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Une chanteuse open data

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Message  CC Rider Lun 14 Avr 2014 - 14:44

J'ai une amie qui travaille régulièrement pour Diane Tell.
Elle lui fait ses pochettes de disques depuis des années, et par fidélité et amitié, l'a suivie lorsque Diane Tell a un peu disparu de l'avant de la scène.
mais elle m'en dit toujours énormément de bien, entre autre pour son côté "sympathique, organisée et très pro de l'autogestion".

Cet article, super intéressant, paru sur Rue89, donne de manière plutôt transparente, quelques indications sur ce que peut être la vie d'un artiste de variété aujourd'hui.
Avec un avantage pour elle:s'être créé un nom et une réputation avant l'arrivée d'internet.
Par contre elle a su prendre le virage pour continuer sans subir son métier à l'ère numérique.


« Je suis une chanteuse Open Data »

Diane Tell chante et joue de la musique. Elle vit de son art et le décline sur Internet. La chanteuse, la productrice et l’internaute racontent leur journée type.


Chaque jour, je vais sur le site de mon label numérique, Idol. Il y a tout : les principaux pays, les moyens d’accès à la musique. Des graphiques permettent de suivre les ventes au jour le jour. Ce qui est drôle, c’est qu’on voit l’impact des passages en radio ou à la télé. Tu peux vraiment évaluer l’effet. Quand il y en a un qui te dit : « Vous allez vendre des disques grâce à nous, vous allez voir. C’est une super émission ! » ; le lendemain, tu vas voir qu’il ne s’est rien passé. Alors que la petite qui chante ta chanson en demi-finale de « The Voice » ; le lendemain, tu es numéro un des ventes.

MAKING OF
Nichons-nous dans l’Internet est une revue semestrielle imprimée qui, comme son nom l’indique, parle d’Internet. Vous pouvez la commander en ligne ou l’acheter dans certaines librairies.

Quand le premier numéro est sorti, en février, j’ai trouvé que c’était une bonne idée de faire raconter à la chanteuse Diane Tell (qui, entre autres qualités, est une riveraine historique de Rue89) sa vie d’internaute. Les semaines ont passé. Puis l’équipe de « Nichons » nous a proposé de devenir partenaires. Voilà qui est fait. Mathieu Deslandes

Sur Idol, tu vois les albums ou les chansons qui se vendent le plus. Cette semaine, c’est principalement en France. J’ai vendu 670 titres. Un des gros avantages du back-office, c’est que tu peux voir exactement les albums qui fonctionnent dans le monde entier. Et j’ai un retour sur cette visibilité, une somme. Dans une maison de disque classique, tu dois attendre tes comptes de royalties pour savoir.

L’autre chose qui est super pour nous, c’est que tu peux contrôler ton catalogue complètement. Si je veux sortir un album, je peux le faire depuis le site. Il suffit d’envoyer tes fichiers, ta pochette. D’indiquer le prix, la date de sortie et comment tu veux présenter le produit. Tu peux le faire tout seul, tu n’as pas forcément à passer par quelqu’un d’Idol. Moi, je passe tout de même par quelqu’un de chez eux parce que j’ai plein de sorties différentes. Par exemple, « Passé simple » est sorti en version deluxe, en version normale, en version 24 bits et en 16 bits. Je leur envoie tout pour ne pas qu’il y ait d’erreur. En tout cas, s’il y a des erreurs, ce sera de leur faute.

Le streaming va continuer à se développer

Pour voir l’évolution, on peut regarder sur l’année. Je suis une maison de disques qui sort surtout du Diane Tell. Cette année, on a vendu 23 385 « tracks ». Plus que l’année dernière. L’album « Une » est numéro un. Vient ensuite la compilation « Autour de Montréal », elle marche bien. Dans les chansons, évidemment, c’est « Si j’étais un homme » qui est en tête. Avec 4 000 ventes sur presque toute l’année, il est à part, inclassable. Dans les dix meilleurs titres, il y a cinq fois « Si j’étais un homme ».

Cette année, le streaming progresse. En 2012, on a fait un peu moins de 100 000 écoutes. En 2013, et l’année n’est pas finie, on n’est pas loin de 150 000. Il y a cinq fois plus de streaming que de ventes. Mon plus streamé, c’est un album qui a été produit il y a 30 ans. Et c’est surtout sur Deezer ou Spotify. Mais ces sites n’existent pas au Canada. Ce n’est pas bien pour moi : c’est un gros manque à gagner, il va falloir qu’ils signent bientôt. Le streaming, c’est presque 2 000 euros pour 90 000 streams. C’est pas rien non plus. On voit que le streaming va continuer à se développer, et à rapporter.

