel évènement....
Alors.pour nourrir la discussion et pas pourrir le sujet :
Huit ans déjà que « Manitoba ne répond plus » qui, mine de rien, s’est écoulé à 25.000 exemplaires, sans passer à la radio, sans promo et bien sûr sans aucun concert, vu que notre homme à 70 balais n’a jamais donné de récital.
On ne va pas trop insisté sur le Manset introverti, enfermé dans son studio, multi-instrumentiste, voyageur dans les grandes villes de l’Orient, ou assis discrètement à la terrasse d’un café parisien.
Anonyme et solitaire, la légende que Manset s’est forgée/inventée ressort à chaque nouvel album.
Cette fois, il semble qu’il retrouve les picotements de sa grande œuvre, La Mort d’Orion, mais changement de légende, ici, il donne dans une Opération Aphrodite qui n’est pas un nom de code des barbouzes de la DGSE, mais des textes de Pierre Louÿs récités par Gérard Manset et Chloé Stéfani et qui servent de trame à l’album.
Mais pas que cela. Cet album sonne comme un best of de toute son œuvre, de toutes ses obsessions, et ceux qui connaissent le bonhomme y (re)trouveront au hasard de l’inventaire, les thèmes du Manset qui swingue (Le Masque sur le mur, Le train du soir), du Gégé exotique (Vallée de la Paix, Jadis et Naguère) avec toujours ce petit côté moralisateur parfois agaçant, et aussi le Manset nostalgique et sombre (Lumières, Le Langage oublié).
Une nouveauté, le Manset « rime riche panzani » avec des jeux de mots sur Marais et Signoret « un monde où Jean se marrait et Simone s’ignorait » dans le pourtant très réussi « Comme un arbre ses fruits ». On l’a connu plus en verve !
On préfèrera les mots de Landicotal « Et dans ce peuple nu, Lampedusa mon frère, terre éclatée, abandonnée, perdue, qui t’a vendue ? » « Je roulais dans un carrosse, vers Landicotal, sur deux animaux à bosse, harnachés de métal, la princesse du Warizistan dormait à mes côtés, sur un petit coussin d’argent sa nuque était posée » où on retrouve le phrasé un peu ampoulé mais superbe de notre homme.
Clairement on n’échappe pas au côté grandiloquent/mégalo mais c’est un trait caractéristique de son œuvre et il faut admette que cela fonctionne globalement plutôt bien.
« L’amour brisé », « Divinités », « L’amour en Océanie », « Landicotal », « Comme un arbre ses fruits », sont de grands moments, mais parfois on est quand même proche du mièvre, du redondant, et finalement les textes récités/déclamés (« L’esclave », »La crucifiée ») ne font pas nécessairement ce lien qui faisait la force des mots dans la narration d’Esposito et d’Anne Vanderlove, dans la Mort d’Orion.
Manset se fait aussi balzacien, reprenant le titre d’un bouquin du tourangeau « Le lys dans la vallée » même si à part ce titre, on ne trouve pas le lyrisme descriptif de Balzac ici.
Album patchwork et exotique, riche musicalement, mais qui tombe parfois dans la mièvrerie et qui est un peu trop long ce qui lui fait manquer de souffle et perdre en puissance.
Finalement on pouvait se dispenser d’Aphrodite, et ne retenir que quelques très bonnes chansons qui auraient dynamisé l’ensemble.
Manset reste et restera Manset, pas de surprises, certains crieront au chef d’œuvre, d’autres n’y trouveront qu’une musique boursouflée et pompeuse, de toute façon Manset ne cherche pas et n’a jamais cherché à toucher un large public, son univers est difficile d’accès, et ce n’est pas cet album qui améliorera cette perception.
ben la discussion à par trois personnes.......
Et puis s'il fallait râler sur toutes les vannes faites sur ce forum.......et les allusions à tel ou tel évènement....
Alors.pour nourrir la discussion et pas pourrir le sujet :
Huit ans déjà que « Manitoba ne répond plus » qui, mine de rien, s’est écoulé à 25.000 exemplaires, sans passer à la radio, sans promo et bien sûr sans aucun concert, vu que notre homme à 70 balais n’a jamais donné de récital.
On ne va pas trop insisté sur le Manset introverti, enfermé dans son studio, multi-instrumentiste, voyageur dans les grandes villes de l’Orient, ou assis discrètement à la terrasse d’un café parisien.
Anonyme et solitaire, la légende que Manset s’est forgée/inventée ressort à chaque nouvel album.
Cette fois, il semble qu’il retrouve les picotements de sa grande œuvre, La Mort d’Orion, mais changement de légende, ici, il donne dans une Opération Aphrodite qui n’est pas un nom de code des barbouzes de la DGSE, mais des textes de Pierre Louÿs récités par Gérard Manset et Chloé Stéfani et qui servent de trame à l’album.
Mais pas que cela. Cet album sonne comme un best of de toute son œuvre, de toutes ses obsessions, et ceux qui connaissent le bonhomme y (re)trouveront au hasard de l’inventaire, les thèmes du Manset qui swingue (Le Masque sur le mur, Le train du soir), du Gégé exotique (Vallée de la Paix, Jadis et Naguère) avec toujours ce petit côté moralisateur parfois agaçant, et aussi le Manset nostalgique et sombre (Lumières, Le Langage oublié).
Une nouveauté, le Manset « rime riche panzani » avec des jeux de mots sur Marais et Signoret « un monde où Jean se marrait et Simone s’ignorait » dans le pourtant très réussi « Comme un arbre ses fruits ». On l’a connu plus en verve !
On préfèrera les mots de Landicotal « Et dans ce peuple nu, Lampedusa mon frère, terre éclatée, abandonnée, perdue, qui t’a vendue ? » « Je roulais dans un carrosse, vers Landicotal, sur deux animaux à bosse, harnachés de métal, la princesse du Warizistan dormait à mes côtés, sur un petit coussin d’argent sa nuque était posée » où on retrouve le phrasé un peu ampoulé mais superbe de notre homme.
Clairement on n’échappe pas au côté grandiloquent/mégalo mais c’est un trait caractéristique de son œuvre et il faut admette que cela fonctionne globalement plutôt bien.
« L’amour brisé », « Divinités », « L’amour en Océanie », « Landicotal », « Comme un arbre ses fruits », sont de grands moments, mais parfois on est quand même proche du mièvre, du redondant, et finalement les textes récités/déclamés (« L’esclave », »La crucifiée ») ne font pas nécessairement ce lien qui faisait la force des mots dans la narration d’Esposito et d’Anne Vanderlove, dans la Mort d’Orion.
Manset se fait aussi balzacien, reprenant le titre d’un bouquin du tourangeau « Le lys dans la vallée » même si à part ce titre, on ne trouve pas le lyrisme descriptif de Balzac ici.
Album patchwork et exotique, riche musicalement, mais qui tombe parfois dans la mièvrerie et qui est un peu trop long ce qui lui fait manquer de souffle et perdre en puissance.
Finalement on pouvait se dispenser d’Aphrodite, et ne retenir que quelques très bonnes chansons qui auraient dynamisé l’ensemble.
Manset reste et restera Manset, pas de surprises, certains crieront au chef d’œuvre, d’autres n’y trouveront qu’une musique boursouflée et pompeuse, de toute façon Manset ne cherche pas et n’a jamais cherché à toucher un large public, son univers est difficile d’accès, et ce n’est pas cet album qui améliorera cette perception.
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