Warren Haynes / Gov't Mule

La Mule a vingt ans, le temps passe vite et les musiciens ont souhaité fêter cet anniversaire, avec les sorties de nombreux disques live spécifique, où ils jouent du Pink Floyd, du Rolling Stones, du jazz avec John Scofield et du reggae.
Mais, et c’est beaucoup plus excitant, le groupe est en tournée en Europe. Une seule date en France (six concerts en Allemagne, cherchez l’erreur) à La Cigale qui affiche complet en configuration assise.

J’avais acheté les tickets sur le site du groupe, et on se retrouve au premier rang juste en face du retour de scène de Warren. Avantage, on voit superbement le guitariste, inconvénient, le son est moins bon que quelques rangs derrière et on prend plein les oreilles !
Le son parlons-en, les claviers sont inaudibles tout le début du show puis au milieu d’ »Unring The Bell » un gros larsen les roadies semblent paniqués mais on entend Danny Louis !
Le groupe joue deux set d’une durée totale de 2h30 séparés par un entracte. Le concert démarre à 19h34 avec une première partie assez bluesy, même les morceaux reggae « Mr. High & Mighty » et « Unring The Bell « sont gorgés de chorus. Warren Haynes est habité par sa musique, il ne parle pas entre les chansons, ne présente pas le groupe, c’est avec sa guitare qu’il s’exprime.
Belle version de « »Soulshine » mais relativement courte, et un final éblouissant avec « I'd Rather Go Blind » et « I am a Ram ».

Le second set sera plus planant, avec plus d’improvisations, parfois hasardeuses, quand « Maggot Brain » semble partir sur du Pink Floyd avant de bifurquer vers le Grateful Dead et « The Other One », mais une superbe version de « I Believe To My Soul » de Ray Charles nous replonge dans le cœur de la musique du groupe, ce blues puissant avec la charpente de Jorgen Clarsson, et surtout le jeu superbe de Matt Abts qui nous gratifie d’un solo de batterie, court et inventif avec un jeu de cymbales très jazzy.
Un seul rappel, assez sobre « When The World Gets Small”, pas de « Cortez the Killer » pourtant réclamé dans le public, malgré quelques petites longueurs dans la seconde partie, après 20 ans Gov’t Mule est toujours inventif et au top du top !

Michel a écrit:La Mule a vingt ans, le temps passe vite et les musiciens ont souhaité fêter cet  anniversaire, avec les sorties de nombreux disques live spécifique, où ils jouent du Pink Floyd, du Rolling Stones, du jazz avec John Scofield et du reggae.
Mais, et c’est beaucoup plus excitant, le groupe est en tournée en Europe. Une seule date en France (six concerts en Allemagne, cherchez l’erreur) à La Cigale qui affiche complet en configuration assise.

J’avais acheté les tickets sur le site du groupe, et on se retrouve au premier rang juste en face du retour de scène de Warren. Avantage, on voit superbement le guitariste, inconvénient, le son est moins bon que quelques rangs derrière et on prend plein les oreilles !
Le son parlons-en, les claviers sont inaudibles tout le début du show puis au milieu d’ »Unring The Bell » un gros larsen les roadies semblent paniqués mais on entend Danny Louis !
Le groupe joue deux set d’une durée totale de 2h30 séparés par un entracte. Le concert démarre à 19h34 avec une première partie assez bluesy, même les morceaux reggae « Mr. High & Mighty » et « Unring The Bell « sont gorgés de chorus. Warren Haynes est habité par sa musique, il ne parle pas entre les chansons, ne présente pas le groupe, c’est avec sa guitare qu’il s’exprime.
Belle version de « »Soulshine » mais relativement courte, et un final éblouissant avec « I'd Rather Go Blind »  et « I am a Ram ».

Le second set sera plus planant, avec plus d’improvisations, parfois hasardeuses, quand « Maggot Brain » semble partir sur du Pink Floyd avant de bifurquer vers le Grateful Dead et « The Other One », mais une superbe version de « I Believe To My Soul » de Ray Charles nous replonge dans le cœur de la musique du groupe, ce blues puissant avec la charpente de Jorgen Clarsson, et surtout le jeu superbe de Matt Abts qui nous gratifie d’un solo de batterie, court et inventif avec un jeu de cymbales très jazzy.
Un seul rappel, assez sobre « When The World Gets Small”, pas de « Cortez the Killer » pourtant réclamé dans le public, malgré quelques petites longueurs dans la seconde partie, après 20 ans Gov’t Mule est toujours inventif et au top du top !

Bon retour d'un bon concert. Merci.

Merci Michel
Il y en a de moins en moins sur le forum, alors c'est sympa de lire ce retour de concert...

Warren Haynes sera au café de la Danse (Paris) dimanche 15 novembre.