Après, il faut être signé dans des endroits fiables. Idol, c’est fiable. La musique passe dans des tuyaux, c’est un système informatique qui gère. C’est une start-up, ils se basent sur un modèle qui est nouveau. Leur modèle à eux, c’est qu’une fois que c’est dans les tuyaux, ils prennent une commission sur les ventes. Ils sont nés avec les nouvelles technologies donc le modèle est totalement adapté. Les majors ont elles un modèle analogique. Elles ont beaucoup de mal à s’adapter au monde numérique.

Quant au physique, il devient difficile à trouver. Un des problèmes rarement évoqué, c’est que le public est un peu perdu. Quand il veut un disque, il ne sait plus où le trouver. Avant, il voulait un disque, il allait au magasin. Maintenant, il y a quatre formats différents, différents sites. Le CD se maintient bien plus qu’on ne l’avait prédit, mais par contre les points de vente disparaissent. L’autre jour, après mon dernier concert, avec quelque 300 personnes, on a vendu pour 500 euros d’albums. Quand tu as un truc organisé comme il faut, c’est sûr que le merchandising est aussi important que les magasins.

Physique ou MP3, c’est la même chose

J’assure la distribution moi-même au Canada par exemple. Le numérique reste inférieur au physique, mais c’est en train de basculer. Je m’en sors bien finalement parce que quand je dépose 1 000 albums dans un magasin, le gars me fait un chèque de 10 000. En vendant directement en magasin, je le vends 10 dollars. On touche 70% de la valeur du disque. Si on est dans un label normal, une major, c’est un ou deux dollars par album. Pour avoir un chèque de 10 000 dans une maison de disque, il faudrait en vendre 100 000. 100 000 c’est assez dur. C’est plus que « Disque d’or » aujourd’hui.

C’est une grand question de génération, mais pour moi, physique ou MP3, c’est la même chose. Avec iTunes, on est disponible dans le monde entier. Si on va sur le store du Japon, on trouve Diane Tell. Il y a tout, tout, tout. Ça permet aux expat’, au pire, de venir chercher tes disques, dès la sortie.

Pour nous, les indépendants, le numérique, c’est fabuleux. Ça nous permet d’exister déjà. Avant, il fallait aller dans les maisons de disque te faire signer, sinon tu n’existais pas. Aujourd’hui, avec le numérique, un jeune groupe peut vraiment se lancer. Eventuellement se « printer » une petite série de 200 ou 400 albums pour les concerts. C’est ce qui est arrivé à Fauve, par exemple.

Est-ce qu’il faut conserver ses droits ? Evidemment oui. J’ai gardé ou récupéré mes droits d’auteur, de composition, d’éditeur et de producteur. De quoi on vit ? A la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), tu vas toucher les droits d’auteurs, les droits d’édition, tout ou partie. Tu vas toucher les royalties. Tu vas devenir membre de la SPPF (Société civile des producteurs de phonogrammes en France) et de l’Adami (Administration des droits des artistes et musiciens interprètes). L’Adami s’occupe des droits de la copie privée pour les interprètes, chanteurs et musiciens. La SPPF, dont tu es membre, s’occupe des droits de la copie privée pour les producteurs.

C’est la SPPF qui donne les aides à la production. Ce n’est pas systématique, mais ce n’est pas un concours exceptionnel, il suffit de remplir l’application. Mais je ne suis pas accro à la subvention. C’est bien, mais il faut pas que ce soit ton business model de base. Parce qu’à un moment, il est possible que tu ne sois plus éligible, pour des raisons différentes. Les subventions, ce sont les bonus. On essaie de faire en sorte que nos affaires fonctionnent sans les subventions.

Les experts parlent encore de téléchargement

Les gens ne se rendent pas compte, mais je gère tout. Je donne beaucoup au public. Je réponds pas mal aux commentaires sur les sites. J’aime bien aller sur un forum raconter des trucs qui m’intéressent. Une fois, j’ai publié mes chiffres de vente, ils ont pas l’habitude. Je m’exprime et donne mes infos parce qu’on dit trop de conneries sur Internet. C’est déprimant. C’est comme à l’époque de l’Hadopi. Les experts sont en retard, ils parlent encore de téléchargement. Au lieu d’être en avance, ils regardent derrière.

Je fais tout en légal. J’écoute de la musique, je loue beaucoup de film. Le téléchargement illégal, je connais. A chaque fois que je sors un disque, je reçois des alertes Google. Je clique et je vois des bonnes femmes toutes nues. J’évite parce que ça me met des pop-ups et des virus.

Mais les artistes se disent : « Au moins, il s’est intéressé à mon travail. » On a les deux casquettes. Le côté producteur qui dit qu’il faut quand même qu’on gagne notre vie, qu’on est 100% perdants. Cependant, il ne faut pas oublier une chose : les plus téléchargés illégalement sont ceux qui vendent le plus. Ça va avec. Si mon truc marche, il va être téléchargé illégalement.

D’ailleurs, je viens de recevoir un e-mail de la SPPF. C’est la première fois que je reçois ça. J’ai un titre qui est mis sous surveillance :

« Nous avons constaté un nombre important de liens illicites relatifs au téléchargement du titre “Je pense à toi comme je t’aime”. Par conséquence, il a été mis sous surveillance. »

Il y a un retour à la qualité sonore

En plus, un avantage du numérique, c’est la compression. La meilleure qualité sonore a un prix que certains sont prêts à payer. Ce qui est paradoxal, c’est que quand le numérique a démarré, les fichiers MP3 étaient des fichiers compressés de mauvaise qualité. Alors que la qualité sonore nous rend malade. On va jusqu’au bout de la production audio, on va dans des studios exceptionnel, tout ça pour avoir des sons exceptionnels. Alors quand depuis deux ans, on peut voir des sites qui mettent en ligne des fichiers en Flac ou ce qu’ils appellent « Qualité studio master », on est content. On voit une progression vers un son meilleur.

Honnêtement, la différence n’est pas extraordinaire. On ne passe pas de la K7 au « surround ». Mais aujourd’hui, les jeunes qu’on voyait avec des petits bouts dans les oreilles, ils ont des gros casques. Ils sont capables de mettre de l’argent dans un vrai casque. Ça veut dire qu’il y a un retour à la qualité sonore et à la culture du son. C’est très arrangeant pour nous parce que ça donne envie aux gens de respecter le travail qui est fait. Et en même temps, ça va donner envie aux gens d’investir davantage dans un fichier légal de qualité plutôt que d’écouter du streaming tout le temps. L’évolution semble aller dans le bon sens.

Les jeunes écoutent beaucoup la musique sur YouTube aussi. C’est complètement fou, mais on s’en rend compte. Aujourd’hui, sur Idol, quand on sort un album, on crée des players. Sur ma chaîne, j’ai mes vidéos officielles, mes captures, les « user generated videos » et les players d’Idol.

YouTube, c’est pas énorme. Mais j’entretiens les choses. Il faut mettre « Official music video ». Il faut que ce soit clair : l’artiste, le titre. Il faut pas embrouiller les trucs pour les moteurs de recherche. C’est important de les mettre parce que ça attire des gens sur ta chaîne. D’après ce que j’ai compris, quand les jeunes voient des vidéos avec mes chansons, les droits sont revendiqués. On essaie d’avoir une chaîne super propre.

Sur Facebook, c’est moi qui fais tout

En parlant de réseaux sociaux, j’ai rangé tous mes liens vers mes réseaux sociaux dans un dossier. Tous les matins, j’ouvre tous mes onglets et je fais le tour. J’ai un site internet depuis 1996. Il est clean, nickel. Le site est un « mainland », le continent, et le Facebook et tous les réseaux sont des petites îles. Quand il y a un nombre suffisant de trucs sur les réseaux, je les rassemble et j’en fais une news sur le site.

Un artiste essaie toujours de rajeunir son public, d’aller chercher un public plus varié. C’est important d’ouvrir les choses, c’est pour ça que j’ai une page sur Facebook. C’est moi qui fais tout. Je publie quelques nouvelles. L’avantage de Facebook, c’est que ça remplace les communiqués de presse. Toute l’actualité est sur Facebook, et les fans sont très connectés. Et comme j’ai une double vie entre le Canada et l’Europe, je travaille autant dans les deux coins. Quand je suis en France, ça permet aux Canadiens, par exemple, de savoir que je ne suis pas hors circuit. Et quand je suis au Québec, les Français voient ce qui se passe.

J’ai 4 000 correspondants, si je puis dire, sur Facebook : si tu publies pas au bon moment, ça passe à l’as. J’essaie de penser aux fuseaux horaires. Mais ça devient tellement « pété » de se dire : « Est-ce qu’il est pas trop tard pour publier ? » Il y a une période où il faut essayer d’éviter, c’est une heure du matin au Canada. Quand la nuit va commencer là-bas et qu’il ne fait pas encore jour ici.

C’est chouette de donner des nouvelles. Avec l’iPhone, c’est facile de prendre une photo sur un plateau de télé par exemple. En revanche, je n’envoie pas d’invitations à des événements. Tout le monde est là pour faire sa publicité, donc je ne sollicite pas trop. Je fais beaucoup de gestion de communauté. Et je n’ai pas trop de problème, tant que je ne parle pas de copie privée ou de droits d’auteurs. Dès que j’en parle, je me fais traiter de « salope ».

Twitter, c’est un monde plus intéressé

Je n’ai pas trop d’anti-fans, je ne suscite pas les passions. Mais les retours, il faut les gérer. De temps en temps, il faut être sympa, il faut répondre. Parce que ça remplace le fan club. Quand j’étais jeune, il y avait le fan club. On recevait des enveloppes, il fallait renvoyer les photos dédicacées. J’en reçois encore, mais je ne réponds plus. Je donne déjà assez de trucs.

Après, il y a Twitter. Ce n’est pas du tout la même clientèle. C’est un monde plus intéressé, c’est plus « média ». Il y a beaucoup de professionnels. Ce sont des gens qu’on ne verra pas sur Facebook. Mes petits comics de BitStrips, par exemple, je les mettrai pas là-dessus. Mes followers, ça augmente petit à petit. Mais c’est tout un autre monde. Quand je parle sur Twitter, je pense aux gens dans les médias. Quand c’est trop promo, je ne le mets pas. Quand j’ai mis : « Aujourd’hui, pour gagner sa vie dans la musique, il vaut mieux travailler pour une firme d’avocats que d’être musicien », ça a été beaucoup retweeté.

Soundcloud, c’est pas inintéressant parce que le son n’est pas trop mal. Ça me permet de mettre des trucs inédits. Tous les bonus sont là gratuitement. J’aime bien qu’il y ait une cohabitation dans ce que je propose entre le gratuit et le payant sur Internet. C’est comme chanter dans un festival où les gens ne paient pas pour te voir et les concerts. Il faut faire des deux. Il ne faut pas être trop mercantile, il faut partager de la musique, des photos, des idées.

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Sinon, pour travailler, j’utilise énormément Box.com. Pour partager les partitions du concert, la version de chaque musicien. Si je fais un concert au Japon, j’aimerais pouvoir envoyer le lien. Les gens téléchargent, ils impriment et ils ont répété. Et quand j’arrive : « Trois, quatre, on joue ! » J’avais envie de créer un spectacle dont les partitions sont en ligne pour travailler avec des gens un peu partout dans le monde. Sur Box.com, il y a aussi un accès réservé pour les journalistes. Certains vont directement sur Wikipédia, d’autres se servent de ma box. Je préfère.

J’ai fait le tour. Mais il y a une dernière chose. Une merveille en Flash, sur mon site. Tout est à jour. C’est une base de données avec tous les musiciens, toutes les chansons, tous les auteurs et compositeurs. Tu tapes dans le champ de recherche et tu retrouves la chanson. Mon rêve serait de reprendre ça avec les moyens d’aujourd’hui. On rentre là-dedans, on tape « Si j’étais un homme » et hop ! De l’audio, une vidéo, le lien, un article. Le moteur actuel est en Flash, il doit avoir une quinzaine d’années. J’aimerais exploiter ces données avec leur full potential.
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Message  TOF Mer 16 Avr 2014 - 9:42

CC Rider a écrit:
Avec un avantage pour elle:s'être créé un nom et une réputation avant l'arrivée d'internet.
Par contre elle a su prendre le virage pour continuer sans subir son métier à l'ère numérique.
Clairement.
Rarement lu ou vu un artiste t'expliquant dans le détail son quotidien numérique afin de continuer à vivre de ce qu'il fait.
Et là on voit clairement qu'elle se tient au courant, évalue ce qui va être bon ou pas pour elle.
Pas de langue de bois ... j'adore le passage où elle explique que son propre passage dans un emission de fait rien alors qu'une reprise d'un de ses titres dans l'emission de variété à la mode du moment fait regrimpier ses ventes !
Bref une belle description de sa vie, de comment elle gère sa vie numérique sans tomber dans le buzz à 2 balles avec des selfies toute nazes dans sa salle de bain !!!!
Articles très très intéressant.
Merci Miter CC.
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Message  CC Rider Ven 18 Avr 2014 - 10:09

La tribune ouverte à la suite de l'article est aussi passionnante que l'article lui même.

A noter que c'est Diane Tell elle même qui y répond aux questions, même les plus difficiles.
Avec un recul remarquable et une belle intelligence.
C'est cash, ca évite les intermédiaire et ca parle d'une réalité, pas d'une fiction.

Pour ceux ou celles que ce débat peut intéresser.

http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/14/diane-tell-suis-chanteuse-open-data-251478
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Message  mathis Ven 18 Avr 2014 - 11:19

tout cela est passionnant.
Merci
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